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Full text of "Minis et Micros 216"

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(CM1735-216-16F) 


MINISS 
MICIOS 


ISSN 0336-4585 


informatique electronique 


UN LUNDI SUR DEUX : 16 FF/110 FB/4,50 FS/ CANADA $ 3.25 


ORDINATEUR 
OPTIQUE 


OPTIQUE 
LECTEUR CARTES 
MAGNÉTIQUES 


TE — 
SYSTÈMES EXPERTS 


PANORAMA 
COMPOSANTS 
ARITHMÉTIQUES 


ARR 
SUR LA ZIRST 
un 


INDUSTRIE 
Du LOGICIEL : 
RÉUSSITE ET ÊCHE 


Prétixe 


Structure d'un paquet de données 


Solve de synchro bit Mot de synchro octet 


F F=6,203125 MHz 


Séquence de synchronisation d'un paquet 


RÉALISATION 
c\ D'un DÉCODEUR 
ANTIOPE 


Le décodeur de télétexte, 
décrit dans cet article, 


a été conçu avec, comme objectif, 


l'utilisation d'un nombre 
minimal de composants, 
tout en lui conférant 

les caractéristiques propres 
à un produit de deuxième 
génération (p. 97). 


10 SEPTEMBRE 1984 


CAO ET DAO 
SUR MICRO: 
ORDINATEURS 


Les premiers systèmes 
micro-informatisés 

sont récemment apparus 

sur le marché de la CAO. 

Ils sont encore limités 

en possibilités et performances, 
mais ils soulèvent 

néanmoins un intérêt 
considérable (p. 87). 


== | 1 EL 


Euroboard leadership Euroboard leadership 


GESMPU-4AA GESBUL - 1 


MODULE PROCESSEUR 68000 MODULE MÉMOIRE A BULLE 
DE HAUTE PERFORMANCE (16 bits) 1 MBIT 


8 MHz sans état d'attente, jusqu'à 64 Kbytes EPROM, Unité de stockage non volatile de 128 Kbytes 
et 16 Kbytes RAM, liaison série RS 232, avec contrôleur, détection de coupure du réseau, 
triple timer, logiciel pour processeur 8 ou 16 bits, 
compatible avec le bus G-64 compatible avec le bus G-64 


Le spécialiste 
de la carte europe 


LL 


AUTOMATISMES 


- IMPORTATEUR - 


2, rue des Murailles 
38170 SEYSSINET-GRENOBLE 


GESADA - 1 


MODULE ENTRÉE / SORTIE 
ANALOGIQUE 10 bits 


16 canaux d'acquisition de données Ve 76 a e 1 O8 90 


(ampli d'instrumentation), 4 canaux de sortie, 


tension +10V 
compatible avec le bus G-64 TELEX 320 37e 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 101 du service-lecteurs (p. 151) 


ANALYSEZ MONA LISA 
AVEC PÉRICOLOR 2000 


Le traitement interactif de la Joconde permettra peut-être 
de comprendre ce qui se cache derrière son sourire. 
C'est une des nombreuses applications du PÉRIC'OLOR 2000, 


Le PERICOLOR 2000 est un sys- 
tème autonome d'acquisition, de traite- 
ment et de visualisation d'images cou- 
leurs. 

Bi-processeur, format 512 x 512 à 
1024 x 1024, 1 à 10 plans image, 8 et 16 
bits, opérateurs câblés, FFT, copro- 
cesseur arithmétique, array pro- 
Cessor.….. 

Ses caractéristiques techniques en 
font à la fois un système haut de 
gamme et très ouvert. 


La conc eption du dialogue “hom- 
grâce à son menu très 


me-machine” 


Pour toutes précisions sur la société ou 


évolué, permetaux scientifiques, infor- 
maticiens ou non, d'utiliser les PERI- 
COLOR 1000 et 2000 sans difficulté. 


Importante bibliothèque de pro- 
grammes standards et de programmes 
d'applications. 

Programmation des systèmes en 
langages évolués (Fortran, Pascal, 
etc.). 

Depuis 1976, NUMELEC déve- 
loppeune gamme étendue de systèmes 
adaptés d’imageries regroupés sous le 
nom de PERICOLOR. 


le produit présenté ci-dessus : 


référence 102 du service-lecteurs (p. 


Le choix d’une gamme 
PÉRICOLOR 100. 
256 x 256 visu N et B. 
PERICOLOR 200. 
512 x 512 visu N et B. 
Fonctions locales intégrées. 


Mémoire 


Mémoire 


PÉRICOLOR 1000. Système interactif de 
traitement d'image couleur, nombreux logi- 


ciels d'applications disponibles. 


PÉRICOLOR 2000. Système haut de gam- 


me, multiprocesseurs. 


HISTOPÉRICOLOR. Système autonome 


d'analyse d'image de microscope. 


SCINTIPÉRICOLOR. Système de traite- 


ment d'image médicale en scintigraphie. 


PÉRICOLOR 5000. Terminal graphique 


haute résolution N et B. 


NOUVEAU 


PÉRICOLOR 6000. Terminal graphique 


couleur interactif et intelligent. 


Un nom. Des images. Du savoir-faire. 


d'image 


d'image 


151) 


PARAGRAPHE 


N° 216 / 10 sept. 1984 ACTUALITÉ 


Phénomène propre à Grenoble : l'essaimage 


de La Télémécanique, via Sems, sur la Zirst de Meylan 41 
Hewlett-Packard s'agrandit en Rhône-Alpes 

pour confirmer son implantation en France 46 
Salon micro-informatique à Francfort 47 
Chez Prime : deux nouveaux venus dans la série P 50 48 
Une nouvelle version de MDBS III 48 
Onyx a annoncé deux nouveaux supermicros sous Unix 49 
En marge de la NCC : visite à Dysan, Shugart-Optimem, 

Envision et Integrated Automation 50 
POINT DE VUE 

Les entreprises de logiciel pour micro-ordinateurs 

aux États-Unis. La réussite et l'échec 52 


les deux supermicros de la série 5012 d'Onyx, 
récemment introduits en France, sont destinés 


au marché du développement de logiciel et JURIDIQUE 


Fe Ta AIRes AnRe Contrat de fourniture de matériels informatiques : 


les obligations des parties 57 
EN DIRECT DES USA 
Panorama des Ram dynamiques 256 K bits : 
grande capacité et fonctionnalités nouvelles 61 
Accord AMD/LSI Logic sur les réseaux 
prédiffusés et personnalisés 64 
Réseaux locaux : la bataille entre S Lan et Cheapernet 66 
ETUDE 
Non visible au Sicob : l'ordinateur optique 
ou l'information à la vitesse de la lumière 81 
La CAO sur micro-ordinateurs : 
à l'heure des leurres, des heurts et des bienheureux 87 
Intelligence artificielle : les principes fondamentaux 
des systèmes experts 113 
PERIPHERIQUE 
| in ; . Les lecteurs de cartes magnétiques. 
e domaine d'emploi et les conditions re .. Ê 92 
d'utilisation de la carte magnétique l partie : les méthodes de codage 
lui confèrent des contraintes particulières 
analysées dans l'étude de la page 92. APPLICATION 
Réalisation d’un décodeur Antiope. 
I. - Partie matérielle 97 


PAGE 4 — MINIS ET MICROS N° 216 


COMPOSANT 


Panorama des circuits et coprocesseurs 
pour calcul arithmétique 107 


RUBRIQUES 


[] bibliographie: 34 [] mémofiches: 35 [] calendrier et 
manifestations : 37 [] « minis et micros » a noté pour vous : 57/66 
[] sociétés : 45 [1] nominations : 45 [] nouveaux produits: 123 
[] rappels d'électronique : 133 [1] répertoire des annonceurs : 150 
[1 bulletin d'abonnement et cartes service lecteurs : 151 


Le présent numéro comporte, entre les pages 68 et 77, un encart broché de 8 
pages non foliotées. 


La loi du 11 mars 1957 n'autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article 41, d'une part, que « les copies ou 
reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, 
d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemples et d'illustration, « toute représentation 
ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur où des ayants droit ou cause, est 
illicite » (alinéa 1°" de l'Art. 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, 
constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal. 


MINIS + 
MICTOS 


informatique electronique 


NEUVIÈME ANNÉE 
éditeur : Jacky Collard 


RÉDACTION 


rédacteur en chef 

Roger Carrasco 

rédacteur en chef adjoint 
Annie Garnier 

rédacteur 

Christian Cathala 

assistante 

Isabelle Brault 

secrétaire de rédaction 
Pierrette Thérizols 

assistée de 

Fabienne Degasne 

conseil de rédaction 

Maurice Baconnier/Jean-Michel 
Bernard/Jean-Marc Chabanas/ 
Xavier Dalloz/Roland Dubois/ 
Pascal Monnier 

ont collaboré à ce numéro : 
Stan Baker/Lucie Barbier 
Jean-Michel Bernard/François 
Cinare/Hervé Dornic 


Roland Dubois/Dominique Girod 


Pierre Jouvelot/Jean-Pierre Lamoitier minis-micros 
Daniel Le Conte des Floris . _— 
Philippe Lorrain/Robert Miquel ones . 


Hervé Piquant/Violaine Prince 
François Sartre/Michèle Sauvalle se 
Bruno Varale publications 


PROMOTION 


secrétariat 
Marie-Christine Legrand 


Rédaction - publicité 
petites annonces - abonnements 


5 place du Colonel-Fabien 
75491 Paris Cedex 10 


Tél. (1) 240 22 01 
Télex rédaction : 214 366 F INFTEST 
Télex publicité : 230 589 F EDITEST 


PUBLICITÉ 


chefs de publicité 
Sylvie Cohen-Haumont 
Françoise Lamblin 


assistante BELGIQUE 
Michèle Métidji 3, avenue de la Ferme-Rose - 1180 Bruxelles 
SUISSE 


19, route du Grand-Mont 
1052 Le Mont-sur-Lausanne 


CANADA (abonnements) 


LMPI 4435, bd des Grandes-Prairies 
Montréal - Québec HIR 3N4 


PETITES ANNONCES 
Yvonne Bataille (1) 240 22 01 


ABONNEMENTS 


Eliane Garnier 

assistée de 

Christine Borello/lrène Duhaut/ 
Myriam Hasseine/Denise Renier 


© « minis et micros », Paris 


Conception graphique 
Graphic and Co 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 5 


Pourriez-vous encore vivre sans ordinateur £... 
Pour répondre à l'omniprésence de l'informatique 
RP.S. s'est spécialisé dans la fabrication de mémoires 
magnétiques compatibles avec toutes les marques d'ordina 
teurs : disquettes, bandes, disques rigides... 
L'importance des moyens financiers investis en recherche 
et développement par le groupe RHONE-POULEN 
alliée à la technologie d'avant-garde de R.P.S. en matière 


PRE 


SEURS DE LA 


L 


d'enregistrement magnétique, a permis la mise au point de produits pour l'informatique 
totalement fiables. 
La fiabilité des mémoires pe R.P.S. va bien au-delà des normes impo- 
sées par les plus grands constructeurs d'ordinateurs. 
Aujourd'hui, R.P.S. est, à l'échelon international, un label de qualité pour tous les . 
professionnels de l'informatique. 


La mémoire informatique professionnelle. 
Rhône-Poulenc Systèmes. Tél. : (1) 291.70. 


RHÔNE-POULENC SYSTEMES 


IS 


parallèles 


liaisons 
ries 
. SBX 


# 
niveaux 
interrup. 
et sources 


compteurs 


BUS 
… 


Le” 


L' 
. 
* distribué par: A2M (3) 954 91 13 / GENERIM (6) 907 78 78 / MICRONKX (3) 950 70 07 “6 


< 


+ 
,256 Ko ROM 


à CNT + À 
64 Ko RAM GT SZ 

+ ° < À » eV, ? 
64 Ko ROM © Ce PA 


EIS s farolibantes c 


+ 8085 à 4,9 MHZ, 


+ 4 RS 232 compatibles modem ou boucles de 
courant, 


2 SBX, pour 4 RS 232 supplémentaires, 
10 E/S parallèles, 
TE 2 contrôleurs 8259, 
3 x 16 bits 6 compteurs 16 bits + 1 x 14 bits, 
RE RIRE PSE PP 32 Ko RAM double accès, 
Mio 3 socles pour 16 Ko ROM/16 Ko RAM ou 31 Ko ROM, 
jusqu’à 16 Mo COMPLÈTEMENT COMPATIBLE SBC 544. 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 104 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 8 — MINIS ET MICROS N° 216 


OLIVETTI PRÉSENTE LES ORDINATEURS PERSONNELS EUROPÉENS 


ETLICITCE ur 
MER He De Fée pas KE | # ". ul “ 
LR LE Et EX A Ge À AG 


DOCILES ET COMPATIBLES 


Vous ne les connaissez peut-être pas. Mais les 
nouveaux ordinateurs personnels Olivetti, eux, vous 
connaissent déjà, savent quels sont vos problèmes et 
comment les résoudre. 

Olivetti, premier constructeur informatique européen, 
a mis dans ses ordinateurs personnels toute l'expérience 
acquise auprès de milliers d'entreprises européennes dont 
les besoins et les attentes ont servi de base à la mise au 
point des solutions Olivetti. Ainsi sont nés les nouveaux 
ordinateurs personnels européens Olivetti. 

Le matériel et le logiciel sont compatibles avec le 
standard du marché, mais les ordinateurs personnels 
Olivetti vont bien au-delà de la simple compatibilité : ils 


É DÉS | | 
< / / 
LE S &° / / 
olive LE Es 


toutes précisions : réf. 105 du service-lecteurs (p. 151) 


sont plus rapides dans le traitement des données; des , 
textes et des graphiques et en assurent une meilleure / 
lisibilité à l'écran. 2 
La richesse de la gamme permet d'évoluer vers la 
configuration la plus appropriée aux besoins de ‘ 
l'entreprise. Les nouveaux ordinateurs personnels © 
Olivetti peuvent communiquer entre eux, avec / S 
d’autres ordinateurs et serveurs de bases de / 
données; ils peuvent aussi s'intégrer aux 
réseaux de communication de l'entreprise. SA < 
Olivetti: les ordinateurs personnels / qd" S p: 
professionnels. L’alternative / Nu Le) . 
européenne. ” Ce 


Gi OPE 


olive 


DM 5305 


211PN0 1a1191Y / VE 


DY 450 


ante mar uerite moyenne vitesse 
s es caractéristiques eta | 
ite DY 450 (CO 


L'impriman 


qui dernandent une 


«Aisting” assure UNE 
(a) documents non 
cps en 


0 est totalement (eo) 


arguerite standaf 


L'imprimante DM 58 
tri 


les imprimantes a m 
DIABLO, NEC, OLIVETTI et ma 


(QUME, 


tions et les m 


mêmes OP 
primantes 


pM 580 : deux Im 


S  OPE stand 506 
aicoB 1984 pERI TECHNOLOGIE stand 412 


RI 


l'une des 
é. Cette 
ande variête 
unications, 


texte, comm 


parti. 


ale. 
jelle 136 colonnes; 
ession et 00 cps en tabulatiOn 
texte standard 480 CPS); 


ue; 
mpr ement; 
_ Sjlencieuse: 

_ fracteur à picots réglable incorpore; 


- compatible M PC ou EPSON; 
_ interface 32 CoU centronics; 


À dentiques à a 
r de papier 80 colonne 


AS des platane 
tel 0116660631 


NOUVEAU : CHAQUE MOIS, UN CAHIER APPLE - UN CAHIER IBM 


ATEUR 
nneL_ 


Sicob 84 : vaut-il encore la visite ? 

Mike Greenly : mes aventures sur le réseau 
27 soi-disant _< portables » 

Initiez-VOuS_ aux graphiques de gestion 


Bancs d ‘essai : . Wordstar, blivetti M 24, 
Open Access 


Voici l1BM- -AT 
annoncé à Dallas il Y à à dix x jours 
Notre dossier exclusif, en page 20 


O 
Ne 8 chez votre marchand 
de journaux 


Pour toutes 

précisions su 

PA r la société | 

GE 12 — MINIS ET MICROS N° 216 NN. 


référence 
107 du service-lecteurs (p. 151) 


TANDON FAIT 


FLOPPY 1/2 HAUTEUR TM 65 


Diviser par deux les dimensions, c'est doubler la capacité 
de mémoire pour le même espace, c'est aussi gagner en facilité 
d'intégration. Le TM 65 1/2 Floppy ne fait que 42,6 mm 
d'épaisseur (200 x 149). Tout en offrant d'excellentes perfor- 
markes. C'est le moins qu'on puisse attendre de TANDON, 

\ leader mondial en disques souples 5" 1/4. 
Re =] e Capacité 0,50 Mo, 1 Mo. + Entraînement direct pour une 
meilleure tenue du moteur dans le temps et une consommation 
faible. + Faible taux de fluctuation.  Ejection automatique de 
la disquette. + Carte électronique avec moins de composants 
d'où une grande fiabilité et une faible consommation. 

e Temps de déplacement piste à piste Lis 

e Silencieux (il le doit à sa conception) 


LES CHOSES 


DISQUE DUR 1/2 HAUTEUR TM 252 


Le TM 252, lui aussi, trouve place partout facilement 
avec ses 44,5 mm d'épaisseur (205,2 mm x 149,4 mm). 
e Brillant, il gagne sur le temps de positionnement des têtes 
qui devient très court, autorisant un accès rapide à ses 10 Mo. 
e Equipé d'interface standard de l'industrie, il est aussi 
compatible au standard ST 506. 
Pour le service Après-Vente par contre, TANDON ne fait pas 
les choses à moitié; pour le TM 65 il est assuré en France 
par Technology Resources et pour le TM 252 directement 
par le fabricant, en Angleterre. D'où une sécurité et un gain 
de temps fort appréciables. 
Leurs prix? Non TANDON n'a pas pu les couper en deux. Mais 
ils sont tellement intéressants qu'on pourrait, presque, le croire. 

TANDON est distribué 


TANDON 
TM65 


TANDON 
TM 252 


exclusivement par Technology 
Resources SA, 114 rue Marius-Aufan, 
92300 Levallois-Perret. Téléphone: 
(1) 757.31.33. Télex: 610657. 

2 Télécopie: /57.98.67. 


landon 


LUNLP}IY<T OULLO(I 


réf. 108 du service-lecteurs (p. 151) 


Pour toutes précisions : 


d'extension ul 


Ilfaut conclure: 
€ Standards à tous les niveaux 
e Support logiciel 
© Adaptation aux futurs 
composants 
© Acces à tous les niveaux 
d'intégration pour r 


ces V4: 


Ici: disquette 5 pou 


Utiliser le système d'explo 
multi-utilisateurs stan 
l'industrie: 


Pour un OEM, choisir 
un système UNIX* n'est 
jamais une décision facile. 
Pour la plupart des appli- 
cations multi-utilisateurs, 
vous ne pouviez jusqu à 
présent faire votre choix 
qu'entre un supermini de 
hautes performances et 


de coût élevé, et un micro 
traditionnel. Ce qui 

débouchait rarement sur 
une solution satisfaisante. 

Aujourd'hui, vous avez 
une autre alternative. 
Lévolution des systèmes 
selon Intel a engendré une 
nouvelle race de systèmes 
CONÇUS pour répondre aux 
besoins actuels et futurs 
des OEM. 

Cette nouvelle race 
s appelle Supermicro 310. 

Le Supermicro 310 
d'Intel est un «Système 
Ouvert». Vous serez libre 
de le personnaliser et de 
le faire évoluer, grâce 
au MULTIBUSM, pour in- 
tégrer la nouvelle tech- 
nologie VLSL. Tout en 
protégeant votre inves- 
tissement. Tout en dispo- 
sant de la puissance 
souhaitée. Au prix qui 
vous convient. 

Le haut niveau de per- 
formance du 310 est dû à 
notre puissant MICrOPrO- 
cesseur iAPX 286. Lors- 
que vous associez celui-ci 
à Xenix*, système d’ex- 
ploitation compatible 


UNIX, le résultat est imbat- 


table. Et le produit est dis 
ponible dès aujourd'hui. 
Selon Intel, voilà un 
bon exemple de sélection 
naturelle: deux technolo- 


*UNIX est une marque de Bell Labs 
* Xenix est une marque de Microsoft 


gies qui réussissent, évO- 
luant séparément pour 
former ensemble le Super. 
micro 310. 

Et pour l'OEM, nous 
pensons que ce sera un 
choix normal. Une sélec- 
tion naturelle. 

Si vous voulez savoir 
comment le Supermicro 
310 peut vous aider, 
complétez simplement 
le coupon ci-dessous. 


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N° 1 MONDIAL 
DU MICROPROCESSEUR 


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Orange 


— 


référence 109 du service-lecteurs 


| Nom 


| Société 
| 


| Fonction 


| Adre CE 


Application 


Retournez à: 

Intel corp. Dépt MARCOM 

5, place de la Balance - SILIC 223 
|o 4528 RUNGIS CEDEX 

— J 


286/310 Xénix (MM.) 


151) 


(p- 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : 


A qualité supérieure 
achetez Français 


ÉD : 
APRES | Morse 
CS 


Terminaux Imprimantes Visualisation 1 See 


Adresse postale : B.P 53 - 77312 Marne-la-Vallée - Cedex 02 . 
Al. : _ Télov: Souhaite [] recevoir une documentation O1 TIV 180 
Tél. : (6) 005.91.50 - Télex: SAFTIV 600 994 F E üho dérionstdt Q TIV 90 


Adresse 


PSI 900 

e Z80A 

e KOS* et CPM 

e Disque dur 40 Mo 

e 256 Ko RAM 

e Application serveur et composeur VIDEOTEX 
e Réseau local KOBUS** 


PSI 988 

e 8088/8087 (en option) 

e MSDOS CCPM86 

e Disque dur 40 Mo 

e Interfaces industrielles 16 bits 

e Compatible matériel et logiciel IBM PC 
e Réseau local ETHERNET 


PSI 9068 

e 68000/Z80A UNIX 

e Disque dur jusqu’à 80 Mo 

e Jusqu'à 2 Mo RAM 

e Jusqu'à 10 utilisateurs possibles 


Tous les micro-ordinateurs PSI 
peuvent comporter une sauvegarde 
par disque amovible SYQUEST 


* KOS : Kontron Operating System 
** KOBUS : Réseau local Kontron 


Les familles de 
micro ordinateurs PSI 


PSI 900, 


PSI 988 et 
ON | PSI 9068 


-  ; Pre pe 
 HÉRRRS 


à 
© 
ê 
è 
È 

8 


AN ELECTRONIQUE* «SR 


AS 


B.P. 99 - 6, rue des Frères Caudron 
78140 Vélizy-Villacoublay -Télex : 695 673 - Tél. (3)946.97.22 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 111 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 17 


BUS VME ET PLESSEY MICROSYST EMS 
UN MARIAGE HEUREUX. 


S i vous désirez travailler dans le plus 
prometteur des nouveaux standards, 

sachez que Plessey Microsystems peuttout vous 

procurer en VME. 

Cartes, logiciels et support technique, rien ne 

manque au catalogue. Avec, en plus, la garan- 

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Cartes CPU 

Pour construire vos systèmes, vous disposez de 

cartes processeurs aux caractéristiques impres- 

sionnantes. Jugez-en : 

e 10 MHz 68000, 512 K(o) de RAM et 128 K(o) 

d'EPROM. 

e 512 K(o) de RAM à deux ports. 

e MMU, DMA, mémoire virtuelle. 

e entrée/sortie série multiprotocole à 3 ports 

série. 

e entrée/sortie parallèle bidirectionnelle de 

24 bits. 

e contrôleur de disquette, horloge temps réel, 

sauvegarde sur piles. 

° .… 

Mémoires 

Complétez vos systèmes par nos mémoirestelles 

que : 

e des modules parité jusqu'à 4 M(o) de RAM et 

270 ns de temps d'accès. 

e des modules ECC jusqu'à 3 M(o) de RAM et 

300 ns de temps d'accès. 

e des CMOS EPROM jusqu'à 256 K{o) sur sup- 

ports JEDEC. 

e des CMOS jusqu'à 128 K(o), temps d'accès de 

140 ns avec piles de sauvegarde. 

Contrôleurs, graphiques et entrée/ sortie 

Le catalogue VME de Plessey comporte égale- 

ment : 

e contrôleurs Winchester et disquettes. 

e contrôleurs SAS intelligents. 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : 


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sJCOB OEM 


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Plessey Microsystems - BP 74 
7-9, rue Denis Papin 
78194 Trappes Cedex 
Téléphone : (3) 051.49.52 
Télex : 696 441 


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e cartes graphiques à 16 couleurs. 
e cartes entrée/sortie série à 6 canaux. 


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Une large gamme de micro programmes et de 
logiciels complètent l'ensemble. 

e moniteur/debugger en EPROM. 

e IDEAL : assembleur éditeur en EPROM. 

e compilateur-interpréteur BASIC et FORTH. 
e COHERENT, système d'exploitation compa- 
tible UNIX, mono ou multi-utilisateurs. 

e PSOS système d'exploitation temps réel multi- 
tâche en EPROM. 

VME et Plessey 

Au plus doué des nouveaux standards, Plessey 
Microsystems apporte aujourd'hui la fiabilité de 
toutes ses fabrications et sa capacité de produc- 
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92606 Asnières Cedex - Tél. : (1) 791.44.44 


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Bhies Larmac Pruu p, 23 
heu 


extraordinaire, une disquette était 
défectueuse, nous la remplacerions 
par deux disquettes Inmac Plus ! 


e le fameux ‘‘T-Switch”” qui vous 
permet de dispatcher vos signaux 
entre vos ordinateurs, modems, 
imprimantes et terminaux sans per- 
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l’essai sans risque gratuit. Vous 
commandez, vous essayez pen- 
dant 30 jours et si vous n'êtes 

pas satisfait à 100%, vous nous 
demandez de reprendre ou 
d’échanger. Vous ne courrez donc 
aucun risque à commander chez 


T-Switch 
Traitement 
de texte 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 113 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 19 


J 


1à] 


| UNIX 


ISMES DE BASE 
CAGE DE COMMANDE 
UTILISATION 
Humberto Lucas 

Bernard Martin 
Georges de Sablet 


PROGRAMMATION EN 
ASSEMBLEUR 6809 
Par Bui Minh Duc 
380 pages, 


158 F 


Voici un excellent ouvrage pour tous 
ceux qui s'intéressent à l'informati- 
que industrielle. L'auteur développe 
étape par étape, au moyen d'exem- 
ples, les principes de traitement des 
informations au niveau machine 


UNIX 
Mécanismes de base, 
langage de commande, 
utilisation 


Par H. Lucas, B. Martin et G. de 
Sablet 


204 pages, 98 F 


Le présent ouvrage ne se limite pas à 
l'utilisation pratique du système, 
mais, en expliquant les mécanismes 
de base de UNIX, permet d'aborder, 
sans difficulté, l'ensemble des systè- 
mes de la famille: XENIX, ZEUS, 
IDRIS, MOS, SOL, etc. D'autre part, la 


Veuillez m adresser 1 exemplaire de : * 


LVALO 


1 


multiplicité des exemples commentés 
permet de considérer cet ouvrage 
comme un guide de l'utilisateur pour 
la manipulation des commandes et de 
l'éditeur de textes. 


LE SYSTÈME 
D'EXPLOITATION SOL 
Par l'AD.I. (Agence de l'infor- 

matique) 


Volume 1 
108 pages, 


- Présentation 
100 F 


Volume 2 - Utilisation 


288 pages, 190 F 


Volume 3 - Programmation 


296 pages, 210F 
SOL est un système d'exploitation de 
la famille UNIX qui tend à s'imposer 
comme standard pour les mini et mi- 
cro-ordinateurs. 


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ASSEMBLEUR 6809 (PROGRAMMATION) (8546) .. 158 F 


ou LIBRAIRIE EYROLLES : 


LE SYSTÈME 
D'EXPLOITATION 


MS-DOS 
Versions 1 et 2 


Par R. Politis et B. Vanryb 


216 pages, 120 F 


Structure, utilisation, liste des com- 
mandes et utilitaires même les plus 
sophistiqués comme EDLIN ou LINK 
avec nombreux exemples. Mini bancs 
d'essai des principaux logiciels dis- 
ponibles sous MS/DOS 


LE MICROPROCESSEUR 


68000 ET SA 
PROGRAMMATION 
Par P. Jaulent 
184 pages, 147 F 
Sans négliger l'étude « matériel » 


l'auteur, ingénieur responsable de 
Formation, s'est intéressé à l'aspect 
« logiciel » en développant tout parti- 
culièrement les instructions de haut 


= 
= 


UNIX (8548). 98F F 
SYSTÈME SOL 61, bd, St-Germain 75240 Paris Cedex 05 
VOLUME 1 (8530) 100 F 
VOLUME 2 (8531).. 190 F 

] VOLUME 3 (8532)..210F kom 

MICROPROCESSEUR 68000 (8549).. 147 F 

O) MICROPROCESSEUR 6809 (8612). 200F ADRESSE 

} MICROPROCESSEURS 8086/8088 . (8511)... 130F 

SYSTÈME MS-DOS (8512).. 120F 


* Cocher la case correspondante 


Port en sus 12 F - Par ouvrage supplémentaire 


Pour toutes précisions sur la société ou 


2,50 F. 


le produit présenté ci-dessus : 


niveau comme : LINK, UNLK, CHK, 
TAS.. La présence de nombreux 
exercices de programmation SIMU- 
LES font de ce livre un outil de travail 
remarquable. 


LE MICROPROCESSEUR 
6809 
Ses périphériques et le 
processeur graphique 
9365-66 


Par C. Dardanne et J. Boules- 
teix 


304 pages, 200 F 


Organisation matérielle, architecture 
interne, modes d'adressage, jeu 
d'instructions. Possibilités logiciel- 
les: interfaces de la famille 6800/ 
6809, interfaces propres à la famille 
6809. Processeur graphique EF 
9365/66. Utilisation dans un environ- 
nement microprocesseur 6809 


MICROPROCESSEURS 


Architecture 

et programmation, 
coprocesseur de calcul 
8087 

Par J.M. Trio 

232 pages, 130 F 
De nombreux exemples illustrent de 
façon progressive, non seulement la 
syntaxe employée par l'assembleur, 
mais aussi la technique de program- 
mation : utilisation de la pile pour les 
variables locales, liaison avec les lan- 
gages évolués, appel à un système 
d'exploitation, technique d'interrup- 
tion. 


référence 112 du service-lecteurs (p. 151) 


Le micro-ordinateur professionnel d'ICL. 


NOUVEAU : MODÈLES 16 BITS, ET ÉCRAN COULEUR. 


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DE LUN DES PREMIERS CONSTRUCTEURS 
MONDIAUX D'ORDINATEURS 
AUX BESOINS DES INDEPENDANTS, 
ARTISANS, COMMERCANTS ET PME/PMI. 


Le micro-ordinateur mono/ 
multiposte professionnel d'ICL, 
répond aux besoins de tout un 
ensemble de créneaux d'activités. 

Fonctionnant aussi bien en 
système autonome, qu'intégré 
dans l'environnement d'un site 
central, il est distribué sur l'en- 
semble du territoire national par 
un réseau de partenaires sélec- 
tionnés pour leurs compétences 
professionnelles en matière de 
gestion et d'informatique. 

ICL (International Computers) 
conçoit une gamme complète de 
systèmes informatiques répondant 
aux besoins les plus diversifiés. 

Le micro-ordinateur profes- 
sionnel 16 bits, représenté ici, est 
l'expression de la conception 
d'ICL, premier constructeur euro- 
péen d'une informatique fondée 
sur la décentralisation, la coopéra- 
tion et le dialogue de tous les types 
de systèmes au sein de réseaux. 


—_____— D 
Modèle 16 Modèle 36 
(16 bits) (16 bits) 
Mémoire RAM 
mini 256 Ko 256 Ko 
maxi 1.024 Ko 1.024 Ko 
Disquettes 2x764 Ko 1x764 Ko 
Disque dur 
mini 10 Mo 
maxi 20 Mo 30 Mo 
Microprocesseur 
INTEL* 8088 8088 
monochrome(s) 
Écran(a) ou couleur(s) 
Multi-utilisateur 
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* Personal Basic, Mercure 


*8088 est une marque déposée de INTEL Corporation 
‘Personal Basic est une marque déposée de Digital Research 


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référence 115 du service-lecteurs (p. 


présenté ci-dessus : 


le produit 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 116 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 22 — MINIS ET MICROS N° 216 


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nouveau clavier DIN, regardez son écran ori- 
entable et anti-aveuglant... vous êtes en con- 
tact direct avec la qualité et le confort. Plus 
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l'ergonomie. 

Le 925E est en outre muni, dans un encom- 
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mante tampon, de cinq touches de fonction 
additionnelles et d'une carte graphique en 
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TOUCHE NOS PRODUITS: 

NOTRE NOUVEAU NOM. 


En temps normal, vous ne pourriez pas faire confiance 
à un produit dont le nom ne vous est pas familier. Mais, 
bien que nos produits portent tous un nouveau nom, ils 
reflètent néanmoins une tradition de qualité et de fiabilité. 

En effet, auparavant GENICOM était la division Data 
Communication Products de GENERAL ELECTRIC. Main- 
tenant qu'elle est une entreprise autonome, GENICOM va 
continuer à offrir la même gamme de produits développée 
du temps de GE...avec une seule différence: son nom 

Notre gamme GENICOM 3000, par exemple, continue 
à offrir les performances tant appréciées des utilisateurs 
et la souplesse de conception que les constructeurs, distri- 
buteurs, détaillants et fournisseurs recherchent tellement. 
Vitesse allant de 40 à plus de 400 caractères/seconde 
Possibilité d'imprimer en Q.T.D. (Qualité traitement de don- 
nées) ou en Q.C.A.(Qualité courrier approchée). Impression 
multi-couleurs. Graphisme. Choix entre plusieurs polices 
de caractères. En un mot, le “Know-How” américain. 


GENICOM - 


Bien sûr, nous offrirons également les téléimprimantes 
2000 ainsi que les imprimantes/ligne à matrice 4000 qui 
apparaîtront prochainement sur le marché. Vous vous aper- 
cevrez que nous proposons la même gamme complète de 
produits que lorsque nous étions une division de GE. Nous 
avons conservé notre personnel compétent, nos installa- 
tions, et notre réseau de service international. 

Mais, surtout, nous prenons un nouvel engagement à la 
perfection. Ainsi, tout en continuant à servir nos clients 
actuels avec des produits qui ont fait leurs preuves, comme 
la gamme 3000, nous avons l'intention d'introduire de nou- 
veaux produits et de nouvelles technologies afin de répondre 
à la demande sans cesse croissante. 

Chez GENICOM, nous avons changé de nom et avons 
l'intention de changer l'avenir avec des innovations et des 
produits de qualité tels que 
ceux sur lesquels vous 
avez toujours pu compter. 


Contactez-nous: GENERAL ELECTRIC TECHNICAL SERVICES COMPANY, INC. 42, Avenue Montaigne, 75008 Paris, (1) 723.55.94 
ou le Distributeur Agréé le plus proche: FEUTRIER: Suresnes (1)772.46.46; Bordeaux (56)39.51.21; Toulouse (61) 62.34.72; Nantes (40) 48.09.44; 
Carnoux (42)82.16.41; Brest (98)28.03.03; St-Etienne (77)74.67.33; Rennes (99)51.13.11; Vandoeuvre (8)351.24.44; G.E.I.S. Paris (1) 657.14-22; 
G.E.LS. Bruxelles (2)511.07.40; EURADIX Paris (1)654.42.00; INDATA Bruxelles (2) 721.20.90 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 118 du service-lecteurs (p. 151) 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 119 du service-lecteurs (p. 151) 


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synchronisé (SYNC), vous donne 
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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 120 du service-lecteurs (p. 151) 


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de 36 Mo, un lecteur-enregistreur de disques souples d’1 Mo, 5 
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construit à base de cartes P VME hautement fiables et offre dans son 
habillage standard des emplacements pour extensions. 

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Berkeley supporte les langages Pascal et C. Des logiciels d'assemblage 
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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 121 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 29 


&B birpéoub 621 


QUESTIONS 
D'AUJOURD'HUI ? 


REPONSES 
AU SICOB. 


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DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 
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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 31 


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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 33 


BIBLIOGRAPHIE 


Mathématiques 
pour micro-informatique 


par W. Barden (un volume de 110 pages au 
format 14,8 x 21 cm). Prix : 65 FF. 


Si vous n'y connaissez rien en système binaire, 
cet ouvrage sera le bienvenu sur votre table de 
travail. Les opérations de base, les conversions 
Ascii, les nombres en virgule flottante sont 
autant de sujets abordés d'une manière simple 
et pragmatique. 


Le fonctionnement 
des microprocesseurs 


par Ch. M. Gilmore (un volume de 135 pages 
au format 14,8 x 21 cm). Prix : 70 FF. 


Un peu d'électronique à l'usage des 
informaticiens. « L'avant-programmation », 
comme l'appelle l'auteur, commence à 
l'intérieur du système par la connaissance de 
l'élément de base : le microprocesseur. Ne 
cherchez pas de comparaisons d'instructions 
ni de vitesses selon les puces utilisées, ici 
l'architecture générale est l'unique thème 
abordé et articulé en plusieurs phases : UC, 
mémoires, E/S, jeu d'instructions et enfin le 
B.A.BA de la programmation. 


Le Basic 
bien programmé 


par A.P. Stephenson (un volume de 110 pages 
au format 14,8 x 21 cm). Prix : 65 FF. 


Un de plus ! Sur le marché, les ouvrages 
traitant du Basic doivent dépasser la 
quinzaine. Ce petit dernier n'a rien de plus que 
ses concurrents. ni de moins. Instructions, 
boucles et sous-programmes, données et 
tableaux, mots-clef sont les principales parties 
de ce livre qui s'adresse aux tout débutants. 


Basic Microsoft 
et Basic Ansi 


par M. Maiman (un volume de 170 pages au 
format 14,8 x 21 cm). Prix : 80 FF. 


Les deux formes de Basic les plus utilisées 
sont ici exposées clairement pour les 
débutants. Après les généralités sur le Basic et 
la programmation, l'auteur enseigne une 
technique de programmation basée sur 
l'exemple et son analyse. Le traitement 
graphique est abordé avec la prudence 
nécessaire et illustré d'exemples sur HP85 et 
en Basic 80. 


Editeur : ces quatre ouvrages sont édités 
par Dunod qui inaugure une nouvelle 
collection « Microdunod » et dont le pompeux 
slogan est « la micro version pro » : tout un 
pro..gramme ! 

Dunod, 17, rue Remy-Dumoncel, BP 50, 
75661 Paris Cedex 14. 


Programmer en Lisp 


par H. Farrenry (un volume de 120 pages au 
format 15,5 x 22 cm). Prix : 68 FF. 


Editeur : Masson, 120, boulevard Saint- 
Germain, 75280 Paris Cedex 06. 

Initier au Lisp et à la programmation en 
général est le but atteint par cet ouvrage. Les 


PAGE 34 — MINIS ET MICROS N° 216 


fonctions primitives les plus utiles sont 
décrites avec, en fin de volume, quelques 
exemples d'un intérêt ludique certain. 


Lisp mode d’emploi 


par Christian Queinnec (un volume de 322 
pages au format 15 x 24 cm). Prix : 160 FF. 


Editeur : Eyrolles, 61, boulevard Saint- 
Germain, 75240 Paris Cedex 05. 


Beaucoup plus complet que le précédent, ce 
livre s'adresse à un public averti dans le 
domaine informatique. Ici, toutes les fonctions 
du langage sont décrites et on apprend à 
concevoir des petits systèmes. Le second 
volume à paraître promet d'être franchement 
trapu ! 


Initiation 
à la programmation 


par Claude Delannoy (un volume de 177 pages 
au format 15,5 x 22 cm). Prix : 90 FF. 


Editeur : Eyrolles, 61, boulevard Saint- 
Germain, 75240 Paris Cedex 05. 


Claude Delannoy est déjà l'auteur d'une demi- 
douzaine de parutions traitant du sujet 
informatique. Cette dernière est destinée « aux 
programmeurs en herbe ou confirmés ». Cette 
cible paraît un peu floue car bien souvent « les 
initiés » ont utilisé un langage dont ils 
connaissent les instructions de base (qui 
expliquent le déroulement du programme). De 
la même manière, les néophytes sont dans la 
plupart des cas intéressés par un langage pour 
obtenir des résultats concrets et rapides. De 
plus, pas un organigramme n'est représenté 
dans ce livre (sauf en page de couverture !), ce 
qui reste l'abc de la programmation. Quoiqu'il 
en soit, les termes du langage informatique 
sont clairement définis et illustrés d'exercices 
résolus et d'exemples. 


Introduction 
à la programmation, 
tome 2 


par Gilles Clavel et Joëlle Biondi (un volume 
de 270 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 
100 FF. 


Editeur : Masson, 120, boulevard Saint- 
Germain, 75280 Paris Cedex 06. 


Ce second tome est intitulé « Structures de 
données » et fait suite à « Algorithme et 
langages ». Destiné à des étudiants de premier 
cycle des universités, cet ouvrage se lit 
comme un cours, sans exemples expliqués ni 
«pianotage » sur clavier. Néanmoins, les deux 
professeurs traitent des vecteurs, des chaînes 
de caractères, des variables dynamiques, de la 
récursivité et autres arbres d'une manière 
précise et magistrale. Pour affamés aux dents 
dures. 


Le dBase II 

sans embüûches 

par G. Grigorieff (un volume de 176 pages au 
format 15,5 x 24 cm). Prix : 115FF. 


Editeur : Eyrolles, 61, boulevard Saint- 
Germain, 75240 Paris Cedex 05. 


Si vous possédez un dBase Il, vous devez 
savoir que Asthon Tate (le concepteur de ce 


logiciel) n'a pas lésiné sur la documentation, 
décourageant ainsi de nombreux utilisateurs. 
Parti de ce postulat, l'auteur apporte la 
solution à tous ceux qui ont abandonné ou 
n'ont rien compris ! On aborde les instructions 
de base avec lesquelles l'utilisateur peut 
utiliser son dBase II. Quelques programmes 
d'application (simples) sont proposés pour 
faire entrevoir au lecteur les possibilités de 
son logiciel. Après lecture de cet ouvrage 
pratique, libre à vous d'attaquer le « pavé » 
livré avec la disquette, pour plus amples 
informations. 


Pratique de l’Oric-Atmos 
par Henri Lilen et J. Bénard (un volume de 
224 pages au format 21 x 29,5 cm). Prix : 
100 FF. 

Editeur : Editions Radio, 9, rue Jacob, 
75006 Paris. 


Résistance des matériaux 


collection « l'Outil Informatique », par B. 
Boumard et F. Lavaste (un volume de 96 
pages au format 19,4 x 29 cm). Prix : 78 FF. 


Editeur : Delagrave, 15, rue Soufflot, 75240 
Paris Cedex 05. 

A l'usage des ingénieurs et techniciens des 
bureaux d'étude. 


Quelques programmes 
sur. . 

Sharp PC 1500 et TRS 80 (PC2) Module 8K, 
en deux volumes, « production de viande » et 
« production laitière », par René Champy, 
(volumes de 83 et 100 pages respectivement 
au format 21 x 29,5 cm). 


Editeur : Institut technique de l'Elevage 
Bovin. 


Le langage Pascal 
ucsD 


par Jean-Claude Grattery (un volume de 224 
pages, au format 15,5 x 23 cm). Prix : 
100 FF. 


Editeur : Technique et Documentation, 
diffusion Lavoisier, 11, rue Lavoisier, 75384 
Paris Cedex 08. 


Mathématiques par 
l'informatique individuelle 


tome 4 « graphisme » par Hervé Lehning et 
Daniel Jakubowicz (un ouvrage de 112 pages 
au format 16 x 24 cm). Prix : 70 FF (ttc). 


Editeur : Masson, 120, bd Saint-Germain, 
75280 Paris Cedex 06. 


Virgule 64 


disquette et manuel d'utilisation du traitement 
de texte Virgule sur Commodore 64. 
Disponible chez Micro Application, 147, 
avenue Paul-Doumer, 92500 Rueil Malmaison 
au prix de 750 FF. 


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— la comptabilité Mercure : caractéristi- 


Micro-ordinateur 


8273 ques multidossiers et multivolumes. 

paie EU AN 26 professionnel Outre les programmes classiques de sai- 
De duree 01 DRM OU loisir sie, journaux, grand livre, balance, il 
Acceptat: OMA en réceptioi : 1, se 

Organisations Section leurs, cure + a permet le lettrage automatique, l'édition 
Sélecti registres avec WA et FD 4 H : 

externe DRE 0 _. pertes ie compte 
Dettes ee re Dieiee de dis , . . exploitation personnalisé ; 

et interne rer Sens Les écrans de visualisation sont soit du P P 


— Ja facturation stock Mercure assure la 
facturation directe ou différée, le journal 
des ventes, les statistiques de vente, 
l'inventaire en quantité et en valeur ; 


Contrôie du 8273 an réception et en transmission par ie modem 
Demsnde de transmission par le 8273 

Port de sortie d'ussge universel 

Port d'entrée d'usage universel 


type monochrome (24 lignes de 80 carac- 
tères plus une 25° ligne d'informations 
d'état) ou du type couleur (huit couleurs 


Sortie herloge de la boucle d'asservissement digitale de phase 
Entrée utilisée pour fournir la reconstitution des impuisions d'horloge en ssynenrone 
Alimentation + 5 Vi et masse 


Le logiciel de phase de résultat est sans 
doute le plus complexe. Pendant la phase 
de résultat, le 8273 avertit le processeur 
d'un résultat de commande. La phase de 
résultat est initialisée par une opération 
réussie ou par la détection d'une erreur. 
Certaines commandes, telles que lecture 
ou écriture des ports d'E/S, fournissent 
immédiatement des résultats. D'autres 
commandes, comme la transmission de 
trames, prennent du temps pour être exé- 
cutées complètement et leurs résultats ne 
sont pas disponibles immédiatement. 
C'est pourquoi ceux-ci sont fournis par 
des registres séparés afin de distinguer 
ces deux types de commande et éviter le 
déclenchement d'une interruption pour 
de simples résultats. Les résultats immé- 
diats sont fournis par le registre d'état. 
Toutes les commandes non immédiates 
sont relatives au transmetteur et au récep- 
teur. Les résultats de ces commandes sont 


et d'écriture 


© Fiche extraite de « minis et micros » n° 216 - SEPTEMBRE 1984 


[——— Bus interne des données 


—. 


—— cND 


Intertace modem 


Imerface processeur 


fournis respectivement par les registres 
Tx [/R ou Rx [/R. 

les commandes du 8273 

Le 8273 emploie cinq commandes diffé- 
rentes : initialisation/configuration, 
réception, transmission, Reset, com- 
mande de modem. 

Les commandes d'initialisation/configu- 
ration définissent les différents modes 
d'exploitation ; les commandes de récep- 
tion sont au nombre de trois (réception 
générale de toutes les trames, réception 
sélective de trames associées aux adres- 
ses de trames spécifiées, invalidation de 
réception) ; les commandes de transmis- 
sion sont aussi au nombre de trois (trans- 
mission de trame simple, transmission 
transparente d'un bloc brut de données, 
sans fanion, sans FCS, etc., transmission 
incomplète) ; les commandes du modem 
sont utilisées pour manipuler les ports À 
et B. 


d'avant-plan et de fond), avec clavier 
profilé conforme aux normes Din, inclina- 
ble et orientable (compatibilité mono- 
chrome totale). 


Les imprimantes connectables sont du 
type matriciel (120 cps/80 positions 
d'impression ; 120 cps/136 positions 
d'impression ; 200 cps/136 positions 
d'impression) ou du type courrier (60 
cps/136 positions d'impression ; 25 
cps/136 positions d'impression ; possibi- 
lité de feuilles volantes ou d'alimentation 
en continu bidirectionnelle). 


Les connexions à des ordinateurs hôtes se 
font en interactif ou par lots (ICL CO3, 
BSC 2780, etc.). 


logiciels 
Systèmes d'exploitation : CP/M, MP/M, 
Mercure, CCPM 86. 


Langages : M-Basic, Cobol, Microbol, 
Fortran, Pascal, PLI1. 


0 


Programmes d'application 

associés à Mercure 

Rappelons que Mercure est un système 
d'exploitation pour micro-ordinateur qui 
assure une gestion de fichiers directs, 
séquentiels, indexés multiclés. Il com- 
prend de nombreux utilitaires tels que tri 
paramétrable, aide à la mise au point, 
enchaînement des travaux, confidentia- 
lité de fichiers. Il est multi-utilisateur, 
multitâche. Parmi les programmes tour- 


nant sous Mercure, citons : 


© Fiche extraite de « minis et micros » n° 216 - SEPTEMBRE 1984 


— la paie Mercure : programme multi- 
entreprise. Les rubriques (1 à 999) sont 
paramétrables, ainsi que le journal. 


Système d'exploitation CCP/M 86 
CCP/M peut mener de front plusieurs tra- 
vaux distincts. Il présente les caractéristi- 
ques suivantes : système d'exploitation 
multi-utilisateur/multitâche ; environne- 
ment de consoles virtuelles ; compatibi- 
lité avec le système d'exploitation CP/M 
86 ; enregistrement automatique des sup- 
ports amovibles sur disque ; gestion des 
fichiers avec horodatage et protection par 
mot de passe ; manipulations diverses sur 
les fenêtres (juxtaposition, superposition, 
déplacement, déformation, etc.). CCP/M 
86 assure le fonctionnement simultané de 
plusieurs environnements de consoles 
virtuelles indépendants, chacune étant 
active sans interruption, soit pour deman- 
der à l'utilisateur des ordres, soit pour 
traiter une application. La console physi- 
que peut refléter, par simple pression sur 
une touche de fonction, toute console de 
premier plan. Les consoles virtuelles en 
arrière plan fonctionnent suivant deux 
modes : dynamique et conservé. Dans le 
premier cas, CCP/M 86, à chaque carac- 
tère reçu, met à jour une mémoire tampon 
et une image écran en Ram. En mode 
conservé, le résultat est stocké dans un 
fichier disque et, dans ce cas, l'utilisateur 
peut voir tout ce qui a été généré depuis 
sa dernière intervention. 


CALENDRIER 


17 au 21 
septembre 


18 au 21 
septembre 


19 au 28 
septembre 


25 au 28 
septembre 


2 au4 
octobre 


9 au 13 
octobre 


29 octobre 
au 1°" 
novembre 


13 au 16 
novembre 


13 au 17 
novembre 


14 au 18 
novembre 


29 novem- 
bre au 4 
décembre 


INFODIAL VIDEOTEX (Conférences et exposition sur les 
bases de données et le vidéotex) 
Paris - Palais des Congrès 


Renseignements : Convention informatique, 6, place de Valois, 75001 
Paris. Tél. (1) 261 46 21 


JOURNEES DE L'INSA (Présentation de matériel scientifi- 
que industriel de l'Insa) 
Villeurbanne 


Renseignements : Insa, bât. 705, 20, avenue A. Einstein, 69621 Villeur- 
banne Cedex. Tél. (7) 893 24 45 


SICOB (Salon international d'informatique, télématique, 
communication, organisation de bureau et bureautique) 
Paris - CNIT La Défense 


Renseignements : Sicob, 6, place de Valois, 75001 Paris. 
Tél. (1) 261 52 42 


CAMP 84 (Congrès et exposition consacrés à la CAO et aux 
applications de l'informatique graphique dans le manage- 
ment et la productivité) 

Berlin 


Renseignements : Chambre officielle franco-allemande de commerce et 
d'industrie, 18, rue Balard, 75015 Paris. Tél. (1) 575 62 56 


EXPOSITION DE MATERIELS DE TEST AUTOMATIQUE 
(Exposition et conférences sur les matériels et systèmes de 
test automatique) 

Paris - Palais des Congrès 


Renseignements : Network Events Ltd, Printers Mews, Market Hill, Buc- 
kingham, MK18 1JX, England. Tél. (0280) 815 226 


EXPOSITION INTERNATIONALE DE L'ELECTRONIQUE 
ET DE L'AUTOMATISATION 
Oslo 


Renseignements : Conseil norvégien de l'exportation, 88, avenue Charles- 
De-Gaulle, 92200 Neuilly. Tél. (1) 745 14 90 


COMDEX EUROPE (Salon de l'OEM informatique) 
Amsterdam 


Renseignements : The Interface Group, Rivierstaete, Amsteldijk 166, P.O. 
Box 7000, 1007 MA, Amsterdam, The Netherlands. Tél. 31-20-460 201 


COMPEC (Salon des petits ordinateurs et des périphé- 
riques) 
Londres 


Renseignements : Reed Exhibitions, Surrey House, 1 Throwley Way, Sut- 
ton, Surrey SM1 400. Tél. (01) 643 80 40 


ELECTRONICA (Salon international des composants et 
sous-ensembles de l'électronique) 
Munich 


Renseignements : Münchener Messe -und Ausstellungsgesellschaft mbH, 
Messegelände, Postfach 121009, D-8000 München 12. Tél. (089) 51 070 


COMDEX FALL (Salon de l'OEM informatique) 
Las Vegas 


Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 
02194, USA. Tél. 617/449 66 00 


BIAS (Foire internationale de l'automation, de l'outillage et 
de la micro-électronique) 
Milan 


Renseignements : EIOM, Segreteria della Mostra, Viale Premuda, 
2 - 20129 Milano (Italy). Tél. 796 096 


E MANIFESTATIONS 1 


[] XX° présentation de matériel 
scientifique industriel de l’Insa du 18 
au 21 septembre à Villeurbanne. Matériel 
présenté : mesure et contrôle ; 
instrumentation des laboratoires d'études et 
de recherche ; pollution ; automatismes, 
logique, régulation, servo-mécanismes, 
commande de puissance ; robotique, CFAO, 
commande numérique des machines outils ; 
informatique industrielle et scientifique ; 
matériel d'essais et d’äuscultation génie civil ; 
matériel pédagogique. Renseignements : 
Cast, Insa, bâti. 705, 20, avenue Albert- 
Einstein, 69621 Villeurbanne Cedex. Tél. : (7) 
893 24 45. 


Unix Systems ’84 du 19 au 21 
septembre à Cambridge. Exposition et 
conférences couvrant tous les aspects des 
systèmes Unix, du logiciel au matériel. 
Renseignements : Network Events Ltd. 
Printers Mews, Market Hill, Buckingham, 
MK 18 1JX, England. Tél. : (0280) 815 226. 


[1 Sicob du 19 au 28 septembre au Cnit à 
Paris - La Défense. Exposition dans les 
secteurs suivants : informatique, télématique, 
communication, organisation de bureau et 
bureautique. Congrès et conférences dans le 
cadre du Sicob : Convention 
Informatique (17 au 21 septembre, au 
Palais des Congrès), congrès européen du 
logiciel sous le thème général « l'informatique, 
une aventure où une croisière » (marchés et 
tendances, évolutions des techniques, 
applications, micro-informatique, aspects 
économiques et sociaux) ; Infodial - 
Videotex (mêmes date et lieu), congrès - 
exposition sur les banques de données et le 
videotex. Renseignements : Sicob, 6, 
place de Valois, 75001 Paris. Tél. : (1) 

261 4621. 

A noter que l'Association Française Micado 
organise une visite guidée des principaux 
fournisseurs CFAO situés dans l'enceinte du 
Cnit. Les stands visités présenteront des 
applications CFAO dans les domaines de la 
mécanique, l'électronique, l'architecture et les 
travaux publics. Renseignements : Service 
Promotion de Micado, tél. : (76) 90 31 90. 


[] Carrefour des applications 
microélectroniques les 13 et 14 
septembre à Grenoble. Une exposition se 
tiendra en parallèle du congrès dont la 
première journée sera celle des professionnels 
et la seconde celle des utilisateurs. 
Renseignements : Bernard Sempé, XCom, 
Zirst, BP 116, 38243 Meylan Cedex. Tél. : (76) 
41 00 20. 


11 au 14 septembre - Montpellier 


Infosud 
(Tél. : (7) 889 21 33) 


19 au 28 septembre - Paris 


Sicob 
(Tél. : (1) 261 46 21) 
25 au 28 septembre - Berlin 


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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 37 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 126 du service-lecteurs (p. 151) 


Phénomène propre 
à Grenoble : l’essaimage 
de La Télémécanique, 
via Sems, 
sur la Zirst de Meylan 


La région grenobloise est souvent qualifiée de « Silicon Valley », ee 
qui est un tantinet exagéré. Mais il est vrai que la présence de La 
Télémécanique, puis de la Sems, a favorisé l’éclosion, dans la Zirst 
(*) de Meylan, de plusieurs sociétés qui ont en commun un réel 
dynamisme, une grande compétence dans les technologies avancées, 
une clientèle et un savoir-faire acquis au sein d'une même entreprise 
dont ils sont les transfuges. 


fois dans le domaine de recherche et 
développement. Une expression est 
couramment pratiquée par les « Zirs- 
tiens » : « Nous avons le savoir-faire 
technique et scientifique, nous le 
mettons à votre disposition ». 


Dans les activités choisies par la 
plupart (voir tableau des activités et 
des responsabilités), on retrouve la 
double notion de service et de com- 
pétences techniques avancées, qui 
donnent l'impression «d'’avant- 
gardistes fouineurs » proposant leur 
savoir scientifique à une clientèle 
industrielle et administrative, parmi 
laquelle on trouve les grands comp- 
tes français, les pouvoirs publics, ou 
la clientèle utilisatrice d’un produit 
Sems. 


Si l'essaimage est un processus Tableau des activités et des responsables 


banal aux Etats-Unis, en particulier 


dans la Vallée du Silicium, il n’en est 
pas de même en France. Sans qu'on 
puisse trouver une réelle similitude 
avec les pratiques de la côte Ouest 
américaine, on verra que la plupart 
des entrepreneurs de la Zirst ont 
bénéficié d'une synergie provoquée 
par ceux que nous avons baptisés 
«les enfants de la Sems » ou «les 
anciens de La Télémécanique ». 


Le bouillon de culture 


La création de seize PME par les 
cadres transfuges d'une seule et 
même entreprise est certainement 
un phénomène unique en France. 
Les explications de ce processus sont 
certes d'origine socio-économique, 
mais la raison essentielle est le déve- 
loppement considérable des secteurs 
électronique et informatique, parti- 
culièrement favorable à l'essaimage. 


L'innovation, la croissance du mar- 
ché, le développement de la micro- 
électronique, l'introduction de 
l'informatique de plus en plus pous- 
sée dans tous les secteurs liés au 
développement de la productique et 
des automatismes, constituent une 
plateforme sur laquelle chacun peut 
trouver une opportunité, souvent 
dans la prestation de services, par- 


(*)Zirst: «Zone pour l'Innovation et les 
Réalisations Scientifiques et Techniques », parc 
industriel réservé à des activités de haute 
technologie situé dans la banlieue verte de 
Grenoble à Meylan. 


Entreprises 


1 — Option 1976 


Activités 


Recherche électronique, automatisme, 
conversion d'énergie 


Responsables 


PDG : Bernard Sempé 


2 — Cerci 1977 


Cybernétique industrielle, ingénierie 
informatique 


Responsable du centre : 
Michel Preudon 


3 — Périphérique 
Assistance 1977 


Formation, conseil, systèmes, automatisme 
informatique 


PDG : Roger Pariel 


4 — MC2 1977 


Transfert de technologie USA — France, 
disque optique numérique. Archivage 
électronique 


PDG : Charles Malka 


— Télématique 


1978 


Micro-électronique : télécommunication, 
automatisme, domaine médical 


PDG : Bernard Guinier 33 %, 
Palus 33 , 
Aldo Moreau 33 % 


— Télémécanique 
département 


recherche 1979 


Recherche en micro-électronique 
et méthodes informatisées appliquées 
à l'automatisme 


Directeur d'établissement : 
Christian Thurel 


— ADSIS 980 


Ingénierie informatique industrielle 
automatisme. Réseau Factor 


Un PDG : Claude Otrage 


8 — Technicon 
(USA) 


Logiciels d'application médicale (Syslab). 
recherche et développemement de logiciels 


Responsable du centre : 
François Falco 


IF 


Formation/programmation 


Responsables de la Scop : 
Christine Moreau 
Paul Esmery 


X-Com 981 


Communication graphique et vocale 


PDG : Bernard Sempé 


Influx 982 


Robotique. Traitement de signaux. 
Traitement de parole 


Qualité-Conseil 
982 


PDG : Jean-Pierre Desmoulin 


Conseil pour la maîtrise des produits et des 


services, assistance organisation et formation 


PDG : Jean Meheux 


13 — Meddis 983 


Activité de service : vente de matériel et de 


logiciels micro-informatique 


4 — CJB 
Informatique 
1983 


Applications d'automatismes industriels. 


16 — Omnis 


5 — Cybersis 1983 


1984 


Etudes, conseils dans le domaine de 
l'automatisme, instrumentation scientifique 
et productique 


PDG : René Robert 


Gérant (SARL) : 
Louis Bardoulat 


PDG : Gilbert Anfossi 


Automatismes industriels 


PDG : Guy Rossati 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 41 


Si ces « risque-tout » de l'informa- 
tique et de l'électronique ne partent 
pas avec un projet Sems dont ils 
avaient la responsabilité, ils en 
conservent toujours la clientèle, car 
ils ont la maîtrise technique du pro- 
duit et sont capables d'en assurer la 
maintenance. 


Des prestations de service 
aux produits d'avant garde 


Le choix des activités orientées 
vers les techniques d'avant-garde est 
lié au marché obtenu au sein de la 
Sems. Ainsi, ce choix s’est porté sur 
la formation très spécifique (les péri- 
phériques et les automatismes) pour 
Périphérique Assistance, la program- 
mation pour If, ou sur le développe- 
ment d'applications industrielles et 
le conseil faisant appel à l'ingénierie 
informatique, le développement de 
logiciels, la commande d'automatis- 
mes, la productique, la robotique et 
la cybernétique chez les autres. 


Peu d'entreprises se lancent dans 
l'invention de produits nouveaux, 
sinon pour industrialiser et commer- 
cialiser une idée issue de la recher- 
che. Les transferts de technologie 
sont un atout considérable de la 
région grenobloise grâce à la pré- 
sence de l'INPG, du Cnet et du Leti. 
Si, sur la Zirst, bon nombre d’entre 
prises sont innovatrices, ce n'est pas 
le cas de la plupart des sociétés 
citées ici, lesquelles préfèrent com- 
mercialiser ou maintenir un produit 
né ailleurs. On peut citer en exemple 
Cassiopée, système pour le traçage 
de VLSI, acheté par Apsis au Cnet et 
celui de Syslab, logiciel médical qui 
a vu le jour à La Télémécanique 
département Informatique (avant la 
naissance de la Sems). Développé à 
la Sems, ce logiciel a été vendu à 
Technicon International (entreprise 
américaine, leader mondial des 
appareils et réactifs d'analyses médi- 
cales). 


Un transfuge de Technicon, René 
Robert, a fondé Meddis, pour se met- 
tre, au départ, au service de la clien- 
tèle de Syslab. Ses activités se sont 
élargies par la suite vers la vente de 
matériels et de logiciels micro- 
informatiques. C'est déjà la 
deuxième génération des « enfants 
de la Sems ». 


Parmi les cas particuliers d'entre- 
prises créatrices de produits nou- 


PAGE 42 — MINIS ET MICROS N° 216 


60 70 80 90 100 


Option (40) 


(4) 


1980 


- r r —— —— 


Cerci (90) 


Effectif 1984 


CJB Informatique (3) 


Cybersis (5) 


Date de 
création des 
entreprises 


Quelques remarques 
- un effectif global de 450 personnes 


- sur 16 entreprises, 6 ont un effectif de moins de 10 personnes 
des entreprises de 30 à 50 personnes en moyenne mis à part pour X Com/Option et pour Cerci 


_— 


Fig. 1 - Les effectifs des « enfants de la Sems ». 


veaux, on peut citer Option/X-Com 
et l'établissement de recherche de La 
Télémecanique dont l'activité est 
axée sur l'innovation en micro- 
électronique. Ainsi, apparaissent sur 
le marché français des produits nova- 
teurs tels que Graph 8 (image synthé- 
tique faisant appel à la télé-écriture), 
ou Séraphine (système de reconnais- 
sance de la parole) ou encore Démos- 
thène. La plupart de ces produits 
sont subventionnés par l'Anvar, le 
Cnet, la Daïii ou la DGT. 


Apsis, qui a pris pour thème l'ingé- 
nierie informatique, a développé une 
ligne de produits avec l'appui des 
pouvoirs publics (Agence de l'infor- 
matique). Ainsi est né Factor, réseau 
industriel hétérogène français. 


Les sociétés innovatrices évitent 
une production industrielle de 
masse. Elles ont la compétence tech- 
nique et industrielle pour concevoir, 
mais font généralement appel à la 


sous-traitance. On relève, dans la 
quasi-totalité de ces PME, une voca- 
tion de bureau d'études et de presta- 
tions de services et une volonté de ne 
pas dépasser des seuils qui remet- 
traient en cause l'organisation du tra- 
vail et la stratégie de l'entreprise. 


Aucune des entreprises analysées 
ne dépasse les cent personnes 
(fig. 1). L'effetif moyen se situe dans 
une fourchette de trente à cinquante 
personnes. Beaucoup parmi les der- 
nières nées sont petites et leur effec- 
tif croît lentement. Malgré l'expan- 
sion de ce secteur, la crise com- 
mence à se ressentir au niveau de la 
création d'emplois. Il est remarqua- 
ble de constater que les « enfants de 
la Sems » ont permis la création de 
450 emplois, soit environ 30 % des 
emplois de la Zirst (en excluant le 
Cnet et Merlin Gerin qui représentent 
à eux deux la moitié des emplois de 
la Zirst : 1 400 personnes). 


Naissance de la Sems : 
premier essaimage 


Une constante sociologique : tous 
les responsables de ces entreprises 
ont travaillé à La Télémécanique 
avant d'être intégrés au personnel de 
la Sems (fig. 2). Existe- t-il un « esprit 
Télémécanique » particulièrement 
favorable à l'essaimage ? On ne peut 
le nier. Certains travaillant à La Télé- 
mécanique n'ont pas accepté, en 
1976, la restructuration de l’informa- 
tique française, regroupant le dépar- 
tement mini-informatique de La 
Télémécanique et le DPOAS (Dépar- 
tement de petits ordinateurs d’appli- 
cations et de systèmes) de Cll- 
Honeywell Bull, pour fonder la Sems 
(fig. 3). 


Le cas de Bernard Sempé est 
représentatif de la première vague 
d'entreprises créées depuis la nais- 
sance de la Sems jusqu'en 1979. Issu 
du Laboratoire d'automatisme du 
professeur Perret de l'INPG, pépiniè- 


res d'idées et d'hommes à responsa- 
bilités industrielles, Bernard Sempé 
s'est impliqué dans la société Mors 
où est né le premier ordinateur fran- 
çais entièrement transistorisé, le Mat 
01. Peu après l'intégration de cette 
société à La Télémécanique en 1968, 
est né le T 2000, premier mini- 
ordinateur de conception française, 
relativement compact, utilisant les 
premiers circuits intégrés compor- 
tant des mots de 20 bits et nanti d'un 
logiciel d'aide à la programmation 
important (fig. 3). Lorsque cette 
société a été absorbée par La Télé- 
mécanique, elle avait à sont actif 
cinq à six cents personnes. Il s'est 
écoulé huit ans avant que n'inter- 
vienne la restructuration de l'infor- 
matique française sous l'égide de 
Thomson. 


À ce moment, Bernard Sempé 
avait fait son choix : « Les objectifs 
du groupe, axés sur la production 
des mini-ordinateurs Solar et Mitra 


ne correspondaient pas à mes sou- 
haïits de développement. La micro- 
électronique et micro-informatique 
allaient conaître un essor sans précé- 
dent. C'était le démarrage d'Apple. 
En choisissant la voie de l'innova- 
tion, je décidais de m'engager dans 
les perspectives nouvelles qu'offrait 
la micro-électronique et de rester à la 
pointe du progrès en créant Option 
avec Michel Deguerry ». Depuis, il a 
fondé X-Com, en 1981, et après 
maintes restructurations entre 
Option et le département de recher- 
che de La Télémécanique, il est 
aujourd'hui à la tête des deux socié- 
tés, Option et X-Com, totalisant une 
centaine de personnes (voir « minis 
et micros » n° 212). 


Trois autres sociétés apparaissent 
un an après la naissance de la Sems. 
La volonté d'indépendance et le refus 
de travailler au sein d'un groupe 
industriel dont on ne maîtrise pas les 
orientations, ont sûrement fait partie 


Fig. 2 - L'essaimage de la Sems sur La Zirst depuis huit ans. 


1976 


1 T 
Option 


1976 


1978 
Option 
filiale 100 % 
Télémécanique 


1979 


1980 


7 


Département 1977 
informatique 

Télémécanique E 2 Con 
(établissement) 

1977 
3 

Périphérique 

Assitance 


(Thomson) 


| 


1977 


; 


1980 


8 F 
Technici & 
{établissement} 


Département 
mini 
informatique 
CII-HB 


Création d'entrepris 


Restructuration 


Création d'établissel 


1980 
9 
C] 


Télématique 


1978 


es indépendantes (SA où SARL) 


ments de grands groupes 


OI 
(es) 


«La deuxième génération» 


1984 


Entreprises situées à l'extérieur de la Zirst 


Les responsables sont des anciens de Télématique 


| 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 43 


D ACTUALITE 


des motivations principales de leurs 
créateurs. Ils fondent leur croissance 
sur leurs compétences de haute tech- 
nologie : cybernétique industrielle 
pour Cerci (établissement de 90 per- 
sonnes), transfert de technologie 
entre la France et les Etats-Unis pour 
MC2 (Solar et autres vers les Etats- 
Unis, disque optique numérique ou 
archivage électronique vers la 
France). MC2, qui est une des seules 
sociétés avec If à ne pas être située 
sur la Zirst, n'emploie que douze per- 
sonnes après sept ans d'existence. 
Selon son PDG, Charles Malka, « ce 
n'est pas l'effectif qui est significatif 
de la croissance d'une entreprise, 
mais son chiffre d'affaires. ». Uni- 
que sur le marché, son entreprise se 
révèle tout à fait rentable. 


Selon Roger Parriel qui a fondé 
Périphérique Assistance : « La Télé- 
mécanique est une société propre à 
générer des vocations industrielles. 
Son dynamisme s'est transporté sur 
des personnes qui ont su prendre 
leurs responsabilités et qui, pour 
beaucoup, utilisent aujourd'hui des 
méthodes et des concepts appris à La 
Télémécanique. De plus, la Zirst, lieu 
d'accueil pour les créateurs d'entre- 
prises, offre un choix de locaux, 
petits et grands et la possibilité de 
construire ses propres bâtiments. 
Bien qu'un peu chère, elle est pro- 


pice à l'épanouissement de ces socié- 
tés qui y trouvent un environnement 
intellectuel, une émulation technolo- 
gique et parfois une concurrence qui 
les rend dynamiques et performan- 
tes. Toutes ces sociétés ont une 
notion aiguë du service ansi que de 
la recherche et du développement. 
Du fait de leurs compétences, elles 
peuvent accéder aux marchés de 
haute technologie les plus divers ». 


Roger Parriel a travaillé durant 
quatre années à La Télémécanique 
département informatique, et une 
année à la Sems sous direction 
Thomson. Chargé d'évaluer de nou- 
veaux périphériques adaptés aux 
ordinateurs de la Sems, il constate 
qu'aucune formation n'existe sur les 
périphériques. Il décide de créer sa 
propre société afin de permettre à 
des techniciens et à des ingénieurs 
de se former à leur utilisation et à 
leur maintenance. 


Ces entreprises de la « première 
vague » ont essaimé à leur tour, et 
des entreprises de deuxième, voire 
de troisième génération, ont déjà vu 
le jour. C'est le cas d'Omnis pour 
Périphérique Assistance. Autre 
exemple, Option qui donne nais- 
sance à trois sociétés : le départe- 
ment de recherche de la Télémécani- 
que en 1979, X-Com en 1981 et 
Influx en 1982. 


Fig. 3 - La naissance de la Sems. 


Le «non» àla centralisation 
ou la deuxième vague 


Les choix de Thomson-Sems de 
centraliser certains services à Paris 
et de ne plus faire d'applications 
industrielles, donne lieu à une 
deuxième vague, qui se situe entre 
1979 et 1982, avant le transfert de la 
Sems, filiale de Thomson, à la Com- 
pagnie des Machines Bull (CMB). 
Pour la Sems, c'est une période 
d'hésitations, la direction de Thom- 
son et les pouvoirs publics s’interro- 
geant sur les grands choix stratégi- 
ques de l'entreprise. On se souvient 
des tergiversations autour du mini- 
français 32 bits et des accords avec 
Sel. La décision est finalement prise 
de spécialiser Grenoble dans des 
activités essentiellement de recher- 
che et de production, et de confier le 
marketing à Paris, en regroupant cer- 
tains services tels que la formation et 
la qualité/fiabilité des produits Sems. 


Plusieurs cadres, refusant la cen- 
tralisation, ont créé, en accord avec 
la Sems, leur propre société pour 
continuer leur activité sur Grenoble 
où se situait le marché. C'est ainsi 
que Christine Moreau et Paul Esme- 
ray, par le biais d'une Scop (*) bapti- 
sée If, continuent les contrats de for- 


(*) Une Scop est une sorte de coopérative à 
capitaux partagés par tous les employés. 


Laboratoire 
d'automatisme 
du Professeur 

Perret 


(institut 

National 
Polytechnique 
de Grenoble) 


1964 


Premier ordinateur 
français entièrement 
transistorise 


CII-HB 
DPOAS 
(département 
petits ordinateurs 
applications et 
systèmes) 
Toulouse 
Louvecienne 


Restructuration de l'informatique 
française (1976) 


1962 


Télémécanique 
département 
informatique 


Département 
M.O.RS. 


1969 1971 


Unité à Unité à 
Crolles Echirolles 


1969 


Premier ordinateur 
français à 
circuit intégré 


SEMS 
{Société Européenne 
de mini-informatique 
et de système) 
sous égide Thomson 
Crolles Echirolles 


Nouvelle 
restructuration 
(1982) 


SEMS 
Compagnie 
Machines Bull 


Origine US 


PAGE 44 — MINIS ET MICROS N° 216 


mation qu'ils avaient engagés à la 
Sems. De même, Jean Méheux con- 
serve son activité de Qualité-Conseil 
(activité et raison sociale de son 
entreprise) sur des produits Sems 
avec la même clientèle dans une 
société dont il est le PDG. 


La création de Technicon et 
d'Apsis relève des mêmes causes : 
les choix stratégiques de Thomson 
se révélant peu adéquats avec les 
aspirations du potentiel humain exis- 
tant en son sein. Certains parleront 
d'une façon un peu acide « des tech- 
nocrates de la restructuration qui, 
dans un groupe pyramidal, ne tien- 
nent pas compte du capital humain, 
les gens pouvant être interchangea- 
bles, sans que la pyramide s'écroule. 
A La Télémécanique, par contre, 
l'organisation n'est pas hiérarchique: 
ment pyramidale, et de nombreuses 
sphères d'influences permettent à 
des équipes indépendantes de 
s'exprimer ». 


Pour Jean François Feldman, 
directeur général d'Apsis : « L'une 
des raisons essentielles qui a contri- 
bué au départ de beaucoup est le 
choix de la Sems, en 1979, de ne 
plus faire d'applications industriel- 
les. La plupart des responsables de 
filières ont décidé de continuer leurs 
activités à l'extérieur, quelquefois en 
emportant le produit et quasiment 
toujours en emportant la clientèle ». 
On compte chez Apsis cinq transfu- 
ges au moins de la Sems, qui ont des 
fonctions de responsabilités. Le PDG 
est Claude Otrage. 


Le cas de Technicon International 
est une peu différent. La société amé- 
ricaine faisant une recherche mon- 
diale pour l'achat d'un logiciel médi- 
cal, porte son choix sur Syslab qui 
tourne sur Solar. François Falco, 
devenu responsable de l'établisse- 
ment de Grenoble, était chef du pro- 
duit à la Sems. Il a pu négocier sans 
problème l'achat du matériel (Solar) 
et de la licence du logiciel pour Tech- 
nicon. Une partie de l’équipe, atta- 
chée ce produit, s'est vu confier des 
responsabilités au moment de la 
création de l'établissement sur la 
Zirst en 1980. 


Nouveau cap pour la Sems 
sous l’egide de la CII 


Lorsqu'en septembre 1982 la 
Sems passe sous la direction de la 
CII, elle emploie près de 1700 per- 


sonnes : /00 à Echirolles dont les 
principales activités sont les études 
et la production, tandis qu'à Crolles 
(200 personnes) il s’agit plutôt de 
fabrication et de tests. Par ailleurs, 
500 personnes travaillent dans la 
région de Louveciennes, dans des 
services commerciaux et de gestion, 
et 300 personnes sont dipersées 
dans les services commerciaux et 
après-vente. Malgré sa taille impor- 
tante, la Sems manque de dyna- 
misme et de perspectives de crois- 
sance, ce qui constitue une source de 
blocage dans l’évolution des carriè- 
res des Grenoblois qui, de surcroît, 
ne désirent pas quitter leur région 
pour Paris. Pour un cadre de haut 
niveau, l'alternative est claire : quit- 
ter Grenoble ou créer sa propre 
entreprise. 

Depuis huit ans, elle fabriquait la 
même gamme de produits (Solar et 
Mitra) reflétant une certaine stagna- 
tion de l'activité économique. Ces 
deux mini-ordinateurs, à peu près 
équivalents, ont eu du mal à se pla- 
cer sur leur marché. Ils ont de plus 
été concurrencés par le Mini 6 de la 
CII spécialisée, au moment de la re- 
structuration, dans les gros ordina- 
teurs, alors que la Sems conservait 
les mini-ordinateurs. 

Aujourd'hui, la Cl offre de nouvel- 
les perspectives de production, et un 
regain d'intérêt avec la réalisation de 
la SM 90 et du Ridge 32 à Grenoble. 
Ce souffle nouveau, et cette nouvelle 
orientation politique, vont-ils freiner 
ou favoriser l'essaimage ? Déjà (en 
1983), on voit poindre deux nouvel- 
les sociétés (Cybersis et CJB 
Informatique). 

Cet essaimage est-il le résultat des 
valses hésitations et des restructura- 
tions qui font que personne ne trouve 
sa place au sein du groupe ? Ou, au 
contraire, faut-il y voir la consé- 
quence d'une volonté d'entreprendre 
exceptionnelle, façonnée au sein de 
La Télémécanique ? 

Le phénomène fait boule de neige, 
la réussite des uns motivant le départ 
des autres. La Sems a été très per- 
missive en la matière, la direction 
n'ayant pas découragé les initiatives. 
Il reste néanmoins qu'un capital 
humain à hautes compétences tech- 
niques s'envole régulièrement, ce 
qui risque à terme de poser le pro- 
blème de la survie de la Sems... mais 
qui garantit le dynamisme d'une 
région. Rosalie Hurtado 


Féocierés D 


[] Analog Devices investira 500 000 
dollars dans la société bordelaise 12S 
(Imagerie Industrie Système) qui conçoit et 
réalise des caméras numériques et des 
périphériques de vision « intelligents » pour la 
mesure et le contrôle industriel décentralisé. 
L'un des aspects de l'accord conclu entre 
Analog Devices et 12S est l'échange de 
technologies dans le domaine de la VAO. 
D'autre part, 128 devient distributeur exclusif en 
Europe des produits VAO de Analog Devices, 
sous sa propre marque ; réciproquement, 
Analog Devices sera le distributeur exclusif des 
produits 12S, sous sa propre marque, aux USA 
et au Canada. 


[] Nouvelles coordonnées de Megatek : 
50, avenue des Boveresses, CH-1010 Lausanne, 
tél. : (021) 33 50 16. 


[] Ordina entre dans le groupe SG2 : la 
SSII, SG2 prend la majorité du capital d'Ordina 
dont les principales activités sont les études 
informatiques, l'assistance d'exploitation, la 
gérance de centres informatiques, le 
recrutement et la micromation. 


ROM INATIONS De 


[] Les organisateurs des ICC (Invitational 
Computer Conferences, conférences régionales 
d'une journée réservées aux constructeurs OEM) 
ont engagé une Française, Béatrice Labbé, 
pour remplir les fonctions de directeur pour les 
conférences tenues en Europe. 


[] Donald P.Beadle est promu au poste de 
vice-président et directeur général des 
opérations semiconducteurs pour l'Europe, chez 
National Semiconductor. 


[1 Le conseil d'administration de Thomson- 
CSF Téléphone a nommé Jean-Pierre 
Magnen président directeur général en 
remplacement de M. Jacques Darmon. J.-P. 
Magnen demeure en outre directeur de la 
division commutation publique. 


[1 François Benvéniste rejoint Apple 
Seedrin en tant que directeur du marketing, 
reportant directement à Jean-Louis Gassée, 
directeur général. 


Ronald Janssens entre chez Altos en 
qualité de directeur d'une activité nouvellement 
créée, le marketing logiciel. 


7 ICL France annonce la nomination de 
Jean-Marc Giroud au poste de directeur 
administratif et financier. À ce titre, il fait 
désormais partie du Comité de Direction d'ICL 
France. 


©] François Toutain a été nommé 
administrateur et vice-président d'Alcatel 
Electronique, filiale de CIT-Alcatel qui 
regroupe les sociétés du groupe Alcatel exerçant 
leurs activités dans les domaines de la 
communication d'entreprise, du traitement du 
courrier, de l'électronique et de l'optronique, du 
service informatique et de l'ingénierie logicielle. 
Il vient également d'être nommé vice-président 
d'Alcatel Thomson Micro-Informatique 
Professionnelle. 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 45 


D ACTUALITE, 


Hewlett-Packard s'agrandit 
en Rhône-Alpes 
pour confirmer 

son implantation en France 


La région Rhône-Alpes est un des plus grands sites industriels en 
Europe, avec ses 16 ha à Grenoble, et ses 60 ha retenus pour les 
années 1995 sur l'Isle d'Abeau (nord de l'Isère, près de Lyon). Hewlett 
Packard a acquis 10 ha à l'Isle d'Abeau, marquant ansi sa ferme 
décision de poursuivre son développement européen à partir de la 
France. Certains succès l'y encouragent d’ailleurs. 


Les activités de Hewlett-Packard à 
l'Isle d'Abeau doivent, dans un pre- 
mier temps, épauler la croissance de 
Grenoble avec la fabrication d'instru- 
ments de mesures scientifiques, 
développés sur le site industriel gre- 
noblois, dont les activités, en 1985, 
seront davantage focalisées dans 
trois directions : la télématique (ou 
réseaux), la bureautique et la mainte- 
nance . Par contre, pour Jacques Fer- 
dame, directeur du nouveau site, 
«l'Isle d'Abeau sera nettement 
orienté CFAO et aura deux grands 
axes de développement : d'une part 
une activité propre d'ordinateurs 
industriels intégrant recherche et 
développement, d'autre part la pro- 
duction de systèmes de tests auto- 
matiques ainsi que leurs logiciels 
associés ». 


Selon Kléber Beauvillain, prési- 
dent du Directoire Hewlett-Packard 
France, « l'objectif à long terme est 
d'en faire un pôle productique euro- 
péen et pourquoi pas mondial ». 


Une politique de 
partenariat très poussée 


Depuis 1982, HP a décidé d'assu- 
rer son développement européen, en 
France. Cette décision a été prise à la 
mairie de Grenoble lors d'un conseil 
d'administration mondial où étaient 
présents David Packard et William. 
Hewlett, anecdote qui marque la 
volonté de s'intégrer au tissu écono- 
mique, politique et social de la 
région. 

Pour Robert Aydabirian, directeur 
général de la division des ordina- 
teurs personnels de Grenoble, 


PAGE 46 — MINIS ET MICROS N° 216 


« Hewlett-Packard est une entreprise 
très américanisée dans son style de 
gestion (productivité et autofinance- 
ment avant tout), mais elle se veut 
très intégrée au tissu social et elle est 
même en avance sur certaines lois(le 
temps de travail à la carte y est de 
37,5 h). 


L'embauche à Grenoble s'est éle- 
vée, cette année, à environ une cen- 
taine de personnes, et l'usine doit 
s'agrandir d'une unité... Le milieu de 
la recherche scientifique grenobloise 
est un terreau fertile, en particulier 
pour des postes de haut niveau dont 
la pénurie est mondiale. » 


HP a fait ses preuves depuis ses 
vingt ans d'existence en France, avec 
une croissance de 19,6 % en 1983 et 
un rythme moyen d'embauche de 
12 %. D'une activité essentiellement 
importatrice en 1964, l'entreprise est 
passée au stade de la fabrication, 
pour exporter aujourd'hui 80 % de 
sa production. Néanmoins, le désé- 
quilibre entre importations et expor- 
tations demeure, mais l'Isle d'Abeau 
devrait en diminuer la différence. 
C'est ce capital confiance, accumulé 
depuis de nombreuses années, qui a 
contribué au choix de la France par 
la « maison-mère » (deux autres sites 
auraient pu être choisis en Europe : 
Angleterre ou Allemagne). 


Kléber Beauvillain indique que HP 
se veut un partenaire pour les autres 
entreprises françaises. Il cite en 
l'occurence SCEMI (constructeur de 
robots à Bourgoin-Jallieu) et ITMI 
(Industrie et Technologie de la 
Machine intelligente). L'accord passé 
entre les trois entreprises concerne 
un robot piloté par une armoire à 


commande numérique, intégré dans 
une chaîne automatisée d'insertion 
de composants électroniques. 


Bien d'autres relations de sous- 
traitance existent, tant à l'aval qu'à 
l'amont. Elles ont été établies pour la 
production du dernier terminal HP 
2392 qui a été complètement conçu 
à Grenoble. Les fournisseurs de cir- 
cuits imprimés ont été Matra Corne- 
lius, les habillages plastiques sont de 
Landry à Oyonnax, et les armatures 
métalliques de Feralu à Lyon. 


Un accord particulier vient d’être 
signé avec Cogelog pour l'acquisi- 
tion d'un progiciel de paie et de ges- 
tion du personnel fonctionnant sur 
HP 3000. 


La jeune société Delphia a égale- 
ment reçu le soutien de HP : prêt de 
matériel pour développer ses pro- 
duits et assurer des stages de forma- 
tion, mise à disposition d'un sta- 
giaire pour développer un éditeur de 
texte intégré à l'interpréteur de lan- 
gage D-Prolog. L'interpréteur, 
implanté sur HP 150, a été mis au 
catalogue listé. Déjà, des demandes 
importantes sont en cours de négo- 
ciations, liées à la vente du 150. 
Dans le cadre de cette collaboration, 
D-Prolog doit être transféré surles HP 
1000 et 9000. 


Un terminal à écran 
de conception grenobloise 


En concevant entièrement le pro- 
jet Calypso, qui est devenu commer- 
cialement le terminal à écran alpha- 
numérique HP 2392A, l'équipe de 
Grenoble a relevé de nombreux 
défis, tels qu'une diminution des 
coûts de la production par deux et un 
niveau de fiabilité important (une 
panne tous les dix ans en moyenne). 


Un des paramètres-clé de la fiabi- 
lité étant la diminution du nombre de 
composants, ceux-ci ont baissé envi- 
ron de moitié sur la carte logique, 
pour passer de 78 à 37. Pour la pre- 
mière fois, un circuit VLSI (bande et 
masques) a été entièrement concu à 
Grenoble (mais il est fabriqué à Palo- 
Alto). 

Dès la phase initiale, l'équipe a 
introduit un processus d'automatisa- 
tion, pour atteindre des objectifs 
agressifs de productivité et de qua- 
lité. Résultat : le prix de vente du 
2392A est d'environ 12 000 FF, infé- 


rieur de 40 % au produit équivalent 
précédent. 

Son originalité réside dans l'inté- 
gration au coffret du mécanisme 
d'inclinaison. Le principal avantage 
en est la compacité du terminal, qui 
comprend un écran de 30 cm (12 
pouces) affichant 24 lignes de 80 
caractères aux normes Din. 


Une attention particulière a été 
apportée au choix des couleurs et de 
la texture du coffret, afin de minimi- 
ser les réflexions de lumière. Le label 
d'écran permet l'affichage en dix lan- 
gues et le nombre de claviers diffé- 
rents s'élève à dix sept. L'intérêt de 
ce type de console est la possibilité 
de travailler en mode bloc plutôt 
qu'en interactif. Le mode bloc auto- 
rise le travail en local sur quatre 
pages (ou huit en option) et ne solli- 
cite l'ordinateur qu'au moment de 
l'édition. 

Selon Dataquest, HP détient la 
deuxième part de marché aux Etats- 
Unis (10 %) des écrans mode bloc 
entre 1981 et 1982 après Televideo 
(19 %). L'équipe grenobloise attend 
donc les résultats statistiques qui 
émaneront des ventes du 2392A. 
Pour la première fois dans l'histoire 
de HP, un produit s'est révélé être un 
succès dès les premiers mois de 
commercialisation. Les ventes enre- 
gistrées au niveau mondial ont été de 
dix mille unités le premier mois. La 
fabrication qui se fait pour un tiers à 
Grenoble (desservant toute l'Europe) 
et deux tiers à Roseville (Amérique 
du Nord, Canada, Australie) ne per- 
met la constitution d'aucun stock 
(délai de livraison entre deux et qua- 
tre semaines). 


Ces terminaux sont vendus à des 
clients qui possèdent des systèmes 
intégrés HP. Mais ils représentent 
également une ouverture du marché, 
avec le mode de fonctionnement 
Ansi et l'émulation de nombreuses 
fonctions des VT 100 et VT 52. 


La décision de le rendre compati- 
ble IBM n'a pas encore été prise, 
essentiellement pour des raisons 
stratégiques qui ne sont pas les 
mêmes pour les ordinateurs person- 
nels (guerre froide et possibilité d'uti- 
lisation de la bibliothèque de logi- 
ciels IBM) et les terminaux. Le mar- 
ché auquel s'adresse HP est plutôt de 
type industriel, alors qu'IBM est 
orienté vers le bancaire et l'adminis- 
tratif, que HP envisage d'aborder. 


Le testeur de 
cartes 
HP 3065 


La production du testeur de cartes 
HP 3065 va démarrer rapidement 
dans 4000 m? de locaux loués et avec 
l'assistance du personnel de Greno- 
ble. La construction du bâtiment n'a 
pas encore démarrée et ne sera ter- 
minée que début 1987. 


L'intérêt de ce testeur de cartes 
réside dans le fait qu'il peut se rac- 
corder en réseau, afin de pattager les 
mémoires et périphériques, et qu'il 
peut également être relié à des systè- 
mes CFAO pour accélérer l'élabora- 
tion des tests. 


Le HP 110 aux Etats-Unis 


Le portable (dont nous avons 
donné les caractéristiques dans notre 
numéro 215) se fera attendre en 
Europe, où il n'apparaîtra qu'en 
novembre au lieu de septembre. Il 
semblerait qu'il déclenche aux Etats- 
Unis le même type de phénomène 
qu'IBM avec les ordinateurs person- 
nels. 


La commercialisation est retardée 
en Europe pour quelques raisons 
techniques (modifications du clavier, 
traduction de la documentation), 
mais aussi par souci stratégique afin 
de lancer le produit « tambour bat- 
tant », tout en ayant la possibilité de 
répondre à la demande. 


« Si le HP 110 doit être fabriqué 
ailleurs qu'aux Etats-Unis, c'est 
encore le site industriel de Grenoble 
qui sera choisi» a pu révéler Cyril 
Yansouni (directeur général pour HP 
de tous les ordinateurs personnels et 
terminaux). 


Rosalie Hurtado 


Salon micro- 
informatique 


à Francfort 


Du 29 janvier au 3 février 1985, 
«Micro-computer 85» ouvrira ses 
portes dans les nouveaux locaux de 
la Foire de Francfort. Achevé il y a 
une année, le hall numéro quatre 
proposera ses deux niveaux (en tout 
43 000 m?) aux 250 exposants déjà 
engagés. Dans cette architecture 
«high-tech » (murs blancs, baies 
vitrées et tubes), 20 000 visiteurs 
sont attendus. 


Pour l'instant, le public concerné 
par cette. exposition reste vague 
puisqu'elle est qualifiée par ses diri- 
geants, de « grande parade des petits 
ordinateurs ». Bien malin celui qui, 
en 1984, peut définir ce qu'est un 
« petit ordinateur ». De plus, les deux 
étages du salon correspondent à 
deux catégories de clients: les 
«pros» et les amateurs, de quoi 
satisfaire tout le monde ! D'ailleurs, à 
titre d'anecdote, il est question de 
donner un badge à tous les visiteurs 
informant les exposants de l'origine 
de leur interlocuteur (étudiant, pro- 
fession libérale, industriel, privé, 
etc.) ; un tri à distance. 


Les plus grandes marques d'ordi- 
nateurs familiaux et personnels 
devraient être présentes, ainsi que 
les principaux fabricants de logiciels. 


Une politique de marché 


Il n'est pas étonnant qu'une place 
telle que Francfort s'intéresse à la 
micro-informatique sous toutes ses 
formes. En RFA, Cologne s'est déjà 
engagée avec « Mini-computer 84 » 
et Munich prépare un salon équiva- 
lent. Il faut savoir qu'Oute-Rhin, une 
véritable bataille s'est engagée entre 
grandes villes pour organiser de tel- 
les manifestations, et ce dans tous 
les domaines (mode, industrie, servi- 
ces, etc.). Tous les arguments sont 
bons: situation géographique, 
cadre, facilités, traditions de salons, 
etc. Ainsi, à Francfort, un de nos 
confrères, «Chip», patronne la 
manifestation pour y apporter un 
« plus » promotionnel et technique. 


En bref, un nouveau salon encore 
indécis qui ne satisfera pas au pro- 
verbe « coup d'essai, coup de maî- 
tre », mais qui gagnera ses galons au 
fil des années. # 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 47 


M ACTUALITE, 


Chez Prime : deux 
nouveaux venus 
dans la série P50 


Prime annonce deux systèmes de 
remplacement de ses 550-II et 750 
dans la série P50. 11 s’agit des 9650 et 
9750, qui bénéficient d'une techno- 
logie à réseaux prédiffusés personna- 
lisés et de la technologie ECL respec- 
tivement. 


Le renouvellement de la gamme 
P50 continue. Les numéros à retenir 
sont aujourd'hui à quatre chiffres, les 
2550, 9650, 9750, 9950, au lieu des 
trois que nous connaissions. Ainsi, le 
550:II est évincé par le 9650, fondé 
sur la technologie réseaux prédiffu- 
sés personnalisés et une architecture 
pipeline à deux niveaux. Il offre des 
performances globalement supérieu- 
res de 35 % à celles du 550:II. Les 
utilisateurs de ce dernier peuvent 
facilement passer à une configura- 
tion 9650, puisque la compatibilité 
est assurée. Outre une configuration 


standard comprenant 2 M octets de 
mémoire, deux disques fixes de 
315 M octets, un dérouleur de ban- 
des magnétiques continu, un écran 
alphanumérique et Primos, vendue à 
1,377 MFF ; tout système Prime ins- 
tallé peut être transformé en 9650, 
pour un prix minimal de 489 KkFF. 


Quant au 9750, comme son nom 
l'indique, il remplace le 750 avec une 
performance supérieure de 75 %. li 
utilise la technologie ECL associée à 
une architecture pipeline à cinq 
niveaux de traitement des instruc- 
tions. 


Le prix d'une configuration stan- 
dard comprenant une mémoire cen- 
trale de 4 Moctets, deux disques 
fixes de 315 M octets, un dérouleur 
de bandes magnétiques 1 600 bpi, 
un écran alphanumérique et Primos 
est de 2,364 MFF. Tout système 
Prime installé peut être transformé 
en 9750 à partir de 921 kFF. 


Les caractéristiques techniques 
comparées des deux machines sont 
décrites dans le tableau ci-dessous. 

= 


Caractéristiques comparées des deux nouveaux ordinateurs 


Prime 9650 


Prime 9750 


Supermini 32 bits, de capacité mémoire 
maximale de 8 M octets 


Supermini 32 bits, de capacité maximale 
de 12 M octets (mémoire Mos) 


Technologie réseaux prédiffusés personnalisés 
(« Custom Gate Array ») 


Organisation de l'unité centrale de type 
« pipeline » permettant l'exécution simultanée 
de 2 instructions 


Technologie ECL (« Emitter Coupled Logic ») 


Organisation de l'unité centrale de type 
« pipeline » permettant l'exécution simultanée 
de 5 instructions 


Mémoire cache bipolaire de 16 K octets 


Compatibilité totale, matériel et logiciel 
avec tous les systèmes de la Série 50 


Démarrage du système pour l'ensemble des 
utilisateurs en une seule opération 


Détection des dépassements de température 


Mémoire cache bipolaire de 16 K octets 


Compatibilité totale, matériel et logiciel 
avec tous les systèmes de la Série 50 


Démarrage du système pour l'ensemble des 
utilisateurs en une seule opération 


Détection des dépassements de température 


Admet 96 terminaux et 255 processus 
simultanés 


Instructions virgule flottante de quadruple 
précision câblées 


Processeur de diagnostic avec 2 disquettes 
intégrées pour le chargement des microcodes 
de diagnostic et opérationnel 


Admet 128 terminaux et 255 processus 
simultanés 


Instructions virgule flottante de quadruple 
précision câblées 


Processeur de diagnostic avec 2 disquettes 
intégrées pour le chargement des microcodes 
de diagnostic et opérationnel 


Système d'exploitation multifonction Primos 
et large gamme de logiciels de base 
et d'applications 


Système d'exploitation multifonction Primos 
et large gamme de logiciels de base 
et d'applications 


Arithmétique décimale câblée pour 
augmenter les performances en Cobol 


PAGE 48 — MINIS ET MICROS N° 216 


Une nouvelle 


version 
de MDBS III 


Ise-Cegos les Editions du Logiciel, 
filiale du groupe Cegos et représen- 
tante en France de la société Micro 
Data Base Systems, annonce pour ce 
trimestre une nouvelle version du 
système de gestion de base de don:- 
nées sur micro MDBS III. 


Créé en 1982, interfacé avec 
K-Man, un logiciel d'environnement 
intégré à succès vendu en France par 
les Editions du Logiciel, MDBS tota- 
lise quelque 3 500 copies vendues. 
Ce n'est pas grand-chose, si on le 
compare à des logiciels tels que les 
« calcs », mais ce n'est certainement 
pas comparable : l'un fait des feuilles 
de calcul et l’autre gère des fichiers 
de façon suffisamment élaborée. 


La nouvelle version de MDBS II, la 
3.06, présente de nombreuses évolu- 
tions par rapport aux précédentes : 
temps d'exécution trois fois plus 
rapide ; espaces mémoire alloués 
aux routines du DMS étendues de 30 
à 64 K octets ; possibilité d'accéder à 
seize bases avec un même pro- 
gramme. 


Les langages interfacés par MDBS 
I sont nombreux (une dizaine), et ce 
système fonctionne sous MS-Dos et 
analogues. || peut être accompagné 
de RDL (Report Definition Lan- 
guage), un logiciel que fournit son 
créateur, et qui sert à créer des états 
de sortie à l’aide d'un éditeur de 
texte. RDL est écrit en langage C et le 
programme source est fourni à 
l'achat. 


Les extensions de MDBS III, pré- 
vues pour ce deuxième semestre de 
l'année 1984, sont un utilitaire de 
restructuration de la base de don- 
nées DBRS ainsi que quelques autres 
interfaces avec des langages de pro- 
grammation. Autre bonne nouvelle, 
MDBS III voit son prix baisser de 
18 %. 


Les Editions du Logiciel 


Disons enfin quelques mots sur le 
représentant français de MDBS. Le 
titre Ise-Cegos indique à la fois la 
filiale de Cegos et la vocation de 
commercialisation de MDBS (le 
réseau Îse). Quant à la partie « Les 
Editions du Logiciel », c'est le nom 


des distributeurs généraux de logi- 
ciels (par conséquent, qui font autre 
chose que MDBS). Cette société a été 
lancée en 1982, son but étant de 
commercialiser des logiciels pour 
micro dont le prix n'excédait pas 
quelques milliers de francs. En 1983, 
elle voit son capital augmenter par 
l'entrée de trois sociétés de « Ven- 
ture Capital» à la française, en 
l'occurrence Finovectron (20 %), 
Sofinnova (11 %) et Soginnove 
(11 %). Elle réalise alors un chiffre 
d'affaires de 3,8 MFF contre 0,6 MFF 
en 1982. En 1984, sous la présidence 


de Yann Houdent, son CA devrait 
atteindre 8 à 9 MFF selon les estima- 
tions. 

Quand à Micro Data Base 
Systems, c'est en M$ qu'est estimé 
son CA, mais il s’agit bien entendu 
d'une société américaine que l'on 
peut même considérer comme petite 
par rapport à ses compatriotes. Cela 
ne l'empêche pas d'être à sa façon 
une « success story », puisque son 
chiffre d’affaires de 1983 étant de 
10 M$, elle passera logiquement à 
22 M$ en 1984. Elle est présidée par 
Gary Koehler. Ci] 


Onyx a annoncé 
deux nouveaux supermicros 
sous Unix 


Onyx + Imi a présenté en France son système € 5012 en deux 
modèles, destiné au marché du développement de logiciel en 
particulier et des machines Unix en général. Onyx + Imi fait le point 
sur son activité tant aux Etats-Unis qu'en Europe. 


La réputation d'Onyx, en ce qui 
concerne les machines Unix, est 
ancienne. L'idée de base de ce cons- 
tructeur, est le mariage d'un système 
d'exploitation (Unix) et d'un micro- 
processeur 16 bits performant (le 
Z 8000) pour créer des systèmes 
multipostes dans un environnement 
professionnel multi-utilisateur. 


Un petit historique 


Onyx n'est pas inconnu en France. 
Commercialisées très tôt par des 
intégrateurs de systèmes français 
tels qu'Unixsys et CTL, les machines 
Onyx ont été rapidement installées 
sur le territoire national. 
Aujourd'hui, Unixsys, devenu à son 
tour constructeur, fabrique des 
machines françaises sous licence 
Onyx (et Plexus). Ce qui fait que la 
filiale française d'Onyx reprend le 
flambeau du nom. 


La création de la société en 1978 
s'est faite avec l’aide financière de la 
West Coast Joint Venture qui fut à 
l'origine de plus d'une société à suc- 
cès. En 1981, Imi est « ajoutée » à 
Onyx pour donner Onyx + Imi Inc. 
Imi, rappelons:le, est un fabricant de 
disques qui a mis au point les pre- 
miers disques Winchester 8 pouces. 
Elle a actuellement en réserve quel- 


ques 5 pouces 1/4 haute capacité. 
Plus récemment, c'est-à-dire il y a 
dix-huit mois, Onyx + Imi rachète 
Mercator, client OEM d'Onyx et 
d'Intel. En France, Onyx + Imi est 
dirigée par Jean-Marc Bouvier, res- 
ponsable pour l'Europe du Sud. Les 
résultats du premier semestre 1984 
montrent une progression de 25 % 
au niveau mondial pour Onyx + Imi 
(36,6 M$ contre 29,3 M$ pour la 
même période en 1983). 


La philosophie Onyx 


Le concept fondamental est l'adé- 
quation à un environnement multi- 
utilisateur. Cela suppose des ressour- 
ces de stockage relativement impor- 
tantes : bandes magnétiques et dis- 
ques rigides sont intégrés. Cela 
nécessite un système d'exploitation 
multi-utilisateur : il y a Unix. Cela 
entraîne des mémoires centrales 
étoffées : 1 M octet de Ram sur beau- 
coup de configurations. 


Les deux lignes de micros Unix + 
Z 8000 d'Onyx se divisent comme 
suit : 
— une ligne avec des disques 8 pou- 
ces (35ms), 21 à 80Moctets, 
1 M octet de Ram, 11 portes ; 
— une ligne « moins lourde » avec 
des disques 5 pouces 1/4, 10, 


25 M octets, 512 K octets de Ram au 
minimum. 


Mais Onyx ne fait pas que de 
l'Unix. Depuis peu, le constructeur 
s'est tourné vers les configurations 
8088 et MS/Dos qui, pour l'instant 
(1984), ont la part de marché la plus 
alléchante. Il propose donc une 
machine 8088 ou 8086 ou même 
avec MS/Dos, des logiciels standard, 
la lecture et l'écriture de disquettes 
au format IBM, SMC-Basic, etc. Pour 
ne pas faillir à l'objectif multi- 
utilisateur, Onyx proposera Oasis 16 
et peut-être MS/Dos 04 (ex. 3.0 
multi-utilisateur) lorsque cela sera 
possible. Un système Onyx 186 avec 
trois utilisateurs devrait coûter 
80 kFF en prix de base. 


Enfin, Onyx ne perd pas de vue la 
bureautique, les logiciels d'environ- 
nement intégré et, qui sait, un autre 
microprocesseur, comme par exem- 
ple le 68000 de Motorola. Sa vision 
éclectique le mènera probablement à 
envisager une machine construite 
autour de ce microprocesseur. 


Les deux supermicros 


Pour le marché américain, ils ne 
sont pas vraiment nouveaux 
puisqu'ils ont environ neuf mois. 
Mais, en France, ils viennent d'être 
introduits officiellement il y a quel- 
ques semaines. Il s’agit des C 5012 V 
et D, des micros de la ligne « de 
table », c'est-à-dire avec des disques 
5 pouces 1/4. 


Leurs caractéristiques techniques : 
Unix System Ill, 512 K octets de Ram 
(le double pour le modèle V pour 
« vertical »), un disque Winchester 5 
pouces 1/4 avec 14 ou 21 M octets 
(un de plus pour le modèle V), une 
bande magnétique en cartouche de 
17 Moctets (non formatés). Ces 
machines admettent un nouveau ter- 
minal ergonomique avec un écran 14 
pouces monochrome et un clavier 
104 touches dont 28 sont des tou- 
ches de fonctions programmables. 
Côté logiciel, elles admettront Onyx 
Office, le logiciel d'environnement 
intégré d'Onyx pour la bureautique. 


La cible de ces machines est le 
marché des développeurs de logi- 
ciels verticaux et l'environnement 
multi-utilisateur temps partagé. Les 
prix commencent à près de 12 000 $, 
logiciels Onyx compris. 


Violaine Prince 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 49 


D ACTUALITE. 


En marge de la NCC : visite 
à Dysan, Shugart-Optimem 
Envision 
et Integrated Automation 


Nous reprenons dans ce numéro notre compte-rendu des visites 
effectuées dans la Vallée du Silicium avant la NCC. Après avoir vu 
Seagate et Maxtor, nous restons dans le domaine des disques, mais 
vu du côté média avec Dysan, et nous intéressons au disque optique 
avec Shugart-Optimem. Nous terminerons par la présentation de 
deux « petits nouveaux » qui promettent mais pratiquement inconnus 
en France : Envision et Integrated Automation. 


Dysan 


Difficile d'avoir des informations 
intéressantes chez Dysan; les per- 
sonnes qui auraient été les plus à 
même de répondre à nos questions 
n'étaient pas là: du coup, peu de 
choses à nous mettre sous la dent, si 
ce n'est un rapport écrit par James 
Destefano, manager of business stra- 
tegy, sur le présent et le futur des 
médias magnétiques. C'est donc ce 
rapport que nous allons présenter ici. 


Le marché des médias magnéti- 
ques est en pleine explosion. D'un 
montant total de 1,9 milliard de dol- 
lars en 1983, il devrait croître à un 
rythme de 25 % au cours des cinq 
prochaines années. Les besoins de 
plus en plus importants ont accéléré 
les développements technologiques. 


C'est ainsi que, dans le domaine 
des disques rigides, on assiste au 
renouveau des techniques autrefois 
abandonnées car trop onéreuses ou 
trop complexes comme les disques à 
film mince (plated media), ou la pul- 
vérisation (sputtering), mais les fabri- 
cants de médias traditionnels à cou- 
che d'oxyde ont encore de beaux 
jours devant eux. En effet, la produc- 
tion de disques à film mince n'est pas 
simple ; cela fait plus de quinze ans 
que l'on effectue des recherches à ce 
propos et l'on n'est pas encore arrivé 
à avoir un taux de rejet des disques 
acceptable. Les problèmes afférents 
aux disques à film mince sont 
légion : problèmes de fabrication ; 
problèmes d'interchangeabilité ; pro- 
blèmes de corrosion pouvant con- 
duire à un écrasement des têtes. 


PAGE 50 — MINIS ET MICROS N° 216 


Les fabricants de médias à couche 
d'oxyde ne sont pas restés inactifs et 
proposent des disques avec des den- 
sités plus grandes, grâce à une 
magnétisation plus intense et à un 
revêtement plus épais. Ces disques 
permettront d'obtenir une densité 
double de celle des médias utilisés 
actuellement. D'autre part, l'indus- 
trie du disque n'a pas encore exploré 
toutes les possibilités de certaines 
particules d'oxyde ou d’autres 
méthodes d'enregistrement (comme 
celles employées dans le domaine 
analogique) ; on peut donc s'attendre 
à de futurs développements. 


De nombreuses recherches sont 
effectuées également dans l’enregis- 
trement vertical, mais le coût de tels 
médias reste encore prohibitif et, 
dans le domaine du SSR (Stretehed 
Surface Recording), à mi-chemin 
entre les disques et les disquettes. 


Selon James Destefano, si dans un 
‘futur proche la tendance est aux dis- 
ques à film mince, il ne faut quand 
même pas négliger l'oxyde, avec 
méthode d'enregistrement analogi- 
que, et les disques optiques. Le pro- 
blème, en ce qui concerne ce dernier 
point, est l'absence de standard et le 
fait qu'ils ne puissent pas encore être 
effacés. 


Une des dernières caractéristiques 
du marché est la diminution du fac- 
teur de forme ; les 8 pouces sont en 
perte de vitesse alors que les formats 
5 pouces 1/4 et inférieurs prennent 
de plus en plus d'importance. 


Dans le domaine des disquettes, la 
tendance actuelle est aux disquettes 


double face 5 pouces 1/4. Pour ce qui 
est des disquettes de moins de 4 pou- 
ces, elles sont encore peu utilisées 
malgré la vive controverse qu'elles 
ont suscitée. La plupart des porta- 
bles intégrent encore des unités de 
disquettes 5 pouces 1/4. 


Mais, quel que soit le format de 
microdisquettes qui sera choisi, il est 
douteux, selon Dysan, que ces der- 
nières supplantent un jour le 5 pou- 
ces 1/4 désormais bien ancré. 


On assiste également à une aug- 
mentation de la capacité des disquet- 
tes avec la généralisation de la dou- 
ble face-double densité et l'appari- 
tion de disquettes à 3,3 M octets. 
Kodak et Hitachi prévoient respecti- 
vement, pour le futur proche, des dis- 
quettes 6,4 M octets et 9,7 M octets 
(en 8 pouces). Elles seront en compé- 
tition avec les petits Winchesters. 


Dysan propose une nouvelle dis- 
quette UHR Il utilisant un substrat en 
polyester et le même genre de parti- 
cules élaborées que dans les disques. 
Ses caractéristiques sont les suivan- 
tes: 18 000 bpi; 140 ou 300 tpi 
avec asservissement; capacité 
5 M octets. 


En conclusion, James Destefano 
indique qu'avec un taux de crois- 
sance extrêmement rapide, faire des 
prévisions devient très difficile ; 
néanmoins, les fabricants de médias 
doivent rester vigilants et ne pas se 
tromper dans leur choix de technolo- 
gies futures. 


Shugart-Optimem 


Quittons le domaine des médias 
magnétiques pour aborder mainte- 
nant celui du disque optique. « minis 
et micros » a déjà décrit à ses lec- 
teurs le fonctionnement de ce disque 
dans son numéro 142. Nous ne 
reviendrons donc ici que sur l'aspect 
commercialisation. 


Larry Fujitani, product marketing 
manager d'Optimem, nous a indiqué 
que la production d'unités était 
actuellement de deux par jour. Opti- 
mem est encore en négociation avec 
plusieurs sociétés pour la vente de 
ses unités. Ces négociations sont 
généralement assez longues (de six 
mois à deux ans) et la firme n'envi- 
sage pas de production en volume 
avant 1986 au moins. Le prix de 
l'unité est de 12 500 dollars actuelle- 
ment. 


Pour ce qui est du média, Opti- 
mem est actuellement à la recherche 
d'une source américaine (de nom- 
breux fabricants de médias travail- 
lent sur le disque optique) ; Thomson 
est à l'heure actuelle la seule source 
pour le média. 


L'accord avec Thomson est très 
important pour Optimem. Larry Fuji- 
tani insiste sur le fait que Thomson 
et Optimem sont deux vraies secon- 
des sources (bien que la compatibi- 
lité totale entre les deux unités n'ait 
pas encore été testée, mais elle est 
prévue) alors que leurs principaux 
concurrents jusqu'ici (avec l'arrivée 
des Japonais la situation pourrait 
bien changer), c'est-à-dire Philips et 
Control Data, ont créé une joint ven- 
ture et ne constituent donc qu'une 
seule société sans seconde source. 


Quelques précisions techniques 
concernant l'unité d'Optimem. La 
firme utilise deux interfaces : une 
interface Sasi avec l'hôte et une 
interface locale ODI II (Optical Disk 
Interface) pour dialoguer avec sept 
unités esclaves. Les esclaves n'assu- 
rent pas la détection et la correction 
d'erreur et n'ont pas d'interface Sasi. 
Toujours en ce qui concerne la détec- 
tion et la correction d'erreur, Opti- 
mem utilise un code Read and Salo- 
mon, qui permet de retrouver jusqu'à 
320 bits consécutifs. 


Envision 


Envision, représentée en France 
par Théta Systèmes, est une société 
relativement récente, puisque créée 
en mai 1981, spécialisée dans les ter- 
minaux et imprimantes. 

L'idée directrice qui a présidé à la 
création de la société était de mettre 
un terminal graphique relativement 
bon marché (4 à 7 000 dollars) sur 
chaque bureau et de proposer des 
terminaux couleur intégrant texte et 
graphique. 

C'est ainsi qu'en mai 1982, un an 
après sa naissance, la société présen- 
tait trois terminaux, les modèles 210, 
220 et 230 et une imprimante de 
recopie d'écran, le modèle 430. La 
livraison des terminaux a débuté en 
août 82. Ceux-ci étaient, dans un pre- 
mier temps, fabriqués sur place 
mais, depuis début 1984, il sont 
montés à Taiwan pour faire face à 
l'augmentation des ventes. Les pre- 
mières livraisons d'imprimantes ont 
eu lieu, quant à elles, en été 1983 (un 


an environ après les terminaux). 
Envision envisage également de les 
produire à Taiwan à la fin de l'année. 


Parlons un peu des produits, ils le 
méritent. Les terminaux proposés 
sont à l'heure actuelle au nombre de 
quatre : le 210, écran 13 pouces, 8 
couleurs, bas de gamme ; le 220, 13 
pouces, 16 couleurs texte et graphi- 
que ; le 230 version plus évoluée du 
220 ; le 239, version 19 pouces du 
230. Tous ont en commun une réso- 
lution de 640x 409 en graphique 
(640 x 480 pour le 239) ; un jeu de 
primitives graphiques très complet 
(rectangles, arc, cercle, etc.), quatre 
fenêtres, un zoom et un défilement 
par matériel. Selon les dirigeants 
d'Envision le modèle 220 avec sa 
définition de 640 x 480 (en option) et 
son prix de 3 500 dollars, se com- 
pare avantageusement au 4105 de 
Tektronix (définition 480 x 360, prix 
4 000 dollars). 

Du côté des imprimantes, Envi- 
sion propose le modèle 430 à 
matrice de points (18 aiguilles), fonc- 
tionnant à 100 cps en qualité cour- 
rier, 1 300 cps en qualité listing et 
avec une définition de 144x 144 
points par pouce en graphique. De 
plus, elle peut être utilisée en traceur 
avec le logiciel HPGL (Hewlett- 
Packard Graphic Language). Toutes 
ces possibilités en font une impri- 
mante complète de très bonne qua- 
lité, quelle que soit son utilisation. 
Avec cette imprimante, vendue 
3 500 dollars, Envision vise deux 
types de marché, comme périphéri- 
que d'un terminal ou pour intégra- 
tion dans une station de travail. 


Parlons enfin de la société. Comp- 
tant soixante personnes et trois 
agences aux USA, Envison réalise 
50 % de ses ventes en OEM. Parmi 
ses références on peut citer, Bur- 
roughs, Sord (pour les imprimantes), 
Mac Douglass (pour les terminaux). 
Dans le futur elle compte se polariser 
beaucoup plus sur les imprimantes, 
la concurrence devenant trop dure 
au niveau des terminaux et recher- 
cher avant tout une réduction de ses 
coûts de production. 


Integrated Automation 


Située à Berkeley, non loin de la 
celèbre université, Integrated Auto- 
mation Inc. (IAÏ) a pour vocation la 
conception, réalisation et commer- 
cialisation de produits à base de 
visuel, et se présente, selon les mots 


de son président, comme « /eader in 
vision based automation systems » 
et comme « une société d'ingénieurs 
et non pas de marketing ». 


Elle est organisée en trois divi- 
sions : « material handling automa- 
tion » (produits pour entrepôts) qui 
propose un lecteur d'étiquettes 
devenu un standard américain; 
«reccords management automa- 
tion» (systèmes de traitement de 
l'information) avec un système com- 
plet de distribution et modification 
automatique de dessins dans une 
entreprise ; enfin, « factory automa- 
tion » avec plusieurs systèmes, tou- 
jours à base d'image, dont un 
système d'inspection de billets (véri- 
fie dix billets par seconde, mille 
machines vendues), un système de 
vérification des plaques de batterie, 
un système d'inspection des circuits 
imprimés, etc. 

IAI est très avancée dans le 
domaine de l'optique puisqu'elle pro- 
pose un juke-box avec cent disques 
optiques pour le « prix modique » de 
125 k$. Plus de dix de ces systèmes 
ont été vendus : librairie du Congrès 
américain ; General Electric ; minis- 
tère des Affaires Etrangères du 
Koweit ; un aéroport en Arabie Séou- 
dite, etc. Le juke-box fait lui-même 
partie d'un système baptisé Docuvi- 
sion assurant la saisie de documents 
(scanning), le traitement (numérisa- 
tion 2D), la compression (3/4 de 
seconde/page à 200 pts/pouce), le 
stockage sur disque optique, la 
recherche et la transmission d'infor- 
mation. 


Créée en 1972, mais réellement 
indépendante en 1979, la firme enre- 
gistre un taux de croissance annuelle 
de l'ordre de 30 % et réalise 16 % de 
ses ventes à l'étranger. Son chiffre 
d'affaires en 1983 était de 23,5 mil- 
lions de dollars avec plus de 15 % de 
bénéfices nets après impôt. Elle 
escompte obtenir un chiffre d'affai- 
res 1984 de 29 millions de dollars. 
IAT compte actuellement deux cents 
personnes et dispose de bureaux en 
plusieurs endroits des Etats-Unis. 


Hervé Dornic 


Pour communiquer EUTT 


minis-micros 


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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 51 


PONT DE VE 


Les entreprises de logiciel 
pour micro-ordinateurs 
aux Etats-Unis 
la réussite et l’échec 


Un certain nombre d'entreprises américaines de logiciel pour micro- 
ordinateurs comme Microsoft, Digital Research, Micropro et autres 
Visicorp, ont connu un succès foudroyant pendant plusieurs années 
consécutives, ce qui a laissé croire qu'il y avait dans ce domaine un 
marché très important, à croissance illimitée. Cet article montre qu'il 
n’en est rien et que nous sommes peut-être à la veille de faillites 
retentissantes ou, à tout le moins, de regroupements importants. En 
fait, l'évolution de cette industrie est classique : après l'anarchie des 
pionniers, les échecs de certains, la réussite d'autres, le marché 
devient mature, plus tranquille et moins amusant. 


L'avenir des entreprises de logiciel 
semble assuré à partir du moment où 
elles disposent de quelques produits 
devenus des «standards de fait », 
pratiquement inattaquables. C'est le 
cas pour certains produits de Micro- 


soft comme, par exemple, le système: 


d'exploitation MS-Dos; mais c'est 
aussi le cas de quelques autres 
comme Lotus 1-2-3 dans le domaine 
des tableurs avec extensions graphi- 
que et base de données. 


D'autres logiciels ont connu un 
grand succès, qui a pu faire croire 
qu'il s'agissait de «standard de 
fait»; par exemple, Visicalc ou 
D-Base Il. Or il n’en est rien. En effet, 
un système de gestion de base de 
données fonctionne sous commande 
d'un système d'exploitation, et un 
utilisateur peut très bien disposer de 
plusieurs logiciels de gestion de base 


— la nécessité pour les plus ancien- 
nes de tenir compte de leur passé, 
c'est-à-dire d'offrir une compatibilité 
entre les nouveaux produits (16 bits) 
et les anciens (8 bits), ce qui n'est pas 
toujours facile. 


Certaines entreprises sont récem- 
ment arrivées sur le marché avec de 
gros moyens financiers (Ovation par 
exemple), ce qui leur permet un 
important budget de lancement de 
leur produit. 


Faiblesses de Micropro 


Cette entreprise a connu un vif 
succès avec la version de Wordstar 
pour micro-ordinateurs 8 bits sous 
système d'exploitation CP/M. A l'avè- 
nement de l'IBM-PC, la version 16 
bits de Wordstar a connu également 


31 août 83 29 fév. 84 | 31 mai 84 


Chifres d’affaires (M$) 


20,6 18,9 15,7 


25 27 5 


16,4 
Bénéfice par action (cents) 26 


de données ou passer, après une 
période transitoire, d'un logiciel à 
l’autre. 


Ainsi que nous allons le voir, main- 
tes entreprises de logiciel ont des dif- 
ficultés. Différentes raisons les expli- 
quent, et notamment : 


— l'augmentation importante du 


nombre d'entreprises de logiciel en 
micro-informatique aux Etats-Unis ; 


PAGE 52 — MINIS ET MICROS N° 216 


un grand réussite. Les autres pro- 
duits de Micropro ont une réussite 
commerciale beaucoup plus faible. 


On constate maintenant que de 
nouveaux logiciels de traitement de 
textes plus modernes apparaîssent 
sur le marché. Ces logiciels consti- 
tuent des concurrents importants de 
Wordstar, dont la version 16 bits ne 
réussit pas à maintenir ses positions 


commerciales. Cela explique la dimi- 
nution du chiffre d'affaires de l’entre- 
prise depuis plusieurs mois consécu- 
tifs, ainsi que le licenciement de per- 
sonnel. 


Parmi les concurrents de Word- 
star, mentionnons: Multimate et 
Peachtext aux Etats Unis, Word de 
Microsoft, Textor et Talor en France, 
etc. 


Par ailleurs, Micropro a des résul- 
tats décevants avec ses autres pro- 
duits comme Infostar, Calcstar, etc. 
D'un trimestre à l’autre, le chiffre 
d'affaires serait passé de 18,9, à 
15,7 M$. Le bénéfice a chuté de 3 à 
0,62 M$, ce qui a conduit Micropro à 
réduire son personnel d'environ 
20 %, (de 500 à 400 personnes). Le 
tableau ci-contre montre l’évolution 
trimestrielle du chiffre d'affaires. On 
remarquera cependant que, fin août 
83, des commandes à hauteur de 
1,7 M$ ont été prises en compte dans 
le trimestre suivant. En apportant 
cette correction, on arrive à l’évolu- 
tion suivante : 18,1, 18,9 et 15,7 M$. 


Faiblesses de Visicorp 


Cette entreprise a connu un très vif 
succès avec Visicalc et notamment la 
version pour Apple Il. Le choix initial 
d'IBM pour Visicalc a permis un bon 
démarrage de la version 16 bits, 
démarrage resté sans lendemain 
avec le choix ultérieur d'IBM et éga- 
lement d'Apple pour Multiplan. 


Le recul de Visicalc n'a pas été 
favorable aux autres produits, 
comme Visifile, Visitrend, etc. 


Enfin, le procès qu'a intenté Soft- 
ware Arts à Visicorp ne favorise pas 
l'action commerciale de cette entre- 
prise qui a été amené à licencier du 
personnel. 


Vision, sur lequel Visicorp fondait 
de grands espoirs, a coûté très cher a 
l'entreprise, et connait un succès 
limité, car il nécessite obligatoire 
ment une configuration coûteuse : 
disque rigide et dans la pratique 
512 K octets de mémoire centrale. 
Outre que Vision n'est pas rapide à 
l'exécution, c'est un produit assez 
fermé, de sorte que l'utilisateur final 
peut difficilement développer ses 
propres applications avec ce logiciel. 


Les répercussions des difficultés 
se sont faites sentir sur le chiffre 
d'affaires et sur le personnel : alors 


qu'au temps de sa grandeur Visicorp 
comptait plus de 500 personnes, ce 
chiffre est tombé à 55 (démissions, 
licenciements). 


Situation de Digital 
Research 


Digital Research se trouve dans 
une situation moins difficile pour les 
raisons suivantes : 


— le système CP/M 80, bien que 
vieillissant, continue à rapporter de 
l'argent ; 

— en outre, Digital Research bénéfi- 
cie de contrats de développement 
avec différentes entreprises améri- 
caines et japonaises, notamment 
autour d'Unix, contrats qui permet- 
tent d'alimenter les équipes de déve- 
loppement. 


Cependant, l'échec de CP/M 86, de 
MP/M 86, le succès limité de Concur- 
rent/86 n'est pas favorable à cette 
entreprise. L'annonce de concurrent 
PC-Dos, version multitâche et 
ensuite multi-utilisateur pour pro- 
grammes fonctionnant sous PC-Dos 
version 1, sera peut-être un succès ; 
mais ce n'est pas sûr car Microsoft 
s'apprête à mettre sur le marché la 
version multitâche de MS-Dos. Dans 
les nouveautés, il faut mentionner 
également le Personal CP/M version 
8 et 16 bits, version qui peut être 
implantée en Rom. Une version 
offrant la compatibilité MS-Dos est 
en cours de développement. 


En outre, les nouvelles versions de 
certains produits (Multiplan ou Word 
par exemple ne fonctionneront sans 
doute plus dans l'environnement 
Version 1, afin de rendre la tâche 
plus difficile à Digital Research. 


Cette société a compris depuis plu- 
sieurs mois que le logiciel d’applica- 
tion dit « horizontal » allait représen- 
ter une part croissante du marché 
total du logiciel pour micro- 
ordinateurs, et fait un gros effort 
dans le domaine des langages, 
notamment en les adaptant à l'envi- 
ronnement PC-Dos / MS-Dos (PBasic, 
CBasic, €, Logo, Fortran). Signalons 
en passant que, compte tenu du suc- 
cès de MSX au Japon, DRI travaille à 
une adaptation de son Logo à MSX. 


Différentes décisions ont été pri- 
ses pour prendre une place significa- 
tive dans ce marché du logiciel 
«horizontal ». L'une d'elles a été de 
créer la bibliothèque CP/M, biblio- 


thèque qui regroupe différents logi- 
ciels notamment de Changlab, de 
Micropro, etc. Il ne semble pas pour 
le moment que cette bibliothèque ait 
eu un très grand succès en France, ce 
qui amène l'entreprise à consentir 
des baisses de prix importantes aux 
clients OEM pour vendre, nuisant 
ainsi à sa rentatibilité. 

En outre, Digital Research tente 
une diversification dans le domaine 
des logiciels pédagogiques en pre- 
nant le contrôle de la petite entre- 
prise spécialisée américaine, Owcat. 


Enfin, l'entreprise a signé plu- 
sieurs contrats importants avec ATT, 
Intel, etc., notamment pour le déve- 
loppement d'Unix sur des micro- 
ordinateurs 16 bits. Espérons pour 
Digital Research que ces contrats se 
concrétiseront par des produits qui 
connaîtront une bonne réussite com- 
merciale. 


Ashton Tate 


Cette entreprise a connu un très 
grand succès avec le logiciel D-Base 
Il et ensuite avec le logiciel Friday. 


D-Base Il existe en version 8 bits 
sous CP/M et en version 16 bits sous 
CP/M 86 et sous PC-Dos ou MS-Dos. 
La version sous PC-Dos est mainte- 
nant attaquée par des produits plus 
modernes comme par exemple, 
R-Base ou par d’autres produits. 


L'annonce prématurée de D-Base 
Ill a fait reculer de façon importante 
les ventes de D-Base Il. Ainsi, le chif- 
fre d'affaires trimestriel d'Ashton 
Tate est passé de 13,5 à 11,2 M$ 
entraînant une chute du bénéfice de 
1,6 à 0,15 M$. 


Cette entreprise espère que Fra- 
mework, développé par la petite 
firme Forefront Corp va permettre 
un nouveau développement 
d'Asthon Tate. Il ne sera pas possible 
de se faire une idée de l'échec ou du 
succès de Framework avant quelque 
mois, mais le logiciel semble très 
bien conçu. 


Lotus 


Lotus a été pendant longtemps 
une entreprise monoproduit: son 
seul logiciel était Lotus 1-2-3, tableur 
puissant, destiné aux matériels fonc- 
tionnant sous PC-Dos ou MS-Dos, 
qui comporte des extensions graphi- 


ques et des extensions base de don- 
nées. Ce logiciel a connu de très 
bons résultats, de sorte que Lotus 
fait des bénéfices extrêmement 
importants. 


Ceux-ci ont été, au moins en par- 
tie, ré-investis dans le logiciel intégré 
Symphony, produit sur lequel 
l'entreprise fonde de grands espoirs 
et pour lequel elle fait de gros efforts 
de publicité et d'action commerciale. 
Il est vraisemblable que Symphony 
connaîtra un bon succès. Mais son 
échec éventuel aurait des répercus- 
sions très lourdes sur le chiffre 
d'affaires. De ce point de vue, l'entre- 
prise, qui aujourd'hui est très bénéfi- 
ciaire, est donc fragile, car elle ne 
dipose que de deux produits : 1-2-3 
qui sera concurrencé prochainement 
par d'autres produits et Symphony 
qui a déjà des concurrents. La revue 
américaine PC-World n'est d'ailleurs 
pas favorable à ce logiciel mais il fau- 
dra attendre quelques mois avant de 
connaître l'accueil de la clientèle 
américaine. 


Software Arts 


Cette entreprise a développé Visi- 
calc, et en a cédé la diffusion à Visi- 
corp. Elle a en outre développé TK ! 
Solver et quelques autres produits. 


Le recul de Visicalc a amené Soft- 
ware Arts à entamer des actions judi- 
ciaires contre Visicorp, actions dont 
les conclusions ne sont pas encore 
connues, mais dont une première 
conséquence est le fait que Visicorp 
abandonne Visicalc pour commer- 
cialiser un autre produit qui s'appelle 
Flashcalc. 


TK! Solver n’a pas le succès 
excompté et Sofware Arts a égale- 
ment été amené à licencier du per- 
sonnel. 


Softech 


Cette entreprise a plusieurs divi- 
sions dont l'une d'elles développe et 
commercialise des logiciels pour 
micro-ordinateurs, en particulier le 
P-System plus connu sous le nom de 
UCSD Pascal. Ce logiciel comporte 
le système d'exploitation et des com- 
pilateurs Pascal, Basic et Fortran 
ainsi que quelques modules complé- 
mentaires. 


Le recul du P-System a entraîné le 
licenciement de plus de 20 % du per- 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 53 


Dilog... 
Le contrôleur unique 


Dilog est si souvent le premier. 

Chaque carte possede un autotest pour verifier son propre 
fonctionnement, compense les defauts d'usine des disques et bandes 
magnetiques et protege contre les coupures de secteur. 

C'est pourquoi vous ne pouvez pas vous tromper en choisissant Dilog. 
Des dizaines de milliers sont déjà 


Quelles sont les différences en capacité de stockage entre un DEC* mini 
ou micro et un gros système? Une seule chose . . . Un Contrôleur Dilog! 
Un nombre important de disques et bandes magnetiques peuvent 
aujourd’hui emuler des periphériques DEC avec des caracteristiques 
supérieures. Îl est pratiquement possible d’avoir une forme de stockage 
adapté à vos besoins: Winchester, fixé ou amovible en 5 pouces, 8 
pouces ou 14 pouces, disques dur ou disquettes. Cela signifie qu'il est 
possible de connecter jusqu'a 600 megabytes comme sur un gros 
système. 

Cependant le problème est que tous ces disques ont un format differents. 
Toutefois Dilog a conçu un programme de Formatage Universel. Un 
contrôleur Dilog peut interfacer votre DEC avec une emulation standart, 
même si ils sont differents en configuration et en capacité. 

De ce fait vous pourrez utiliser les nouveaux disques aparaissants sur le 
marché avec le même contrôleur. Quelle economie! 

En outre les cartes Dilog sont plus petites donc plus fiables, utilisant de ce 
fait moins de composants. 

Les contrôleurs Dilog conomment 60% de moins que les cartes 
traditionnelles. Ils laissent également plus de place disponible dans le 
fond de panier pour d’autres cartes. Ils sont très faciles à installer grâce à 
la connectique cables plats. 

Le secret de Dilog consiste en une personalité intelligent” incorporé dans 
chaque contrôleur dans un micro processeur dont l'architecture à été 
concue par Dilog. Il représente 60% de la circuiterie de la carte. La 
dernière nouveauté technoloique peut être programmée de manière plus 
rapide que chez les concurrents. 

C'est pourquoi Dilog est si soubent le premier. 

Chaque carte possédé un autotest pour vérifier son propre 
fonctionnement, compense les defauts d'usine des disques et bandes 
magnetiques et protege contre les coupures de secteur.C'est pourquoi 


Pour toutes précisions : réf. 127 du service-lecteurs (p. 151) 


en circulation dans le monde. 
Recevez la technologie de 
demain en contactant Dilog 
aujourd'hui. 


“DEC est une marque déposée du 
groupe “Digital Equipment 
Corporation”. 

“Universal Formatting est une 
marque déposée du groupe 
“Distributed Logic Corporation”. 


Pour obtenir plus d'informations et notre brochure gratuite sur les contrôleurs 
de bandes et de disques pour les minis et micros DEC, n'hésitez pas à contacter 
votre distributeur local Dilog ou Dilog International : Chester House, Chertsey 
Road, Woking, Surrey GU21 5BJ. England. Tel. : Woking (04862) 70262. Telex 
859231 DILOGI G. Telecopieur (04862) 62666. 


Der DISTRIBUTED 
DAAER LOGIC CORP 
nat | 

7. INTERNATIONAL 


RE 


sonnel, ce qui conduit à penser que 
cette division aura beaucoup de mal 
à rétablir sa situation. 


Microsoft 


Jusqu'à présent, Microsoft a eu 
une politique de diversification : 
logiciels pour différents types de 
microprocesseurs : logiciels de base 
(langages notamment); logiciels 
d'application ; des compléments 
matériels (d'abord la Softcard, puis 
quelques cartes pour IBM-PC, la sou- 
ris et enfin une carte d'extension 
pour le PCJunior). 


Cette politique de diversification 
de produits est certainement moins 
rentable à court terme que celle qui 
consiste à ne vendre qu'un seul pro- 
duit à un prix très élevé, comme a 
réussi à le faire Lotus, mais présente 
une sécurité bien meilleure. 


Actuellement, Microsoft dispose 
de quelques produits importants : 
MS-Dos, interpréteur Basic, quel- 
ques logiciels de productivité 
comme Multiplan et Word. 


La réussite de PC-Dos et de MS- 
Dos a porté un coup très dur à Digital 
Research (échec du CP/M 86) et le 
succès de MSX et bientôt de 
MSX/Dos, d'abord au Japon puis cer- 
tainement en Europe (choix de Phi- 
lips pour MSX) va porter un coup 
également très dur au vieux CP/M 
80. 


Microsoft a fait un gros effort sur 
les logiciels pour Macintosh. L'échec 
de ce micro serait donc nuisible au 
chiffre d'affaires de l'entreprise, mais 
le succès lui serait en revanche extré- 
mement favorable, étant donné 
qu'elle a d'ores et déjà plusieurs pro- 
duits fonctionnant sur Macintosch, 
ce qui n'est le cas ni de Lotus, ni de 
Digital Research, ni de Micropro. 


Les constructeurs européens 
reprochent généralement à Micro- 
soft de pratiquer des coûts élevés (la 
plus petite licence de logiciel au tarif 
OEM est à 60000 $) alors que 
d'autres entreprises de logiciel amé- 
ricaines pratiquent des prix très infé- 
rieurs. Cela peut dans une certaines 
mesure nuire aux ventes en Europe, 
mais comme celle-ci pèse d'un poids 
très faible sur le chiffre d'affaires glo- 
bal de Microsoft, c'est finalement 
sans importance pour le résultat 
final. 


Il semble donc que Microsoft soit 
l'entreprise la mieux placée pour tra- 
verser la tempête qui s'annonce sur 
le marché des grandes entreprises de 
logiciels américaines. 


Les regroupements 


Il existe différentes entreprises 
moins connues, souvent plus petites 
qui ont démarré plus tard que Micro- 
soft, Digital Research, Micropro, etc. 
et dont le réseau commercial est très 
faible. 


Ces entreprises, qui disposent en 
général de produits intéressants, ont 
l'avantage d’avoir une structure plus 
légère et, par conséquent, des char- 
ges beaucoup plus faibles, mais elles 
ont, en contrepartie, du mal à vendre 
leurs produits. Elles essaient donc de 
trouver des « diffuseurs » qui peur- 
vent être des entreprises bien con- 
nues dans les domaines de la micro- 
informatique ou de l'informatique 
traditionnelle. 


Nous assistons ansi à de «grandes 
manœuvres» qui ont démarré 
depuis plusieurs années, mais qui 
sont loin d'être terminées. Par exem- 
ple, Software House, située à Hono- 
lulu dans le Pacifique, a confié la dis- 
tribution de certains de ses produits, 
comme Mulsip et Mumath, à Micro- 
soft et cela depuis plusieurs années. 
Plus récemment, l'entreprise de logi- 
ciel américaine, Computer Associa- 
tes, a racheté Sorcim ainsi que Infor- 
mation Unlimited Software, etc. 


Ces fusions sont loins d’être termi- 
nées et il est vraisemblable que des 
annonces retentissantes surviennent 
dans les prochains mois. 


La situation en France 


En France, il existe peu de déve- 
loppeurs de logiciels et peu d'entre- 
prises françaises distribuent des logi- 
ciels de base pour micro-ordinateurs 
au niveau national. 


On peut relever cependant quel- 
ques exceptions : Memsoft qui com- 
prend maintenant trente personnes, 
développe et commercialise du logi- 
ciel au niveau national, actuellement 
pour Apple et bientôt pour IBM-PC, 
et a implanté une filiale aux Etats- 
Unis. Des entreprises plus petites 
comme Talor développent et 
commercialisent un traitement de 
textes de haut de gamme (Textor) 


avec succès ; on pourrait encore en 
citer quelques autres (Mercure, Bull- 
Prologue etc.). 


Mais, on constate que de grandes 
entreprises comme Softsel s'implan- 
tent en France pour commercialiser 
des logiciels sur une base nationale. 
Devant un tel contexte, la question 
que l’on peut se poser est la sui- 
vante : que peut faire l'industrie fran- 
çaise pour résister à ce raz de marée 
américain ? 


Il est évident qu'il n'y a pas de 
réponse simple à cette question. 
Cependant, il serait souhaitable que 
les rares logiciels français, d'une 
qualité comparable à leurs homolo- 
gues américains, fassent l'objet 
d'une bonne promotion nationale, et 
éventuellement internationale. 


On peut regretter le fait que la 
majorité des boutiques micro- 
informatiques, même si elles sont la 
propriété de Français, préférent ven- 
dre des logiciels américains que des 
logiciels français. Il y a certainement 
quelques chose à faire de ce côté. 


On peut prévoir que les difficultés 
de certaines grandes entreprises 
américaines de logiciel, se répercute- 
ront sur les rares entreprises françai- 
ses faisant du logiciel de qualité. Il 
serait donc souhaitable que celles-ci 
essaient de mettre certaines ressour- 
ces en commun : soit des ressources 
techniques, ce qui est assez difficile, 
soit des ressources commerciales, de 
façon à mieux résister à la tempête 
prochaine. 


Cela suppose également que ces 
entreprises, tout en fournissant un 
gros effort pour maintenir leurs pro- 
duits à un niveau de qualité compa- 
rable à celui de leurs concurrents 
américains, fassent également un 
gros effort d'action commerciale en 
limitant néanmoins leur frais de 
structure. 


Il n'est pas impossible qu'il faille se 
tourner vers des produits orientés 
SGBD et intelligence artificielle, 
pour trouver des créneaux intéres- 
sants où la concurrence n'est pas 
encore trop vive. Il est évident qu'un 
choix des grandes entreprises se por- 
tant sur leurs produits aiderait consi- 
dérablement ces petites entreprises 
de logiciel. 


Jean-Pierre Lamoitier 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 55 


réf. 128 du service-lecteurs (p. 151) 


Pour toutes précisions : 


LE TIGRE EST LACHÉ, 


Vous recherchez une imprimante 
pour votre micro : 


Elle doit être simple de mise en œuvre et d'utili- 
sation (manuels en français, sélection des para- 
mètres par clavier, mémorisation permanente des 
paramètres — gestion par ligne). 

Elle doit être multifonctions et vous permettre 
de passer de la qualité listing (180 CPS) à la qualité 
courrier et traitement de texte (35 CPS). 

Elle doit être connectable et immédiatement 
compatible avec votre micro... quel qu’il soit. 

Elle doit être le parfait outil de reproduction de 
vos programmes graphiques (tête d'impression 9 
aiguilles). 

Elle doit être très fiable, avoir une probabilité 
moyenne de panne seulement tous les 18 mois et 
être cependant supportée par un réseau national 
de service après-vente. 

Elle doit être immédiatement disponible au 
travers d’un réseau national de distributeurs et 
de revendeurs compétents et à votre écoute. À 

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couleurs, feuille à feuille manuel et automatique, 


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JURIDIQUE, 


Contrat de fourniture 
de matériels informatiques : 
les obligations des parties 


Avec ce numéro, nous ouvrons cette rubrique « juridique » qui aura 
pour objet d'analyser, en termes usuels, différents aspects de la 
législation en vigueur dans le domaine de l'informatique, ou 
d'expliquer à la lumière de certains jugements, les « finesses » de la 
jurisprudence. Naturellement, les suggestions et questions des 


lecteurs seront les bienvenues. 


L'informatique, du fait de ses parti- 
cularités, a des conséquences juridi- 
ques originales que le droit contem- 
porain a du mal à prendre en 
compte. Les litiges, dans ce 
domaine, sont en majeure partie 
réglés par le droit commun [1] et non 
par un droit propre, entraînant dans 
les décisions de nos juridictions [2] 
une certaine incertitude qui donne 
lieu à une jurisprudence [3] floue, 
voire contradictoire (*). 


Nous allons essayer, malgré ces 
difficultés, de dresser un tableau 
relativement précis des obligations 
des parties dans un contrat de fourni- 
ture d'ordinateurs. 


Un contrat de vente ou de location 
de matériels informatiques fait parti- 


(*) NDLR. — Les chiffres entre crochets 
renvoient aux définitions du « glossaire » donné 
en « encadré » 


Utilisateur 


Analyse des besoins 


dr 


Obligation de prendre 
livraison 


Obligation de paiement 


Obligation de collaboration fe %# Obligation d'assistance 


ciper deux parties principales : 
l'acheteur, futur utilisateur, et le ven- 
deur qui est le constructeur où son 
revendeur. Ceux-là ont des obliga- 
tions respectives lors de l'élaboration 
et de l'exécution de ce contrat. 


La figure ci-dessous schématise 
les liens existants entre l'utilisateur 
et le vendeur, ainsi que les obliga- 
tions qui en découlent. 


Les obligations 
de l’utilisateur (client) 


Analyse des besoins : c'est au client 
de définir ses objectifs avant de pas- 
ser la commande [4], sinon, il 
s'expose, en cas de procès avec le 
vendeur, à voir celui-ci dégagé de 
toute responsabilité après un échec 
d'implantation informatique. 


Choix du matériel : c'est le client 
seul qui prend la décision. Il ne peut 


Vendeur 


Obligation de conseil 


Obligation de livraison 
et respect des délais 


Obligations des parties 
dans un contrat portant 
sur la fourniture d'un 
matériel informatique. 


NOTÉ POUR VOUS Æ 


se retourner contre son vendeur, s'il 
n'a pas procédé à une information 
préalable sur le matériel. 


Obligation de paiement : l'acheteur 
doit payer le prix convenu. Les prix 
du matériel et des logiciels doivent 
être distingués. Le non-paiement 
peut entraîner des dommages et 
intérêts pour le vendeur. 


Obligation de collaboration entre 
les deux parties : lors de l'implanta- 
tion du système, le client se doit de 
demander au fournisseur une aide 
technique. Si le vendeur prouve que 
le client n'a pas suivi les directives 
techniques du constructeur, il n'est 
pas tenu d'exécuter les réparations 
consécutives à une mauvaise implan- 
tation. 


Les obligations 
du fournisseur 


Obligation de conseil : le construc- 
teur se doit de fournir au client les 
éléments d'appréciation dont 
dépend le consentement. Cette obli- 
gation peut être étendue à celle de 
mise en garde qui consiste à attirer 
l'attention du futur utilisateur sur les 
difficultés et les risques d'une infor- 
matisation. Enfin, le vendeur a une 
obligation de poser des questions à 
l'acheteur sur ses besoins. Le ven- 
deur peut être tenu responsable des 
conséquences d’un mauvais choix de 
la part du client. 


Obligation de définir les performan- 
ces du système: le vendeur 
s'engage à livrer une marchandise 
avec des caractéristiques précises, 
par exemple: délai de mise en 
route ; taux d'erreur de traitement de 
données ; performances du système 
d'exploitation ou du programme 
(exemple, taille d'une base de don- 
nées); compatibilités diverses ; 
temps de réponse d'un multiposte. 

Ces obligations sont définies par 
les deux parties qui choisiront parmi 
toute une gamme de caractéristiques 
diverses. En théorie, le constructeur 
qui ne se serait engagé sur aucune 
obligation (ce qui est rare) ne pour- 
rait pas être sanctionné, mais les juri- 
dictions françaises demandent un 
minimum d'engagement. 


Le fournisseur a une obligation de 
résultat, c'est-à-dire que c'est un pro- 
fessionnel qui est systématiquement 
responsable face à ses engagements. 
Néanmoins, les tribunaux tempèrent 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 57 


La fiabilité maximum 
même dans les conditions d'utilisation 
les plus sévères! 


Nous avons amélioré la qualité dans les moindres détails pour 
que vous n’ayez plus à vous soucier des conditions d'utilisation de 
vos disquettes. 

BLapochette dutypeHR* résiste à une température de 60 degrés C. 

BLa couche de particules magnétiques entièrement testée par 

ordinateur procure des signaux fiables et constants. 

BUn traitement de surface magnétique extrêmement fin pour 

une vie prolongée. 
Choisissez les disquettes Maxell pour la restitution intégrale de vos 
données! 
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Maxell Europe GmbH : Emanuel-Leutze-StraBe 1 4000 Düsseldorf 11: Tél 00 49/2: 11/59 51-0 : K.: 8 587 288 mx d Ÿ la fiabilité 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 129 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 58 — MINIS ET MICROS N° 216 


Glossaire 


‘ [1] Droit commun : droit s'appli- 
quant à tous les différends qui ne 
sont pas spécifiques ; ceux-ci font 
l'objet d’un droit spécial (droit mari- 
time, par exemple). 

[2] Juridictions : ensemble des tri- 


bunaux, des cours d'Appel et de la 
cour de Cassation. 


[3] Jurisprudence : ensemble des 
décisions rendues par les juridic- 
tions. Elles ont une force juridique 
réelle et sont source de droit. 


[4] Décision de la Cour d'Appel de 
Paris du 8 juillet 1981. 


{5] Résolution d’un con: 
trat = disparition d'un contrat pour 
l'avenir. 


cette sévérité en retenant parfois 
l'erreur ou la faute du client. Le four- 
nisseur jugé responsable sera con- 
damné à des dommages et intérêts 
et, parfois, au remplacement du 
matériel à ses frais et même à une 


réduction [5] sur le prix du contrat de 
vente ou de location. 


Obligation de livraison du matériel : 


c'est le problème très fréquent des 
délais de livraison. En général, les 
délais sont contractuellement prévus 
et le constructeur doit alors les res- 
pecter. Le non respect de ces der- 
niers peut entraîner le paiement de 
dommages et intérêts ou la résolu- 
tion du contrat. Mais le tribunal peut 
tempérer la sanction, s’il y a faute du 
client ou cas de force majeure. 


Obligation d’assistance : les deux 
parties ont pu s'engager sur une col- 
laboration où le fournisseur apporte 
une aide technique lors du démar- 
rage ou de la mise en œuvre du 
système. Les deux parties ont pu 
également signer un contrat de 
maintenance où le fournisseur, 
moyennant une redevance forfaitaire 
annuelle (15 à 25 % du prix hors taxe 
du système), s'oblige à intervenir en 
cas de défaillance du produit. Le non 
respect de cette clause peut entraîi- 
ner des dommages et intérêts. 


François Sartre 


[1 Mentor Graphics Corporation va 


NOTÉ POUR VOUS = 


acquérir la société Sygnergy Dataworks | 


Inc. Cela lui permettra de bénéficier des 
compétences d'étude du personnel de Sygnergy 
et d'incorporer dans sa ligne de produits à venir 
certains éléments du premier produit de 
Sygnergy, non encore terminé. Sygnergy 
Dataworks a été créée en mais 1984 pour 
l'étude, le développement, la fabrication et la 
commercialisation d'ordinateurs à hautes 
performances destinés à améliorer les postes de 
travail de CAO et IAO scientifiques et 
techniques. Les fondateurs de Sygnergy 
proviennent des sociétés Floating Point Systems 
et Intel. 


[1 IDC (International Data Corporation), société 
de conseil et d'études des marchés de 
l'informatique, étend ses compétences à 
l'analyse des marchés du système d'exploitation 
Unix (logiciels, matériels, canaux de 
distribution) en acquérant Yates Venture 
(société de conseil et d'études spécialisée dans 
l'analyse des marchés d'Unix). Yates Venture 
propose une série de services d'information 
continue (comme IDC), une lettre mensuelle et 
une encyclopédie sur Unix ainsi que des 
séminaires. 


[] « L'assistance parlée à la saisie 
informatique » (Apsi). Ordo et Supelec 
Rennes ont conçu et réalisé une maquette 
permettant une assistance parlée à la saisie 
informatique. Un nombre entré depuis un clavier 
est aussitôt répété vocalement par 
l'intermédiaire d'un haut-parleur. Le contrôle de 
la validité de l'information saisie est donc 
immédiat. 


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Pour toutes précisions : réf. 162 du service-lecteurs (p. 151) 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 130 du service-lecteurs (p. 151) 


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PAGE 60 — MINIS ET MICROS N° 216 


EN DIRECT DES USA 


Panorama des Ram 
dynamiques 256 K bits : 
grande capacité 
et fonctionnalités nouvelles 


Les fabricants américains de mémoires à semi-conducteurs lancent 
leurs Ram dynamiques 256 K bits, après la plupart de leurs 
concurrents japonais, mais à temps pour profiter de l'accroissement 
rapide de ce marché. Le succès prévisible des 256 K bits est lié à la 
demande toujours accrue des concepteurs de systèmes ainsi qu'aux 
progrès techniques dont bénéficient ces nouvelles puces géantes. 


Aujourd'hui, les concepteurs de 
systèmes attendent encore que les 
prix des Ram dynamiques 256 K 
baissent avant de passer des com- 
mandes de masse, d'autant que leurs 
homologues à 64 K deviennent plus 
compétitives à mesure que leurs tail- 
les et leurs prix diminuent. Mais la 
conception des 256 K est directe- 
ment issue de la technologie des 
64 K, et grâce aux avantages qu'offre 
leur capacité de mémoire, elles vont 
rapidement supplanter leurs aînées 
qui n'offrent qu'un avantage provi- 
soire de prix. 


On pense, dans les milieux infor- 
matiques, que les 64 K feront leur 
chiffre d'affaires maximal en 1985, et 
que les ventes des 256 K excèderont 
celles des 64 K en 1986. Le chiffre 
d'affaires de celles-ci devrait plafon- 
ner entre deux et deux milliards et 
demi de dollars l'année prochaine ; 
malgré la baisse continuelle des prix 
des Ram dynamiques, les 256 K 
devraient atteindre un chiffre d'affai- 
res de cinq à six milliards de dollars 
en 1989. 


Les 64K sont vendus 3 $, alors 
que les 256 K coûtent entre 30 et 
40 $. Les experts estiment que le 
rapport de prix devra s'établir à cinq 
ou six pour que les 256 K deviennent 
compétitives au niveau des systèmes 
ou des cartes, ce qui devrait se pro- 
duire en 1985. 

Le prix n'est pas l'élément le plus 
intéressant de cette affaire. En effet, 
les 256 K accèdent à de nouveaux 
stades de développement et de réali- 
sation fonctionnelles, à mesure que 
leur emploi se généralise. Tandis que 


la technologie des semi-conducteurs 
permet de fabriquer des mémoires 
plus denses, les concepteurs de 
systèmes introduisent de nouvelles 
méthodes d'adressage et de lecture 
des puces mémoires, qui seront com- 
munément utilisés dans le futur pro- 
che. 


Les premières Ram dynamiques 
64 K ont soulevé toutes sortes de 
problèmes techniques, imposant des 
délais de fabrication et des revire- 
ments dans la conception. Les 256 K 
bénéficieront des solutions adoptées 
pour résoudre ces difficultés, de 
sorte que leur marché sera davan- 
tage centré sur les nouvelles caracté- 
ristiques fonctionnelles. 


Le remplacement des 64 K par les 
256K s'annonce bien. Il existe 
aujourd'hui une meilleure entente 
entre les fournisseurs sur les métho- 
des de rafraîchissement, les brocha- 
ges, l'alimentation, etc. De plus, la 
disponibilité des 256 K en technolo- 
gie C-Mos est un avantage supplé- 
mentaire sur les 64 K. C'est tout au 
moins ce que pensent les Améri- 
cains. 


Intel, Motorola, AMD et National 
Semiconductor sont nettement en 
faveur des 256K en C-Mos. Intel 
vient d’ailleurs de lancer ses trois 
premiers modèles 256 K en C-Mos, 
et s'est entendue avec AMD pour les 
produire en masse. 


Les Japonais, quant à eux, ont 
tous commencé par la fabrication de 
puces N-Mos et ne semblent pas don- 
ner tant d'importance, même à long 
terme, au C-Mos. Néanmoins, tous 
les intéressés s'accordent sur le fait 


que la génération des Ram dynami- 
ques 1 M bit sera en C-Mos. 


Jack Foster (Fujitsu Microelectro- 
nics) affirme que ses Ram N-Mos 
256 K vont servir à de nombreuses 
applications et qu'elles ne seront 
jamais supplantés par celles en 
C-Mos. En revanche, Hitachi a 
l'intention de proposer des versions 
C-Mos pour des applications grand 
public. Oki n'exprime pas l'intention 
d'offrir de version C-Mos. 


Bref, si certains ont des idées bien 
arrêtées, l'avenir de la technologie 
C-Mos n'est pas très clair aux yeux de 
plusieurs fabricants de Ram dynami- 
ques. Ces derniers ne se prononcent 
pas sur l'avenir du marché, car nom- 
bre de nouvelles fonctions et de nou- 
veaux segments d'application sont 
trop neufs pour pouvoir être évalués. 


Les nouvelles fonctions 


Les nouvelles fonctions mémoire 
parmi les plus importantes, sont le 
double accès, le mode quartet (nib- 
ble mode), le mode page, le mode en 
cascade (ripple mode) et le décodage 
statique par colonnes. Toutes ces 
méthodes contribuent à augmenter 
les vitesses d'accès et d'extraction 
des données. Ces nouvelles fonc- 
tions exigent des circuits supplémen- 
taires plus rapides qui dissipent 
moins d'énergie en technologie 
C-Mos qu'en N-Mos, d'où l'intérêt des 
C-Mos, en particulier sur le marché 
des ordinateurs portables, en expan- 
sion rapide. 


Le double accès, déjà utilisé par 
Texas Instrument avec ses 64 K per- 
met à la fois la lecture de données 
mémorisées et l'enregistrement de 
nouvelles données. Les données sont 
en général stockées de façon classi- 
que, mais elles sont transférées dans 
un registre à décalage au moment de 
la lecture. Après lecture, le cycle 
mémoire permet l'extraction en série 
des données du registre. cette fonc- 
tion s'applique en particulier aux 
écrans de visualisation où les hautes 
définitions exigent des mémoires 
rapides et des extractions de don- 
nées par trains en série. Elle peut 
devenir très importante pour les 
systèmes vidéotex et les postes de 
travail graphiques. 

Dans le mode quartet (nibble en 
anglais), l'organisation physique de 
la mémoire se fait par groupes de 4 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 61 


= IMl: votre WINCHESTER 5%" 


) ÎÂrs de Garantie 


ad 


DISPONIBLE EN 1/2 HAUTEUR 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 131 du service-lecteurs (p. 151) 


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5000H allant jusqu'à 21M-Octets. 


eLe plus fiable des Winchester 51/4 jamais construit. 
e Garantie 2 ans. 


ePlateaux à films plus résistants que le dépot 
d'oxide de fer. 


e Absorption de 90% des chocs grace à son 
montage sur amortisseurs. 


e Nouveau système de compensation en 
température. 


ePréamplis montés directement sur les supports de 
tête augmentant le rapport signal sur bruit. 


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e Disques souples 5 1/4 ‘et 8” 
e Sortie : SASI 

IEEE 488 

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QG-BUS 
BUS 100 
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MULTIBUS 
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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 132 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 62 — MINIS ET MICROS N° 216 


EN DIRECT DES USA 


| 


bits. Cela donne quatre zones de 
mémoire identiques sur la puce, 
mais leurs données sont recueillies 
sur une seule broche sous forme, 
d'une salve de 4 bits en série. Cette 
organisation peut être facilement 
transposée en 4 x 4 bits avec une sor- 
tie en parallèle, à condition de rajou- 
ter trois broches de sortie. 


Dans le mode page, on accède à 
une ligne de mémoire, que l'on 
« maintient » pendant le temps de 
sélection des colonnes. Dans une 
mémoire de 256K, normalement 
organisée en 512X512 bits, une 
ligne d'adresses commande 512 
points mémoire (ou une page). Dans 
les systèmes informatiques, quaniti- 
tés de courtes boucles sont rassem- 
blées dans des programmes et sont 
exécutées de manière répétitive 
avant que le programme ne passe à 
une autre zone. 


Si ces boucles résident en 
mémoire sur une page de la puce 
mémoire, on pourra y accéder sim- 
plement par sélection de colonne, en 
maintenant active une ligne de 
mémoire. Les temps de décodage et 
de verrouillage pour l'activation de la 
ligne sont éliminés ; seul le temps de 
décodage et de verrouillage de la 
colonne sont nécessaires à chaque 
accès. 


Dans le mode en cascade, (ripple 
mode) conçu par Intel, le mode page 


est facilité par traitement en « pipe- 
line » des adresses-ligne. La lecture 
par anticipation accélère la lecture 
des pages. 


La méthode de décodage statique 
par colonne élimine les verrous qui 
maintiennent l'activation de la 
colonne. L'utilisateur fournit seule- 
ment l'adresse de la colonne ; ainsi le 
temps de réponse de la puce se 
réduit au temps de décodage de 
l'adresse et de sélection de la bonne 
colonne. Le temps de déclenche- 
ment des verrous des colonnes est 
éliminé. 


Disponibilités 
sur le marché 


Fujitsu livre ses Ram 81256 avec 
mode page et 81257 avec mode 
quartet. Sa Ram 64 K (avec déco- 
dage statique par colonne) est réfé- 
rencée 8281. Ces composants utili- 
sent une technologie d'intercon- 
nexion à trois niveaux de polysili- 
cium, semblable à celle qu'utilise- 
ront National Semicondutor et Moto- 
rola. 


National Semiconductor propose 
actuellement sur le marché des 64 K 
à double niveau de polysilicium 
(technologie de Oki Semiconductor), 
mais n'a pas l'intention de passer au 
triple niveau pour ce type de pro- 
duits. Ce fabricant se concentre 
maintenant sur la génération des 


256 K, et préfère ne pas compliquer 
ses projets avec les nouveaux modes 
d'exploitation. Alan Ankerberand, 
chef de marketing des mémoires 
Mos chez NS, explique que le fabri- 
cant veut entrer dans le marché des 
256 K avec une stratégie simple. La 
première Ram NS, référencée 41257, 
sera organisée en 256 K x 1 bit, avec 
exploitation en mode quartet. Par la 
suite, sortira la 44256, organisée en 
64Kx4 bits avec mode page. 
Ankerberand ajoute qu'avec l'inter- 
connexion à trois niveaux dont la 
production va commencer, NS 
revient sur le marché des Ram dyna- 
miques. 


Texas Instruments a augmenté ses 
capacités de production de Ram 
dynamiques au Japon. Ses deux pre- 
mières 256 K semblent prêtes à sor- 
tir sur le marché ; elles en sont au 
stade de l’échantillonnage. La pro- 
duction devrait réellement démarrer 
au troisième trimestre de cette 
année. Ces unités sont organisées en 
256 K x 1 bit, la TMS 4256 fonction- 
nant en Ram dynamique classique et 
la TMS 4257 fonctionnant en mode 
quartet. Elles sont présentées sous 
boîtier plastique à double rangée de 
connexions. TI ajoutera ensuite, à sa 
gamme 256 K, des variantes à x 4 
bits et double accès. 


Motorola travaille sur ses 256 K 
avec quelques clients privilégiés. Ses 


Panorama de Ram dynamiques 256 K bits 


AA Temps d'accès 
(ns) 


National 

Intel 

Texas Instruments 
Motorola 

Mostek 

AMD 

Western Electric (*) 
Micron Technology (*) 
OKI 

Fujitsu 

NEC 

Toshiba 

Hitachi 

Mitsubishi (*) 
Siemens (*) 


Taille de la | Géométrie Type de 


redondance 


puce (mils) (um) 


Laser 
Fusibles 
Laser 
Laser/Fusible 
Laser 
Laser 
SR 
ECC 
SR 
Fusible 
0 
Laser 
Fusible 
Laser 


SR 


PHARE Date Date 
6229097 | échantillonnage | 1'° fabrication 


2e Trim. 84 
Fin 83 
Fin 83 

.2e Sem. 84 


Fin 84 
Juin 84 
2e Trim. 84 
ler Sem. 85 

2e Tri 84 ler Sem. 85 
Début 85 (*) Milieu 85 (*) 
1982 1983 
Juillet 84 Sept. 84 

3e Trim. 82 (*) Juin 84 
ler Trim. 83 Milieu 83 
2e Trim. 83 Fin 83 
4 Trim. 82 Milieu 83 (*) 
2e Trim. 82 Début 83 
4 Trim. 83 SR 
ler Trim. 84 SR 


L'astérisque (*) accolé au nom de la société indique que les renseignements n'ont pas été donnés par la société elle-même mais proviennent de sources dignes 
de foi dans les milieux de l'industrie électronique. Il en va de même des (*) après les données. 
SR = sans réponse ; la société n'a pas voulu communiquer le renseignement. 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 63 


un 
PASCAL 
POUR 
UNIX 


HCR/PASCAL 


HCR/PASCAL est un compilateur 
PASCAL spécialement étudié pour 
l'environnement UNIX. 


HCR/PASCAL traduit le PASCAL 
en code C et peut donc être utilisé 
comme un translateur de PASCAL 
en C. 


HCR/PASCAL est disponible sur 
PDP11, VAX, Perkin Elmer, et peut 
être facilement porté sur toute ma- 
chine UNIX basée sur les micros : 
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Conforme aux standards ISO et 
ANSI. 

Accès direct à tous les appels 
système et bibliothèques de sous- 
programmes UNIX. 

Librairie d'interface avec les fi- 
chiers UNIX. 

Appel direct de sous-program- 
mes C. 

Manipulation des chaïnes PAS- 
CAL UCSD. 

Préprocesseur de macros. 
Manipulation des arguments 
d'une ligne de commande UNIX. 


SICOB 
Stands N. 4213 à 4219 
Niveau 4 Zone B 


Association Française 
des Utilisateurs d'UNIX 
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Hotel PLM St-Jacques 


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UNIX ® BELL LABS PDP 11 et Vax ® Dec 


Pour toutes précisions: réf. 133 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 64 — MINIS ET MICROS N° 216 


EN DIRECT DES USA 


deux premiers produits seront les 
MC 6257 et 6256, organisés en 
256 Kx 1 bit, et travaillant respecti- 
vement en mode quartet et en mode 
page. Le modèle 6257 sera échantil- 
lonné dans le courant du deuxième 
semestre 1984, et la production 
devrait démarrer au premier trimes- 
tre 1985. Le modèle 6256 devrait 
suivre le même calendrier à quelques 
semaines près. Ces deux modèles 
sont en N-Mos, mais Motorola tra- 
vaille également sur le C-Mos et 


devrait adopter le décodage par 
colonne et la technique de casca- 
dage (ripple mode). 

Intel s'est engagée à fond sur le 
C-Mos, de sorte que les prix s'en res- 
sentent : 115 à 180 $ pièce par quan- 
tité de cent. 


Le tableau ci-dessus dresse un 
panorama de la situation actuelle 
(juillet 84) du marché des 256 K. 


Stan Baker 


Accord AMD /LSI Logic 
sur les réseaux prédiffusés 
et personnalisés 


AMD et LSI Logic (*) ont passé un accord de coopération qui durera 
jusqu'en 1990, pour la fabrication à la demande de réseaux 
personnalisés (standard cells). L'accord, qui porte sur des échanges 
d'ordre technique et technologique aussi bien que d'ordre financier, 
donne également à AMD la licence de fabrication des réseaux 
prédiffusés 21 de la gamme LSI Logic. 


Les réseaux prédiffusés C-Mos fai- 
saient déjà parti d'un accord anté- 
rieur entre les deux firmes, puisque 
AMD avait la licence de fabrication 
des réseaux bipolaires ECL qui cons- 
tituaient la toute première gamme 
des produits LSI Logic. Le nouvel 
accord s'étend à d’autres produits en 
technologie C-Mos. Le projet de coo- 
pération sur les réseaux personnali- 
sés s'applique immédiatement, mais 
il faudra probablement attendre 
deux ans avant que n'apparaissent 
les premiers résultats. 


D'après Keit Lobo, Directeur du 
développement des produits nou- 
veaux chez LSI Logic, bien que les 
détails du programme restent à défi- 
nir, les termes de la collaboration 
des deux entreprises sont clairement 
fixés. 

Le projet prévoit la mise au point 
de plusieurs centaines de cellules 
SSI, qui contiendront les fonctions 
déjà offertes par les réseaux prédiffu- 
sés de LSI Logic. À un stade supé- 


(*) NDLR.- Rappelons que LSI Logic est repré- 
sentée en France par Jermyn. Voir également 
«minis et micros », n° 210, où sont analysés les 
réseaux de LSI Logic. 


rieur, des cellules comprenant des 
Ram, Rom et Pla seront mises au 
point, qui permettront à l'utilisateur 
d'adapter ces fonctions à tous les 
types d'architecture. Au troisième 
stade de complexité, les « mégacel- 
lules », comporteront des instruc- 
tions de calcul à grande vitesse, prin- 
cipalement des fonctions arithméti- 
ques, mais aussi des cellules micro- 
processeurs. 


Actuellement, les deux sociétés 
travaillent sur leur propre pro- 
gramme de réseaux personnalisés, 
chacune d'elles disposant de petites 
bibliothèques pour pièces à la 
demande, bibliothèques qui consti- 
tueront la base du programme de 
coopération. LSI Logic a d'ores et 
déjà mis au point des réseaux per- 
sonnalisés pour ses clients grâce à sa 
bibliothèque. 


Keit Lobo insiste sur le fait que, 
dans le nouveau programme, les cel- 
lules seront dites «structurées ». 
Aujourd'hui, les réseaux de la plu- 
part des fabricants sont rectangulai- 
res et leur taille ne peut varier que 
dans une direction à la fois, de sorte 
que leur « puissance » est en quelque 
sorte figée. Les «cellules structu- 


TECHDATA 


DATAVUE 80 


Le DATAVUE 80 est un ordinateur 
à l'architecture avancée. Le sys- 
tème CP/M est disponible en confi- 
guration multi-utilisateur jusqu'à 
8 postes. Dans un environnement 
multi-poste DATAVUE met à la dis- 
position de chaque utilisateur un 
microprocesseur Z80 A et 64Koctets 
de mémoire RAM. 

Un microprocesseur supplémentaire 
assure les fonctions des disques. 
De ce fait chaque utilisateur obtient 
une réponse instantanée même 
quand les 7 autres sont en ligne. 


Le Système Multi-utilisateur 


3 disques (2 WINCHESTER, 1 mini- 
floppy). Un utilisateur peut se voir 
attribuer en propre une ou plusieurs 
partitions de disque, ou bien deux 
ou plusieurs utilisateurs peuvent se 
partager une partition commune de 
disque. 

De plus n'importe quel CPU peut 
être consacré au BATCH PRO- 
CESSING. 


Sur le DATAVUE 80 toute console 
présentant la norme RS 232 C est 
utilisable. 

Nous vous proposons les INTE- 
COLOR 2400, 8000, VHR 19 ou le 
DATAVUE 132 colonnes. 


Chaque utilisateur dispose d'une 
seconde sortie RS 232 pouvant 
être utilisée pour une imprimante, 
un plotter, un modem ou un autre 
périphérique. Une sortie parallèle 
commune est disponible pour tous 
les utilisateurs. 


Le DATAVUE 80 peut être configuré 
pour de nombreuses applications. 
Tous les logiciels standard CP/M 2.2 
fonctionnent sur le système incluant 
par exemple la gestion de base de 
données, le traitement de texte et 
le planning financier. 


Le DATAVUE 80 comporte jusqu'à 
Techdata 40 rue des Vignobles 78400 Chatou - Téléphone ; (3) 952.62.53 - Télex 698 979 


TE) (Sud-Est), immeuble L’Orée d’Ecully, chem. de la Forestière - 69130 Ecully. (7) 833.15.44 - Télex 375 964 


USA : Techexport, INC. 244 second avenue - Waltham, Mass 02154 - Tel. (617) 894.00.92 - Telex : 951262. 

UNITED KINGDOM : Techex, Limited. 5b Roundways Elliott Road - West Howe Bournemouth Dorset BH 118JJ - Tel. (02016) 7 1181 - Telex 4 1 437 
W. GERMANY : Techdata GMBH. Wallersheiner Weg 13.19 - D-5400 Koblenz - Tel. (261) 80.10.75 - Telex : 8 62 400 teg d. 

SUISSE : Techex AG. Chimli Maert Bahnstrasse 18 CH-8603 Schwerzenbach - Tél. (01) 825 09 49 - Telex : 57033 CH. 

ITALIE : Techex S.r.i. ASSAGO (MILAN) Milanofiori - Palazzo A/2 - Casella Postale 3384 - 20089 ROZZANO - Tel. (2) 82.40.313. 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 134 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 65 


NOTÉ POUR VOUS 


Shughart France annonce la création 
de Shugart Assistance (tél. : (3) 946 42 66) 
à Vélizy Villacoublay. Ce nouveau service 
assurera la réparation de la gamme de 
disquettes Shugart et des contrôleurs de disque 
de toutes marques. 


[] Deux contrats pour Shugart avec sa 
micro-disquette SA 455 (double face, 48 tpi, 
500 K octets de mémoire non formatée) : le 
premier (3 M$) avec Zenith Data Systems pour 
sa série Z 100 PC compatible IBM (3 modèles de 
bureau et 2 portables) ; le second (8 M$) avec 
Mindset Corporation pour son PC compatible 
IBM destiné à la CAO. 


[] A2M complète son catalogue de 
produits compatibles IBM-PC avec les nouvelles 
cartes d'interface et d'extension développées par 
la société Tecmar. Les cartes proposées sont 
des extensions mémoire, cartes vidéo de 
synthèse et reconnaissance de la parole, cartes 
de communications, interfaces industrielles et 
scientifiques, extensions disques. Elles 
s'adaptent aux micro-ordinateurs Hyperion, 
Columbia, T.I. Professional, Televideo, Corona, 
Panasonic, Eagle et Compaq. Développements 
en cours pour d'autres modèles de compatibles 
IBM-PC. 


[] Efisystème et Welect ont signé un 
accord de collaboration commerciale et 
technique pour créer la première source 
européenne de cartes et systèmes industriels au 
format Multibus. Cette collaboration consiste à 
élaborer en commun les nouveaux produits, 
maintenir la complémentarité des gammes, 
additionner les deux réseaux de distribution 
France et étranger, fusionner les catalogues et 
les tarifs. L'ensemble du CA des deux sociétés 
devrait atteindre 45 MFF en 1984, l'objectif pour 
1985 étant de 60 à 70 MFF dont 20 à 25 % à 
l'exportation. 


[] Métrologie crée une nouvelle 
activité : le « consulting », pour les utilisateurs 
de produits Intel (cartes SBC, systèmes 86/3XX, 
iRMX 86, 88, 286). Ce service propose 
l'intervention d'ingénieurs pour des actions 
ponctuelles dans la conduite de projets 
organisés dans un environnement Multibus et 
iRMX. 


[1 Promotion de SGBD sur SM 90. Dans 
le cadre de leur stratégie de promotion du 
matériel SM 90, l'Agence de l'Informatique 
entreprend, avec le soutien du Cnet, une 
évaluation et un bilan des produits susceptibles 
d'être utilisés sur ce matériel. À cette fin, elle 
lance deux actions distinctes, l'une vers les 
industriels, l'autre vers les laboratoires de 
recherche. La première vise à recenser les 
projets de transport d'un système de base de 
données déjà commercialisé vers le matériel 

SM 90 ; la seconde a pour objet de favoriser la 
commercialisation de produits très avancés. Les 
industriels et laboratoires intéressés ont jusqu'au 
30 septembre 1984 pour faire connaître leur 
candidature. Renseignements : Pierre Rotman ou 
Jean Croize-Pourcelet au (1) 793 34 98. 


[] Accord d'échange technologique 
entre Altera et Intel. Aux termes de cet 
accord, Intel transfèrera sa technologie CH-Mos 
pour les mémoires Eprom à Altera et aura la 
possibilité de fabriquer la ligne de produits 
programmables électriquement d'Altera. 


PAGE 66 — MINIS ET MICROS N° 216 


| 


EN DIRECT DES USA 


rées » permettront de réaliser des 
réseaux caractérisés par une puis- 
sance variable et une taille qui 
pourra varier à la fois en longueur et 
en largueur. 


Ces différences, simples en appa- 
rence, donneront une plus grande 
souplesse dans la disposition et le 
routage, permettant d'atteindre des 
vitesses plus rapides et de réduire la 
taille des puces. De même que les 
réseaux personnalisés habituels sont 
environ 30 % plus grands que les cir- 
cuits à la demande (plus faciles à 
optimiser), Keit Lobo assure que les 
cellules structurées permettront une 
économie de silicium, sans pourtant 
préciser de combien sera le gain 
d'espace. 


Regard sur LSI Logic 


La gamme des réseaux prédiffusés 
LL 7000 de LSI Logic n'a pas encore 
atteint un rythme de production 
élevé. Ces produits, qui resteront 
classés «technologie prototype » 


jusqu'à la fin du premier trimestre 
1985, atteindront leur rythme de pro- 
duction fin 1985. Environ 30 % de 
l’activité de conception de LSI Logic 
est centrée sur la série des LL 7000 
2u (réseaux prédiffusés fabriqués 
aussi par Toshiba qui, jusqu'à pré- 
sent, a fourni le gros de la produc- 
tion). 

La nouvelle usine LSI Logic à 
Santa Clara (Californie), d'une capa- 
cité de production de 4 000 tranches 
de silicium par semaine, ne fonc- 
tionne qu'au tiers de sa capacité et 
devrait atteindre les deux tiers avant 
la fin de l’année. 


LSI Logic (une des sociétés de 
semiconducteurs qui se développe le 
plus rapidement), devrait voir son 
chiffre d'affaires dépasser 100 M$ en 
1984 alors qu'il se montait à 38 M$ 
l'an passé. Ce chiffre d’affaires en 
pleine expansion indique que les 
coûts de conception sont à présent 
contrebalancés par des productions 
de masse. 


Stan Baker 


Réseaux locaux : 
la bataille 
entre S Lan et Cheapernet 


Les efforts de standardisation de Cheapernet, version économique 
d'Ethernet, ont reçu l'aval du comité IEEE 802.3 lors de sa réunion 
de la mi-juillet. Le projet Merlan a été abandonné en faveur du projet 
S Lan proposé par AT&T, sans qu'il reçoive pour autant le feu vert 
du comité pour passer au stade de la standardisation. 


Les partisans de Cheapernet ont 
acclamé la décision unanime du 
comité de soumettre leur projet au 
vote de la totalité de ses membres, 
vote qui montrera si le projet a 
l'assentiment du plus grand nombre 
afin de passer au stade supérieur. Les 
résultats seront présentés à la pro- 
chaine réunion du comité qui se tien- 
dra à San Diego, fin octobre. 


Rich Brand, chef de produits chez 
National Semiconductor, pense que 
les résultats seront favorables au pro- 
jet, d'autant que les problèmes tech- 
niques ont été réglés. NS a soutenu 
le projet Cheapernet en annonçant, il 
y à quelques semaines, la sortie de sa 
puce compatible avec ce réseau. Sa 
nouvelle gamme de puces Ethernet, 


disponible sur le marché depuis peu, 
s'appliquera à Ethernet ou à Chea- 
pernet, qui ne diffèrent que par le 
matériel, les caractéristiques électri- 
ques et de protocole restant identi- 
ques (en particulier, ils fonctionnent 
à la même vitesse : 10 M bits par se- 
conde). 


D'après R. Brand, Cheapernet sera 
la version principale d'Ethernet et 
ses connexions coûteront environ 
deux fois moins cher. 


AT£&T veut aussi 
son standard 


L'autre version économique con- 
currente est le S Lan ou Star Lan 


\ 


Pa om 
 péntbié SO : 


200 MILLIONS LE 
CARACTÈRES ? 
MON ŒIL ! 


151) 


référence 135 du service-lecteurs (p. 


LMPRIMANTES OKI MICROLINE : 
LES INCREVABLES 


OKI Microline 


C'est la tête d'impression qui fait l'imprimante. C'est à elle 
qu'on doit la qualité d'impression et la fiabilité de la machine. 
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(réseau local en étoile) proposé par 
AT&T en février dernier au comité 
IFEE 802.3. A cette époque, un 
groupe d'une douzaine de sociétés, 
dont Intel, NCR, Wang et Tandem 
Computers, essayaient de faire 
accepter le concept dit Merlan. 
Depuis, ce même groupe a aban- 
donné le projet pour se joindre à 
ATET et S Lan. Avec un jeu de puces 
spécialement conçu pour S Lan, son 
prix de revient serait de 50 $ par 
nœud alors qu'il sera de 100 $ pour 
Cheapernet. 


Merlan fonctionne sur le même 
principe qu'Ethernet — réseau de 
base utilisant un câble coaxial — 
mais à une vitesse moindre (1 M bit 
par seconde), tandis que S Lan est un 
réseau en étoile qui peut avoir 
jusqu'à vingt-quatre postes de travail 
utilisant les câbles téléphoniques 
qui, selon AT&T sont déjà installés 
dans 70 % des bureaux. 


Les tronçons de S Lan viendront 
de l'armoire du système téléphoni- 
que et occuperont les lignes déjà ins- 
tallées mais non utilisées. Les postes 
de travail sont raccordés aux lignes 
par des interfaces de type RS 422. 


Tout en réduisant les coûts par un 
câblage plus simple et des vitesses 
modérées, les concepteurs de S Lan 
essaient de conserver les caractéristi- 
ques du protocole d'Ethernet. Les 
branches de l'étoile, qui peuvent 
avoir jusqu'à 2 600 m de long, par- 
tent du « cœur » du système conte- 
nant un bus d'un mètre de long. 


Un circuit émetteur-récepteur 
constitue l'interface du «cœur », 
mais il n'effectue aucune tâche de 
protocole. Trois cœurs peuvent être 
chaînés de manière que l'encombre- 
ment de bus ne survienne qu'au 
cœur de plus haut niveau. 


Don Loughry, chef de projet de la 
division réseaux d'information chez 
Hewlett-Packard et président du 
comité, pense que les études sur S 
Lan sont en bonne voie et que les 
ingénieurs qui y travaillent ont pu 
répondre de façon précise à de nom- 
breuses questions posées par le 
comité. De plus, ils ont choisi une 
vitesse de transmission, une topogra- 
phie, un type de support de transmis- 
sion plutôt qu'une gamme de chacun 
de ces éléments. 


Pourtant, seulement 35% des 
membres de son comité ont appuyé 


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PAGE 68 — MINIS ET MICROS N° 216 


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le projet S Lan au stade de l'évalua- 
tion, l'empêchant ainsi de passer au 
stade de la standardisation. Il reste 
en effet des questions en suspens : ce 
projet répond-il à un besoin bien 
défini ? Dépend:il des travaux du 
comité? Peut-il être considéré 
comme un projet à part entière au 
sein du comité ? Est-il économique 
ment réalisable ? 


Le comité ne désire pas fournir 
deux solutions à un problème. Il 
estime que S Lan fait double emploi, 
car il a déjà donné son accord pour la 
standardisation de systèmes dont 
l'un fonctionne en bande de base, 
comme S Lan. De plus, S Lan est pré: 
senté comme un système économi- 
que, comme l'est déjà cheapernet. 
Cependant, beaucoup pensent que S 
Lan est original par rapport aux 
autres propositions et standards exis- 
tant. Ce n'est donc pas un coup 
d'arrêt au projet, mais plutôt une 
hésitation avant de donner l'accord 
de standardisation. 


Les ingénieurs travaillant sur S 
Lan doivent se réunir prochainement 
pour régler un certain nombre de 
questions émanant du comité. Don 
Loughry se joindra au groupe de tra- 
vail présidé par David White des 
laboratoires Wang et participera à 
l'évaluation de la validité des critères 
selon lesquels ils doivent travailler 
pour satisfaire le comité 802.3. 


Robert Dahlberg, Chef de produits 
de réseaux locaux chez Intel, estime 
que le groupe de travail a prouvé la 
faisabilité technique et économique 
de leur projet. Le groupe soutient 
qu'Ethernet et Cheapernet sont trop 
chers en regard des applications, 
alors que 1 M bit par seconde est une 
vitesse tout à fait suffisante. à 
moins qu'il y ait, sur le réseau, un 
poste de travail CAO à hautes perfor- 
mances, connecté à un serveur de 
fichiers à grande vitesse. R. Dahlberg 
explique qu'il existe un besoin de 
standardisation et que le groupe 
favorable à S Lan préférerait travail- 
ler dans le cadre du comité et de ses 
standards, sous-entendant toutefois 
que les travaux sur S Lan continue 
raient même si le comité rejetait ce 
projet. 

Dahlberg souligne que S Lan est, 
après seulement six mois d'étude, au 
même point que l'était Ethernet 
après deux äns de travail. 

S.B. 


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PAGE 80 — MINIS ET MICROS N° 216 


151) 


mIENLRIL®] communication 


Non visible au Sicob : l'ordinateur optique 


ou l'information 


à la vitesse de la lumière 


|: le courant électrique par un faisceau lumineux et faire 
fonctionner un ordinateur composé d'éléments de logique photonique, 
tel est le but d'expérimentations longues et sérieuses qui se passent tant 
aux Etats-Unis qu'en Europe. Bénéfice de l'opération ? Le traitement de 
1012 (mille milliards) opérations à la seconde. Le tout est de réaliser 
cette circuiterie photonique, et de la faire passer du stade expérimental 


au stade industriel. 


L'ordinateur optique n'est pas une 
vue de l'esprit, comme certaines 
autres idées de dispositifs de traite- 
ment et de stockage de l'information 
qui, par exemple, voudraient utiliser 
des supports cellulaires vivants ou des 
réactions chimiques complexes. En 
effet, depuis de nombreuses années, et 
plus particulièrement depuis la fin des 
années soixante, les laboratoires de 
recherches étudient une technologie 
de remplacement de l'électronique 
classique, le principe étant de substi- 
tuer au courant électrique, agissant 
comme transporteur de signal, un fais- 
ceau lumineux. 


Pour cela, il faut recréer l'équiva- 
lent optique des composants électroni- 
ques que nous connaissons, en com- 
mençant par le commencement, c'est- 
à-dire par le transistor lui-même. Le 
tout est de savoir si l'on peut non seu- 
lement réaliser des transistors opti- 
ques, mais plus encore des circuits 
logiques fonctionnant avec le principe 
de la bascule (bistable optique). 


À ces deux questions, on peut 
répondre aujourd'hui par l'affirma- 
tive ; mais cela ne fut pas sans peine. 
Cet article tente brièvement de retra- 
cer les objectifs et les déroulements 
des expériences concernant la mise au 
point d'éléments de circuiterie opti- 
que. 


Une circuiterie optique 


L'idée de la création de circuits 
logiques optiques ayant les mêmes 
fonctions que les circuits électroni- 
ques n'est pas tout à fait nouvelle. Mais 


ce sont les premières difficultés expé- 
rimentales qui en ont retardé la mise 
en œuvre. Des découvertes relative- 
ment récentes (1979), que nous déve- 
lopperons ultérieurement dans ce 
texte, ont permis de réviser la ques- 
tion. 


Les défauts 
de la logique électronique 


La technologie moderne est en train 
de pousser à ses limites la capacité 
d'intégration des transistors, pour 
obéir à des impératifs de vitesse d'exé- 
cution de plus en plus nécessaires 
pour les applications. Or, il est une 
limite que l'on ne peut dépasser, celle 
du transistor lui-même. 


La caractéristique principale qui 
nous intéresse ici est la vitesse de 
commutation du transistor, passage 
d'un état à l'autre. Quelques investi- 
gations théoriques dans la physique 
fondamentale indiquent que le plus 
petit temps de commutation dans un 
dispositif à semi-conducteur est de 
l'ordre de la nanoseconde pour les 
transistors du marché, et du dixième 
de la nanoseconde pour les futurs élé- 
ments en arséniure de gallium. Il s'agit 
donc de l'expression numérique d'une 
limite inhérente à la physique du dis- 
positif. 

En outre, la circuiterie électronique 
est fondée sur le passage d'un courant 
électrique, c'est-à-dire le déplace- 
ment d'électrons qui transporteront 
l'information dans un circuit donné. 
Ce passage se fait à une vitesse dont 
on connaît les limites et qui ne peut 
être améliorée. 


De telles réserves d'ordre physique 
ou inhérentes à la nature du semi- 
conducteur (limites de l'intégration, 
de la vitesse de commutation, de la 
vitesse de propagation de l'informa- 
tion), ne sont pas les seules formulées 
par divers physiciens à l'égard de la 
logique séquentielle binaire actuelle- 
ment utilisée. 


Certains, comme S. Desmond Smith 
[1], lui reprochent d'être « maladroite 
et primitive » parce que séquentielle, 
et « confinant les signaux (à traiter) 
dans le fil électrique conducteur ». De 
plus, il lui faut utiliser un grand nom- 
bre de commutateurs (ou portes logi- 
ques) afin de réaliser, par exemple, un 
calcul dans un ordinateur. 


Toutes ces considérations montrent 
que si l'on veut produire des ordina- 
teurs travaillant à des vitesses beau- 
coup plus élevées que celles que nous 
connaissons, il faut songer à une tech- 
nologie différente de celle des transis- 
tors actuels. 


Le transistor optique 


L'idée était donc d'obtenir des com- 
mutations avec un rayon lumineux au 
lieu du courant électrique, puisque la 
vitesse de propagation de la lumière 
est la limite supérieure des vitesses 
possibles. Cela agirait sur la variable 
« vitesse de commutation du transis- 
tor » et sur la variable « vitesse de pro- 
pagation de l'information dans le cir- 
cuit ». 

Des réalisations concrètes employ- 
ant les propriétés de la lumière sont 
connues : les recherches et les déve- 
loppements industriels de réseaux de 
fibres optiques sont un exemple 
d'application de la qualité de « trans- 
porteur d'information » qu'est la 
lumière. Quant au disque optique 
numérique, dont nous commençons à 
voir les preniers produits industriali- 
sés, il montre qu'il est possible de faire 
basculer un élément de mémoire d'un 
état final à un autre, les deux étant 
bien distincts. 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 81 


Ordinateur optique 


Avertissement. Alors que Violaine 
Prince remettait l'article ci-contre, 
nous avons reçu cet autre article de 
Pierre M. Häalley, traitant du même 
sujet. Cette coïncidence ne signifie 
pas cependant que l'informatique 
optique est pour demain. Les sujets 
traités étant identiques dans ces deux 
articles, il s'y produit nécessairement 
des recoupements qui nous ont posé 
quelques cas de conscience : devions 
nous éliminer un des articles (le- 
quel ?) ou les publier in extenso, 
auquel cas nos lecteurs auraient pu 
estimer, avec quelque raison, que 
nous « radotions » un peu. Nous avons 
pris un moyen terme en coupant ici et 
là et en publiant les parties qui, même 
si elles traitent du même objet, le font 
avec des abords différents de sorte 
qu'elles en deviennent complémentai- 
res. Nous passons la parole à Pierre M. 
Halley. 


L'informatique électronique est fon- 
dée sur un composant principal, le 
transistor, qui exploite le mouvement 
ordonné de porteurs électriques, et 
qui présente deux (et seulement deux) 
états stables pouvant figurer les 
symboles « zéro » et « un » du calcul 
numérique en base 2. Il permet égale- 
ment de composer des portes de type 
ET, OÙ, NON, avec lesquelles il est 
possible de conduire des opérations 
logiques, dans des temps de l'ordre de 
10 à 100 ns, voire davantage, suivant 
le type d'opérations. 


L'informatique photonique sera fon- 
dée sur un composant principal, le 


W 


transphaseur, qui exploite le mouve- 
ment ordonné des photons. 


L'électron est une particule maté- 
rielle (lepton doté du spin 1/2) alors 
que le photon est une particule d'inte- 
raction à distance dotée du spin I. Il 
en résulte que le traitement du signal 
électronique est nécessairement 
séquentiel, alors que le traitement des 
signaux photoniques peut être paral- 
lèle. Plusieurs photons, différents par 
la couleur, la direction de propaga- 
tion ou la polarisation de l'onde, peu- 
vent être présents en un même point 
au même instant. Ce n'est pas le cas 
des électrons. 


Le transphaseur est un composant 
optique dont la sortie lumineuse pré- 
sente une intensité variable en fonc- 
tion des conditions d'entrée, par 
exemple de l'intensité d'une lumière 
dite de pompage et de la présence ou 
de l'absence d'une lumière dite de 
sondage. 


Plus précisement le transphaseur est 
une cavité interférométrique Perot- 
Fabry, réalisée en matériau solide, 
cristallin, non-linéaire. 


En présence d'un faisceau optique 
incident sur la face plane qui constitue 
le miroir transparent d'entrée (voir 
figure 1 de l'article ci-contre), la 
lumière pénètre partiellement dans la 
cavité optique, où elle se propage. 
Elle atteint la face plane qui constitue 
le miroir de sortie (le cristal assure ces 
plans avec des écarts absolus qui sont 
extrêmement faibles). Là, elle est 
encore partiellement transmise et la 
sortie est faible. 


Une fonction dite d'Airy relie le 
coefficient de transmission de la cavité 
à sa longueur optique (L = n.) pro- 
duit de l'indice de réfraction de phase 
par la longueur géométrique (fig. A). 


Mais, si on ajoute au premier fais- 
ceau « pompe » fort, un second fais- 
ceau « sonde » faible, on passe d'un 
creux à un pic de la fonction d'Airy, 
par un effet non-linéaire sur l'indice 
de réfraction du matériau, c'est-à-dire 
sur la vitesse de phase de la lumière 
dans le matériau (d'où le nom de 
« transphaseur »). Dans ces conditions 
la sortie est forte (fig. B). 


On voit que le faisceau pompe du 
transphaseur joue un rôle analogue à 
celui du courant de polarisation du 
transistor, qui circule de l'émetteur 
vers le collecteur et que le faisceau 
sonde a un rôle analogue à celui du 
courant plus faible allant de la base 
vers le collecteur. Ainsi, le transpha- 
seur peut remplacer le transistor. 


De plus, il est possible de faire inter- 
venir un phénomène d'absorption 
saturée, pour déformer la courbe de 
réponse de la cavité, à partir de la 
fonction d'Airy et d'obtenir des pics 
d'amplitude croissante avec l'intensité 
du faisceau pompe. Chaque interven- 
tion du faisceau sonde fait alors passer 
la lumière sortante d'un palier au 
palier suivant plus élevé, le rang du 
palier dépendant de l'intensité du fais- 
ceau pompe (fig. C et D)). 


On pourrait ainsi disposer de trois 
ou quatre états stables du transpha- 
seur, au lieu de deux comme pour le 


© 


PAGE 82 — MINIS ET MICROS N° 216 


— 


— 
Puissance pompe 


(O) 


W (entrée) 


transistor. Cela permettra le calcul en 
base 3 ou 4, et la composition de nou- 
velles portes avec lesquelles on réali- 
sera de nouvelles opérations logiques 
élémentaires, plus nombreuses 
qu'avec un transistor. 


Le temps nécessaire au changement 
d'état d'un transphaseur à deux états 
est d'environ une picoseconde (1 ps = 
10-125). Les circuits optiques permet- 
tront donc des vitesses mille fois plus 
élevées que les circuits électroniques. 


Enfin, il paraît possible d'utiliser 
un même transphaseur sur plusieurs 
lumières et de conduire plusieurs opé- 
rations indépendantes simultanément. 


Quels ordinateurs 
pourra-t-on réaliser 
avec le transphaseur ? 


Il est certainement trop tôt pour le 
dire. Avec le laser, le transphaseur, 
les fibres optiques et les ressources 
déjà connues de l'optique intégrée, 
linéaire et non-linéaire, l'avenir de la 
photonique est immense. Restent à 
faire des efforts de réflexion pour con- 
cevoir les premières structures et les 
nouveaux fondements d'une informati- 
que phototonique. Mais quelles stimu- 
lantes perspectives | 


On disposait depuis longtemps des 
bases théoriques qui ont permis d'ima- 
giner et de comprendre sous tous ses 
aspects la propagation électromagné- 
tique, plusieurs décennies avant toute 
réalisation expérimentale ou pratique. 
Cela explique le bond en avant qui 
vient de se produire avec les guides 
d'ondes et les fibres optiques. 


Maintenant, on vient d'ajouter à 
l'optique scalaire et vectorielle de 
l'électromagnétisme linéaire, une 
optique vectorielle non-linéaire qui, 
depuis quelques années seulement, 
apparaît avec l'expression correcte 
des premiers termes d'un développe- 
ment en série de la polarisation élec- 
trique d'un matériau mono-cristallin. 


ll reste, bien entendu, beaucoup de 
travail pour utiliser convenablement 
tous ces acquis et d'abord rechercher 
les meilleurs matériaux. De plus, il 
faudra réaliser tous les autres compo- 
sants (lasers, modulateurs, commuta- 
teurs et coupleurs de lumière) pour 
aboutir à l'ordinateur photonique, qui 
sera peut-être une des vedettes de l'an 


2000. 
P.M.H. 


Fig. 1 - Interféromètre de 
Fabry-Perot 


Faisceau 
incident 


Faisceau 
réfléchi 


Miroir 
à réflexion 
partielle 


Cependant, cela ne signifie pas que 
l'on peut directement simuler la logi- 
que binaire, de but en blanc. Pour ce 
faire, il s'agit de créer un véritable 
transistor optique. 


Son point de départ a été l'interféro- 
mètre de Fabry-Pérot, mis au point par 
les deux physiciens français Charles 
Fabry et Alfred Pérot... en 1896 ! À 
cette époque, ceux-ci avaient cons- 
truit un interféromètre pour mesurer 
les longueurs d'onde de certaines cou- 
leurs. En fait (et là, nous résumons une 
grande partie expérimentale qui 
alourdirait trop notre propos), leur 
dispositif (fig. 1) permet de réaliser 
des commutateurs optiques, si le 
média utilisé dans la cavité a des pro- 
priétés autorisant la commande de la 
transmission en fonction de l'intensité 
du rayon lumineux incident. 


Plus clairement, il faudrait que le 
média ait un indice de réfraction 
non-linéaire, c'est-à-dire variant avec 
l'intensité de la lumière qui le tra- 
verse. Un des médias utilisés par les 
chercheurs [2] est l'antimoniure 
d'indium (composé Sbln), semi- 
conducteur ayant un indice de réfrac- 
tion fortement non-linéaire. La 
rétroaction induite par le dispositif de 
miroirs de l'interféromètre de Fabry- 
Pérot est appelée rétroaction posi- 
tive, lorsque l'intensité de la lumière 
augmente dans la cavité, c'est-à-dire 
lorsqu'il se produit une interférence 
constructive. Ces notions de non- 
linéarité et de rétroaction positive sont 
essentielles dans l'énoncé du principe 
de bistabilité optique. 


La bistabilité optique 


Si un équivalent du « transistor opti- 
que » fut réalisé il y a presque un 
siècle (quoique pas dans cette opti- 
que, si l'on peut dire, puisque le tran- 
sistor n'a été « inventé » qu'en 1947), 
la bistabilité optique n'a pu être pré- 
vue avant 1969, date à laquelle Abra- 


Et inverse 


Faisceau direct =— 
— 


Faisceau 
transmis 


e- S 
Miroir 

à réflexion 

partielle 


ham Szôke et son équipe du MIT en 
énoncèrent le principe. 


La combinaison de la non linéarité 
(de l'indice de réfraction d'une subs- 
tance) sous forme d'une absorption 
saturante, et d'une rétroaction posi- 
tive, fournie par un résonateur opti- 
que, devait, d'après eux, permettre de 
concevoir un dispositif optique ayant 
deux états stables. L'état « faible » 
serait atteint dans un interféromètre de 
Fabry-Perot avec une couche absor- 
bante où il n'y aurait pas d'interfé- 
rence et seulement une faible trans- 
mission. L'état « fort » correspondrait 
à l'apparition d'une interférence cons- 
tructive par saturation de la couche 
absorbante, avec une forte transmis- 
sion et d'importantes intensités inter- 
nes dans le résonateur. Un tel état 
pourrait être maintenu avec moins 
d'énergie qu'il n'en faudrait pour le 
produire [1]. 

Prévu théoriquement, cet effet de 
bistabilité optique n'a pu être observé 
qu'en 1976, par Gibbs, McCall et 
Venkastan aux Laboratoires Bell, avec 
de la vapeur de sodium. Le modèle 
théorique de Szôke, qui utilisait 
l'absorption, est apparu comme plus 
difficile à expérimenter que celui créé 
par Felber et Marburger (1976) fondé 
sur une bistabilité optique réfractive. 
En outre, l'expérience de l'équipe 
Gibbs a mis en valeur l'aspect réfractif 
plutôt que l'absorption : les effets 
d'interférence sont beaucoup plus 
sensibles lorsque l'on ajuste la lon- 
gueur d'un résonateur si son indice de 
réfraction est dépendant de l'intensité. 


Le transphasor 


Le fonctionnement du premier bista- 
ble optique a soulevé une vague 
d'intérêt dans le monde scientifique 
et, très vite, les recherches théoriques 
ont permis, la même année (1976), la 
découverte d'une réfraction non- 
linéaire à bande géante dans un semi- 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 83 


ÉTUDE 


conducteur à bande étroite à l'univer- 
sité de Heriot-Watt (Edimbourg, 
Ecosse). 


Ce semi-conducteur, l'antimoniure 
d'indium, a un indice de réfraction 
non-linéaire entre cent et mille fois 
plus élevé que celui de l'arséniure de 
gallium (AsGa) utilisé par les Labora- 
toires Bell, qui continuaient leurs 
expériences dans ce domaine. Ces 
derniers réalisèrent un transistor opti- 
que en 1979 avec des résonateurs de 
petite taille. Exactement à la même 
date, Heriot-Watt annonçait avoir mis 
au point un transphasor (transistor 
optique) à base d'antimoniure 
d'indium autorisant un gain de dix 
avec un signal bifaisceau. 


La grande découverte réside dans le 
fait que le dispositif de Fabry-Pérot 
avait été simulé dans un cristal de 
semi-conducteur et que, « l'optique 
linéaire est passée de puissances chif- 
frées en mégawatts à des puissances 
en milliwatts » [1]. 


La logique photonique 


À partir du transphasor, il a été pos- 
sible de réaliser des circuits logiques. 
Le cycle d'hystérésis entre lumière 
incidente et lumière transmise, décri- 
vant les zones stables de l'interféromè- 
tre, peut être comprimé jusqu'à ne 
plus représenter qu'une courbe sim- 
ple, qui ressemble à la courbe carac- 
téristique de transfert d'un transistor 
électronique. C'est en jouant là-dessus 
que l'on peut simuler des portes logi- 
ques (Et/Ou, Nand/Nor). 


L'expérience en a été faite en 1982 à 
Heriot-Watt, à une température de 77° 
Kelvin, et en 1983 à différents autres 


Bibliographie 


[1] Optical bistability, Photonic 
Logic and the Optical Computer, par 
SD Smith, FRS, Nature n° 407, janvier 
1984. 


[2] The Optical Computer, par Eitan 
Abraham, Colin Seaton et S. Desmond 

. Smith, Scientific American, janvier 
1983. 


[3] An Introduction to Optically Bis- 
table Devices and Photonic Logic, 
par SD Smith, rapport présenté au 
Royal Society Meeting on Optical Bis- 
tability, mars 1984. 


[4] Annonce de Sir Peter Swinnerton- 
Dyer FRS (Codest) au colloque cité ci- 
dessus. 


PAGE 84 — MINIS ET MICROS N° 216 


Marche 


œ 
b 
E 
ä 
€ 
& 
2 
ä 
€ 
2 
€ 


Rayon A | Rayoh B 


Intensité incidente— 


Fig. 2 - Porte logique ET 


endroits (Bell, Strasbourg, Berkeley, 
etc.). Parmi les substances em- 
ployées : CuCI (Strasbourg) Asin 
(Université de Californie du Sud), Cd- 
Hg-Te (RSRE) à des températures 
cryogéniques : Te (Jena), cristaux 
liquides (Berkeley), AsAÏGa chez Bell 
à 300° Kelvin ; etc. Certains systèmes 
(dont Sbln) ont fait preuve d'une com- 
mutation vers l'état « marche » (switch 
up) en un temps n'excédant pas quel- 
ques picosecondes. La commutation 
« arrêt » rapide est encore en expéri- 
mentation [1]. Le tableau ci-contre 
fournit la liste des systèmes et disposi- 
tifs de bistables optiques [3]. 


L'ordinateur optique : 
quel intérêt ? 


La rapidité n'est pas le seul avan- 
tage des circuits photoniques. Elle 
aurait été vite contrebalancée par la 
difficulté actuelle, probablement due 
à la nouveauté, de la mise en œuvre et 
de la connexion des divers éléments. 
Les commutateurs optiques ont des 
propriétés permettant de nouvelles 
architectures d'ordinateur. 


La première est que l'on peut faire 
passer plusieurs rayons incidents dans 
un interféromètre sans qu'ils ne se 
mélangent. Par conséquent, on peut 
utiliser un seul et même cristal (inter- 
féromètre) pour plusieurs commuta- 
tions séparées, ce qui est impossible 
dans un transistor. Ainsi, on pourrait 
réaliser des traitements parallèles 
réellement simultanés au niveau 
même du composant de l'ordinateur 
optique. Un tel mode de fonctionne- 
ment induirait évidemment une circui- 
terie conçue autrement que pour les 
ordinateurs électroniques, avec tous 
les problèmes que ce changement 
pourrait poser. 


La deuxième est l'existence de ce 
que les chercheurs ont appelé une bis- 


Marche] 


Intensité transmise. 


rer 


Intensité incidente — 


Fig. 3 - Porte logique OU 


Intensité réfléchie —# 


Rayon À Rayon B 


Intensité incidente—— 


Fig. 4 - Usage du cycle d'hystérésis non 
comprimé pour la simulations d'une fonction 


NON 


tabilité multiple. Certains cristaux 
accusent plusieurs seuils présentant 
une bistabilité entre l'intensité trans- 
mise et l'intensité incidente, à des 
niveaux de plus en plus élevés de cette 
dernière. Les niveaux correspondants 
d'intensité transmise représentent les 
états multiples d'un système logique 
[2], qui permettraient la réalisation 
d'une informatique, non plus binaire, 
mais quaternaire par exemple. 


Ainsi, plus encore que la vitesse, 
l'intérêt que soulève cette nouvelle 
technologie, réside dans le change- 
ment de conception et d'architecture 
qu'elle entraîne, toutes choses étant 
égales par ailleurs (pour prendre les 
précautions d'usage). Pour beaucoup 
d'informaticiens, le parallélisme par- 
fait est la clef du succès dans le com- 
bat mené contre ce qu'ils appellent le 
« goulot d'étranglement de Von Neu- 
man », c'est-à-dire le compromis per- 
manent à maintenir entre des canaux 
de communication supposés parallèles 
et le temps d'interconnexion, dans des 
ordinateurs bâtis avec l'électronique 
numérique [1]. 


Comment ? 


Pour fabriquer un ordinateur opti- 
que, mis à part toutes les nouvelles 
considérations théoriques que cela 
comporte et les études de conception, 


atomes Na 


Sbin 


Sbin 


AsGa 
AsAlGa 


Ges 


Cds. 
CuCB 
Asin 
CdGeTe 


source [3]. b.o. : bistabilité optique. 


CS, etc. s impulsion . 


mW, continu b.o. 


kW, impulsion 


kW, modulé 
W, modulé 
Te , impu 
, continu b.o. 


Si , impu 


, continu b.o. 


, impu 


kW, impulsion 


Observations 
et commentaires 


; grande taille, lent 
; grande taille, rapide 


: petite taille, rapide ; 
transphasor avec gain ; portes 
logiques 5 um ; commutation en 
lumière incohérente 77°K 


limiteur ; b.o. ; 10 um, 300° K, 
excitation deux photons 


b.o. ; 0,8 am, pas très petit, 300°K 
b.o. ; pas de continu 
: 300°K, 10 um 
: lent photo-réfraction visible 


300°K, 1,06 um 
b.o. ; lent, thermique 


: 5°%K, visible 


; 5°%K, biexciton visible 


sion b.o. 


sion 


sion b.o. 
b.o. ; 3 um 


b.o. ; 12 um, deux photons 


Systèmes et dispositifs optiquement bistables 


il faudrait maîtriser la technique de 
production des composants photoni- 
ques. 


Les circuits optiques, nous l'avons 
vu, sont à base de cristaux très fins : 
les techniques de production de cris- 
taux et de fabrication de films minces 
permettent, aujourd'hui, d'en pro- 
duire sous forme de feuilles très fines 
et de grande surface. Sachant que le 
problème de la température ambiante 
est important, puisque c'est de lui que 
dépend la réalisation d'une commuta- 
tion, il serait indispensable de pro- 
duire des composants réagissant à 
température ambiante. 


Pour cela, l'équipe de Heriot-Watt a 
expérimenté un laser à monoxyde de 
carbone (CO) à 10 microns sur un 
cristal Sbin à température ambiante : 


253, rue Lecourbe, 75015 Paris 


Métro : CONVENTION ou BOUCICAUT 
ouvert tous les jours sauf dimanche 


du lundi au vendredi de 8h30à19h 
le samedi de9hà19h 


Pour toutes précisions sur la société ou 


la commutation été effectuée avec suc- 


cès [2]. 


Cependant, ces points positifs ne 
permettent pas encore de dire que la 
circuiterie optique est sur le point 
d'être fabriquée commercialement, 
loin de là. Nous sommes aux balbutie- 
ments d'une nouvelle technologie, 
d'évolution rapide certes, mais n'ayant 
pas encore passé le cap d'une pre- 
mière réalisation industrielle. Les 
résultats, pour l'instant approximatifs, 
seront affinés par la recherche de nou- 
veaux lasers et d'autres substances 
non-linéaires plus adaptées à cet 
usage. 


Par exemple, la puissance de com- 
mutation est une donnée que l'on 
cherche souvent à optimiser. Dans le 
cas des composants optiques, elle peut 


être assimilée au produit de l'intensité 
de la lumière incidente par la surface 
de la face du cristal qui la reçoit. 
« Réduire la surface du dispositif 
entraîne, dès lors, une réduction de la 
puissance de commutation. Cepen- 
dant, le dispositif ne doit pas être trop 
petit. à cause de la précision d'ajus- 
tement d'un rayon laser... et parce 
que la température croît de manière 
inversement proportionnelle à la 
taille... La taille de l'élément, la 
vitesse de commutation et la puissance 
doivent être considérées comme des 
variables liées » [2]. 


Ce bref passage en revue de la tech- 
nologie optique n'a pas la prétention 
d'amener à une conclusion du type 
pour ou contre. Ce que l'on peut dire, 
c'est que si la recherche donne des 
résultats assez satisfaisants au- 
jourd'hui, l'industrialisation n'est pas 
encore amorcée. 


Cela ne signifie pas non plus que 
ces recherches seront jetées aux 
oubliettes. Elles intéressent certains 
milieux politiques, comme la CEE, 
dont le but est d'encourager des initia- 
tives européennes face aux géants 
d'Ouest et d'Est. Et si l'Europe appre- 
nait en premier à fabriquer les trans- 
phasors, coiffant au poteau Nippons et 
Américains ? Le rêve est permis. 


Le Codest (Comité européen pour le 
développement de la science et de la 
technologie) a décidé de tenir le pari : 
il a alloué la somme de 1,8 M écu 
(désolés, mais nous ignorons la tra- 
duction en francs) pour les années 
1984 et 1985 à une huitaine d'universi- 
tés et de centres de recherche euro- 
péens, dont le CNRS de Strasbourg, 
comme budget dédié à la bistabilité 
optique et à ses applications [4]. 


Violaine Prince 


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COURCELLOR | -2, rue Curnonsky, 75017 Paris. Tél. : (1) 270.55.00 - Télex n° 620.908. Pour toutes précisions : réf. 143 du service-lecteurs (p. 15 


La CAO sur micro-ordinateurs : 
à l’heure des leurres, 
des heurts et des bienheureux 


L.. premiers systèmes micro-informatisés d'aide au dessin de 
conception ont fait leur apparition récemment. Ils servent dans toutes 
les sciences de l'ingénieur, en électronique comme en mécanique ou en 
architecture et en génie civil. Mais ce ne sont pas encore vraiment, 
quoi qu'en disent leurs constructeurs, des systèmes de conception 


assistée par micro-ordinateur. 


Les machines modernes — moteurs, 
alternateurs, pompes, compresseurs, 
etc. — ont quelque cent à cent cin- 
quante ans d'existence. Lorsqu'elles 
ont été inventées, développées, indus- 
trialisées (ce fut la grande époque de 
la révolution industrielle), le rende- 
ment intrinsèque de chacun de leurs 
organes élémentaires n'était pas bien 
élevé. Qu'importe ! La machine exis- 
tait et on avait l'éternité — ou presque 
— pour la perfectionner. 


Aujourd'hui, on sait construire des 
machines dont les éléments parvien- 
nent à un rendement intrinsèque de 80 
à 90 %. Ce sont de bonnes machines 


obtenues grâce à plus d'un siècle de. 


recherches passionnées, 
mais artisanales. 


intenses, 


La décennie passée nous a enseigné 
trois choses : la crise de l'énergie nous 
incite à rechercher encore des amélio- 
rations au rendement des machines ; 
la survie des entreprises passe par 
une compétitivité accrue, c'est-à-dire 
par la quête aux prix de revient les 
plus faibles possibles ; enfin, l'ordina- 
teur est là, qui offre sa puissance de 
calcul, sa capacité mémoire, et qui 
constitue le moyen (idéal ?) pour se 
surpasser et donner à chacune des 
machines la possibilité d'acquérir 
quelques points de rendement en 
plus, ceux qui seront justement déci- 
sifs lorsque l'acheteur fera son choix. 


Il faut optimiser 


Il ne suffit donc plus de faire de bon- 
nes machines ; il faut qu'elles soient 
les meilleures, compte-tenu des tech- 
nologies actuelles. On ne va pas, bien 


entendu, créer un moteur fonction- 
nant à 2000 °C, si l'on ne possède pas 
les matériaux qui résistent à ces tem- 
pératures. 


Le dessin de la forme d'une aile 
d'avion ou d'une aube de réacteur 
aéronautique par exemple, fait appel 
à des programmes très spéciaux 
d'ordinateur, exploités par des 

p 
aérodynamiciens chevronnés. Ils 
introduisent, dans la machine infor- 
matique, l'évolution des nombres de 
Mach qu'ils souhaitent obtenir sur 
l'extrados et l'intrados d'une aile ou 
d'un aubage ; l'ordinateur leur resti- 
tue la forme géométrique appropriée. 


Les électroniciens procèdent d'une 
manière tout à fait similaire quand ils 
conçoivent leurs circuits imprimés. 
Des algorithmes d'optimisation déter- 
minent le meilleur routage des lignes 
métallisées reliant les entrées aux sor- 
ties. 


Les outils matériels employés sont 
alors nécessairement dotés d'une puis- 
sance de calcul importante, capable 
de traiter des problèmes mathémati- 
ques de haut niveau. De plus, ils dis- 
posent de possibilités graphiques 
interactives pour introduire les don- 
nées et traiter les résultats des calculs 
de la manière la plus souple qui soit. 
Ce sont des Vax, Prime, Gould/Sel, 
IBM 4341, parfois même des IBM 
30XY, voire de très gros calculateurs 
multiprocesseurs ou vectoriels. 


Ces importants systèmes offrent 
d'autres avantages, qui font de la 
CAO un outil véritablement indus- 
triel ; c'est en particulier l'existence 
d'une base de données centralisée. 


Que trouve-t-on dans cette base de 
données (fig. 1) ? Tout d'abord la des- 


cription géométrique de l'objet en 
cours de conception : coordonnées 
des points situés aux frontières de cet 
objet, description des éléments et des 
matériaux constitutifs. 


Cette même base de données va ser- 
vir ensuite à la fabrication pour réali- 
ser les outillages d'usinage, de matri- 
cage ou de moulage, préparer les ins- 
tructions des contrôles dimensionnels 
après fabrication, fournir les informa- 
tions requises pour l'ordonnancement 
et la gestion de production, établir les 
documents pour la maintenance (les 
« mainteniciens » pourront eux- 
mêmes exploiter la base de données 
pour leurs calculs de probabilité de 
panne) et les recueils contenant le 
mode d'emploi à destination de l'utili- 
sateur final. 


Selon la situation, on a affaire à la 
FAO (Fabrication Assistée par Ordi- 
nateur), GPAO (Gestion de Produc- 
tion), la MAO (Maintenance...) .. le 
tout étant tributaire d'un système inté- 
gré de DAO (Dessin). 


Les grands systèmes 
de CAO 
ne font pas encore tout 


Les grands systèmes qu'on trouve 
sur le marché ne permettent pas 
encore d'optimiser les projets. Sans 
doute permettent-ils de concevoir de 
bons produits, mais pas nécessaire- 
ment les meilleurs. 


Pour ce faire, il faudrait pouvoir 
associer calculs de conception et gra- 
phiques interactifs, ce qui paraît sou- 
vent incompatible, même sur les gros 
mini-ordinateurs (les Vax) ou les uni- 
tés centrales de bas de gamme. Les 
quelques seuls véritables systèmes de 
CAO sont des prototypes unitaires, 
utilisés exclusivement par leurs créa- 
teurs : grands constructeurs de nacel- 
les et de moteurs d'avions, principaux 
producteurs de circuits intégrés élec- 
troniques. Et ces quelques utilisateurs 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 87 


très spéciaux font du dessin, de la 
fabrication, de la gesion de produc- 
tion ou de la maintenance au moyen 
des systèmes (dits, à tort, de 
« CFAO ») du commerce : Cadam, 
Computervision, Calma, Intergraph, 
Applicon, etc. 


D'un côté, il existe donc la CAO 
dite « scientifique » à base d'IBM, 
Cyber, Cray... pour la création ; de 
l'autre, la CAO de gestion des inven- 
tions. Les investissements requis sont 
évidemment extrêmement élevés. 
des milliards de centimes. 


Demain, c'est-à-dire dans dix ans, le 
microprocesseur d'aujourd'hui se sera 
transformé en nanoprocesseur, et l'on 
retrouvera la puissance de calcul de 
nos gros systèmes informatiques 
actuels dans les futurs ordinateurs per- 
sonnels de bureau. Il sera alors possi- 
ble d'exécuter les logiciels de notre 
vraie CAO sur du matériel relative- 
ment bon marché. 


On n'en est point là, et les micro- 
ordinateurs d'aujourd'hui ne sont en 
mesure d'effectuer que certaines 
tâches limitées de CAO : du calcul sur 
des modèles simples, du dessin, de la 
programmation de machines outils. 


Le dessin assisté 
par micro-ordinateurs 
(ou DA,0) 


Le DAyO existe vraiment, et on a pu 
le rencontrer par exemple au premier 


Forum de l'IBM PC, ou au « Spécial 
Sicob » sur d'autres micro-ordinateurs 
tels que les Canon AS-100, Victor SI, 
Bull-Micral, etc. Le traditionnel tire- 
ligne du dessinateur est remplacé ici 
par un crayon électronique, un cur- 
seur ou une souris ; le papier-calque 
se transforme en écran cathodique ; 
l'armoire de rangement des dessins 
(éventuellement microfilmés) devient 
la mémoire de masse de l'ordinateur. 


Les constructeurs et fournisseurs 
annoncent des gains de productivité 
de cinq à dix en heures de dessinateur 
pour un travail donné. En vérité, il 
serait plus juste de nuancer ce propos. 


Pour les travaux de conception de 
matériels totalement nouveaux, il est 
d'usage, dans les bureaux d'études, 
de travailler à la gomme et au crayon, 
et jamais à l'encre... sauf bien entendu 
au moment de la mise au propre du 
dessin. À ce stade de l'avant projet, 
l'emploi d'un système informatique est 
pénalisant, à moins que l'ordinateur 
ait un temps de réponse quasi immé- 
diat (une fraction de seconde) — ce 
qui n'est pas encore le cas en micro- 
informatique — et que le projeteur ait 
une forte capacité de concentration 
personnelle devant un écran pendant 
plusieurs journées consécutives. 


Par contre, lorsque la phase de 
création est achevée, l'informatique 
joue pleinement son rôle d'assistance 
à la conception en effectuant les 
tâches les plus fastidieuses : cotations, 
hachures, mise en place des indica- 


tions relatives aux tolérances, tracé 


des cartouches. 


Certaines éléments ou familles 
d'éléments des machines — vis, 
écrous, ressorts, pignons, par exem- 
ple — sont normalisés (ou normalisa- 
bles au sein d'une entreprise) : la 
démarche consiste à dessiner un des 
composants de la famille et à coter 
cette pièce de manière paramétrique 
en distinguant les cotes « figées » 
(quel que soit le composant de la 
famille) et les cotes variables qui 
dépendent de l'individu de la famille. 
Un module de paramétrage, propre au 
logiciel de DAO, va générer le sque- 
lette de l'objet paramétré, et en 
déduire une méthode de tracé à partir 
des données stockées sur disque dans 
la bibliothèque des éléments paramé- 
trés. 


Une fois achevé, le dessin est mis en 
mémoire, ce qui permettra de le rap- 
peler ultérieurement, ou de le copier 
sur d'autres fichiers numériques, en 
vue de modifications ultérieures. Là, 
le gain de productivité est sensible. 


En effet, comment procède-t-on 
dans un bureau d'études traditionnel 
pour effectuer une modification ? Le 
projeteur réalise d'abord une copie de 
l'original, ce qui consomme du temps, 
alors qu'en informatique, l'opération 
de copie est quasi instantanée. Puis, 
lorsque le travail commandé est 
achevé, il archive le dessin modifié, 
sans toutefois détruire le dessin initial, 
ce qui consomme de l'espace, alors 
qu'en informatique, on ne stocke que 
des fichiers numériques sur disques, 
disquettes, bandes ou cassettes 
magnétiques. 


Fig. 1 — Système complet de CAO : on exploite au maximum les ressources d'une grande unité centrale. 


Numérisation des formes 
existantes 


CT D Calculs 


éléments 
Base de 
données 


Machine à dessiner 


© 


Machine outil à 
commande numérique 


Définition 
interactive 
de formes 
nouvelles 


ED 


Services annexes 
Gestion de production 
Contrôles de qualité 
Maintenance 


PAGE 88 — MINIS ET MICROS N° 216 


Le dessin proprement dit ne pro- 
cède pas selon le processus scientifi- 
que d'optimisation des formes géomé- 
triques. On se sert en fait d'un curseur 
qui, au départ, se trouve au centre de 
l'écran. On le déplace, au moyen de 
touches ou d'une souris, sur toute la 
surface de l'écran, en créant des 
points qui seront les points de départ 
ou d'arrêt de lignes dessinées ultérieu- 
rement, les points de référence, ou 
encore les points désignant les centres 
d'arcs de cercles ou les foyers de cubi- 
ques. 


Vient ensuite le tracé des lignes : on 
relie un point de départ à un point 
d'arrêt par un trait plein ou tireté. On 
peut également demander à l'ordina- 
teur de tracer un cercle, une cubique, 
une surface plane, concave ou con- 
vexe, un volume en fournissant les 
données des grandeurs caractéristi- 
ques (centre ou foyers, rayon ou lon- 
gueur d'axes, points où l'entité à dessi- 
ner doit passer, direction des droites 
tangentes à ces points). 


Du DA,0 à la CFAO : 


qu'y a-t-il 
sur le marché ? 


Le dessin assisté par micro- 
ordinateur a trouvé de fervents utilisa- 
teurs dans le monde des mécaniciens, 
mais aussi des architectes et des ingé- 
nieurs du Génie Civil. La schémati- 
que (implantation de tuyauteries, 
schémas électriques et électroniques) 
fait aussi appel à des ressources de 
systèmes de dessin assisté. Chaque 
corps de profession dispose bien 
entendu de ses logiciels particuliers. 
Lorsque ceux-ci deviennent par trop 
gourmands en ressources informati- 
ques, ou quand plusieurs projeteurs 
veulent travailler simultanément sur le 
même système informatique, on a 
recours au moins à des mini- 
ordinateurs de bas de gamme, comme 
le Vax 11/725 de Digital Equipment ou 
le Domain 300 de Apollo Computer, 
pour ne citer que ceux-là. 


Commençons par le commence- 
ment : la mécanique, qui la repré- 
sente ? 


Tout d'abord l'Adepa (Agence 
nationale pour le développement de la 
production automatisée) qui, voici 
plusieurs années, partant d'une étude 
statistique sur les activités des bureaux 


d'études traditionnels (70 % des acti- 
vités pour le travail de recopie, 20 % 
pour les modifications de plans exis- 
tants, 10 % pour la conception) a 
développé des logiciels d'aide à la 
conception et à la fabrication pour 
PMI. Ainsi, l'Adepa a participé, en 
collaboration avec Renault et Peugeot, 
au développement du préprocesseur 
Unisurf de numérisation et définition 
mathématique de surfaces complexes 
en vue de la programmation de leur 
usinage sur machines-outils à com- 
mande numérique (fig. 2). 


Pour couvrir la plage des 90 % des 
activités hors conception proprement 
dite, l'Adepa a ensuite créé un outil de 
production et de modification de des- 
sins assistés par ordinateur : c'est Pro- 
des, langage alphanumérique de com- 
mande de mini-ordinateurs (fig. 3). 


Le stade suivant a été la mise en 
place d'un système de DAO fondé sur 
l'interactif graphique : c'est Dameca, 
(dessin assisté en construction mécani- 
que) dont l'utilisation consiste à mettre 
en œuvre des fonctions regroupées 
sous la forme d'un menu, dans la zone 
supérieure d'une tablette graphique 
(digitaliseur). La zone inférieure est 
en correspondance avec l'écran gra- 
phique, et permet d'y travailler. 


Le menu est composé de. cases. 
Chacune contient un texte ou un gra- 
phisme représentatif de la commande 
qui lui est attribuée. Dameca doit être 
complété par des applications d'assis- 
tance à la conception (résistance des 
matériaux, cotations fonctionnelles, 
cinématique), ainsi que par la con- 
nexion avec des logiciels de « techno- 
logie de groupe » : Multiclass (outil 


Fig. 2 — Demi crochet traité sur Unisurt. 


EI 
D 1 1 


D 7 1 17/1 


1] 


Z 


227 

7 

eZ 
SES 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 89 


de codification et de classification) et 
Multigroup (outil d'analyse de don- 
nées). 

Dameca est l'une des composantes 
du système de Secapa, Conceptor:-I, 
vendu clé en main, composé d'un 
écran graphique et d'un écran alpha- 
numérique, ainsi que d'une tablette 
graphique, d ‘une imprimante et, en 
option, d'une machine à dessiner. 
L'unité de calcul est bâtie autour d'une 
unité centrale à mots de 16 bits, de 
256 K octets de mémoire vive (extensi- 
ble à 1 M octet), et d'un disque rigide 
(20 M octets) pour la constitution 
d'une bibliothèque de dessins. 


Apollo Computer vend des mini- 
ordinateurs 32 bits (les Domain DN 
300, 320, 460 et 660) qui ont été adop- 
tés par plusieurs fournisseurs de systè- 
mes livrés clé en main: Alpia 
(système Neptune), Esia (logiciels Gri 
2D de Micado, Protop de Technip), 
GE-Calma, Auto-Trol, ainsi que par 
des sociétés développant des progi- 
ciels spécialisés dans le domaine 
mécanique : analyse de structures par 
éléments finis (MSC/Nastran de Mac 
Neal-Schwendler), simulation et plani- 
fication (PSS/E de Power Technolo- 
gies), conception de tuyauteries (Adl- 
pipe de Dis, Tepipe de Tractionel). 


Applicon exploite les mini- 
ordinateurs de Digital Equipment (du 
PDP 11/34 avec 216K octets de 
mémoire principale associé à un pro- 
cesseur graphique Applicon à struc- 
ture 32 bits, au processeur unique 
Vax), dans sa Série 4000 de 
CAO/FAO fondée sur le logiciel 
Synthavision de modélisation des soli- 
des. 


L'investissement minimal pour 
l'exploitation d'un tel logiciel est de 
l'ordre du million de francs. On peut 
alors envisager le recours à une base 
de données intégrée pour la mise en 
œuvre de tous les services informati- 
ques allant du dessin à la fabrication et 
au contrôle. 


Une pléthore 
de systèmes 


Assigraph a développé, pour les 
mini-ordinateurs Vax, Prime ou Mini 
6, une famille de logiciels intégrés et 
spécialisés, appelée Saphirs (fig. 4) : 
c'est un système ouvert, avec un tronc 
commun (base de données relation- 
nelle et jeu de commandes pour gérer 
les fonctions de visualisation, d'affi- 


PAGE 90 — MINIS ET MICROS N° 216 


DEMI-COUPE B-B 


ÆRIN DE BRIOAGE 


PIECE PORTE CANON 11552 


ECROU EN TE 730% 


PIECE DE BRIDAGE 
HALDER 11101 


en 


LEON Do 11941 / 


PLATEAU HALDER 110046 


Fig. 3 — Prodes est un langage, et l'opérateur procède par instructions ; en vue de l'usinage par 
commande numérique, il permet le tracé précis de pièces de géométrie bidimensionnelle. 


Base de données relationnelle 


Schématique 
ingénierie 
électronique 


Mécanique 


Cartographie 
urbaine et 
agricole 


Dialogues spécialisés - interface utilisateur 
langage de requête 


Fig. 4 — Architecture générale de Saphirs de Assigraph. 


chage, de création, de transformation 
graphiques et d'archivage) et des logi- 
ciels propres à chaque profession. 


Bull, pour sa part, s'est associé avec 
des sociétés ayant une expérience 
reconnue dans les domaines de la 
CFAO pour offrir des logiciels d'aide 
à la conception (Strim 100) sur sa 
gamme Mini 6. 


Benson : la « planche à dessin élec- 
tronique » qu'avait annoncé ce fabri- 
cant avec son modèle 2000 de DAO au 
Sicob 83, exécute toutes les fonctions 
nécessaires à la construction et à la 
modification d'un plan : il dessine, 
cote, hachure, efface des éléments 
d'un dessin. 

Calcomp-Sanders : deux proces- 
seurs 16 bits (émulant le PDP 11) sont à 


l'ouvrage dans chacun de ses systèmes 
de DAO, Graphic 7 et Graphic 8, tan- 


dis que son système interactif graphi- 
que, IGS 500, est construit autour 
d'un Solar 16 et d'un écran à balayage 
télévision. 

Cert-Deri (Toulouse) : un Mitra 125, 
doté d'une console graphique Tektro- 
nix 4014 et d'un terminal alphanumé- 
rique de dialogue, sert à son système 
Sicam (réducteurs de vitesses, boîtes à 
engrenages, etc.), qui gère une base 
de données contenant un catalogue 
d'éléments technologiques standardi- 
sés (engrenages, roues, vis, arbres) 
qu'on assemble pour réaliser le méca- 
nisme souhaité. 


Delta, société britannique, diffuse, 
sur mini-ordinateurs Prime, Vax ou 
Apollo dotés d'écran graphique Tek- 
tronix, Westward ou Sigmex, le 
système de DAO Deltacam, suscepti- 
ble d'être marié au logiciel Duct de 


préparation des moules de fonderies. 
Prix de 500 000 FF environ pour un 


système monoposte. 


GST (Gerber Systems Technology) 
a présenté, aux Etats-Unis, le système 
Autograph doté d'un mini-ordinateur 
Hewlett-Packard HP 1000 F avec 512 à 
1024 K octets de mémoire centrale, 27 
à 132 M octets sur disque rigide, et un 
écran (couleurs ou noir et blanc) ayant 
pour définition 1 280 x 1 024 points. 
Son prix, outre Atlantique, s'étend de 
75 à 120 K$. 


Chez Gixi, on apprécie particuliè- 
rement le langage APL pour l'écriture 
de conception. Un logiciel graphique 
(GRF), manipulable en APL, constitue 
l'outil de base pour la réalisation de 
logiciels de dessin même en 3D (sphè- 
res, cylindres, cônes, parallélépipè- 
des) sur divers mini-ordinateurs 16 
bits du marché. Rappelons, pour 
mémoire, les terminaux graphiques 
Radiance (dont le 2000 À de haute 
définition) et la bibliothèque graphi- 
que GKS$S aux normes Iso. 

DAO sur mini-ordinateurs égale- 
ment chez beaucoup d'autres fabri- 
cants : IDI (Information Displays Inc.) 
diffusé en France par MCP ; Graphael 
(système Datagrid 2) sur MP 100 de 
Data General ; IRD (système Cadbird 
I) sur PDP 11; Logware (logiciels 
Dogs, Boxer, Pafec sur la gamme 
Apollo) ; Photogay (Imtec-Cadd orga- 
nisé autour d'un PDP 11/23 avec 128 K 
octets de mémoire centrale) : Quest 
Automation (Q-Draft sur Nova 3D de 
Data General) ; Rhône Poulenc Systè- 
mes (Regma Bruning ED2 fonction- 
nant avec du matériel Hewlett- 
Packard) ; RSI (Sirena fonctionnant 
sur minis Norsk Data et Vax 11/780) : 
Socori (dont le logiciel de DAO, Car- 
dan, écrit en Fortran 77, est portable 
sur quasiment tous les minis) ; Tektro- 


nix (système de DAO sur ordinateur 
de table graphique 4054 À) ; Quest 
(logiciel Quad sur calculateur Data 
General) ; Racal (système Radian 
avec ordinateur Tektronix 4054 et 
Concept sur PDP 11); Vector Auto- 
mation (système Cadmax-Il) : Versa- 
tec (Expert 2000 sur poste de travail 
Xerox 8010). 


Et les micros ? 


Les premiers progiciels interacitfs 
de DAO pour IBM PC, Victor S1 ou 
Victor 9000, calculateurs de table 
Hewlett-Packard ont fait leur appari- 
tion. 


AutoCad de AutoDesk Inc. fonc- 
tionne sur Victor 5000, IBM PC et tout 
micro-ordinateur pourvu du système 
d'exploitation CP/M 80, et supportant 
une tablette graphique Summagra- 
phics où Houston Instruments, ainsi 
qu'une machine à dessiner Hewlett- 
Packard ou Houston Intruments. Aux 
Etats-Unis, ce logiciel coûte 1 000 $. 


Prose (Cenam Informatique SA) est 
un progiciel évolutif pour Victor S]. 
L'utilisateur crée, modifie complète, 
annule ses propres bibliothèques de 
symboles. Des commandes spécifiques 
peuvent être créées par le fournisseur, 
et la base de données peut être utilisée 
par des logiciels développés sur 
mesure. Son prix : 15 ou 30 000 FF 


selon la version. 


CadCal Product Inc. a développé 
CadPro-2, système de DAO pour IBM 
PC/XT (512 K octets de mémoire vive, 
10 à 52 M octets sur disque Winches- 
ter). 


Le Cetim (Centre Technique des 
Industries Mécaniques) diffuse plu- 
sieurs progiciels pour micro- 


ordinateurs, destinés à apporter une 
aide aux travaux techniques tels que le 
calcul de la résistance de structure 
(Castor), l'élaboration des devis 
(PRE-TC), le chiffrage des temps de 
fabrication (Temps 3). Ils s'exécutent 
sur des matériels tels que les HP 9845, 
HP 9836, HP 9816, Commodore-CBM 
8000. 


Picador est un système de DAO dif- 
fusé par Selig sur l'ordinateur de table 
HP 9836 avec 1,7 M octet de mémoire 
centrale, tablette graphique HP 9111 
À, traceur HP 7580 B ou 7585 B et 
unité de disque. 


Ankersmit SA vend le système de 
dessin bidimensionnel Superdrait 
pour IBM PC doté d'une machine de 
recopie d'écran Watanabe/Graphtec. 


D'autres progiciels ou systèmes de 
DAO pour micros sont commercialisés 
par : Control Data (station de travail 
PCAD basée sur l'utilisation du PC 
d'IBM) ; CR Informatique (système 
DAO Gestingraph) : Grid Systems 
Corp. (Condor) ; Logidisque (Le Des- 
sinateur) ; MG Entreprises (ESS 
Draw) ; Micro Computer Graphics 
(MGI/CAD) ; Personal CAD Systems 
(CAD plan sur IBM PC ou PC/XT) ; 
Procep Commodore (CAD Système 3 
de calcul de structures et portiques) ; 
Serbi (Conception 3D) ; Unic Systè- 
mes, Valid Logic systèmes (Scald) ; 
Zenith Data Systems (Auto CAD). 


Nous poursuivrons notre survol du 
domaine de la CAO dans notre pro- 
chain numéro, avec d'autres types 
d'application relevant de l'architec- 
ture et de l'électronique où, là aussi, 
les matériels disponibles sont fort 
nombreux. 


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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 91 


PÉRIPHÉRIQUE 


Les lecteurs de cartes 
magnétiques 
1ère partie : les méthodes de codage 


B.. que très proche parente des supports d'enregistrement 
magnétique courants (bande ou disque souple), la carte magnétique a 
une spécificité particulière : il ne faut pas la considérer comme un 
simple morceau de bande 1/2 pouce appliqué sur un bout de carton ou 
de plastique. Son domaine d'emploi et ses conditions d'utilisation lui 
confèrent des contraintes particulières qu'il est bon de connaître avant 
de concevoir des systèmes à base de cartes magnétiques. Ce premier 
article analyse plus spécialement la carte elle-même ; un second article 
abordera les problèmes d'interfaçage avec les unités de traitement. 


L'utilisation des cartes magnétiques 
se généralise de jour en jour et tout le 
monde est appelé à en manipuler plus 
ou moins fréquemment. En effet, les 
applications de ces mémoires sur car- 
tes plastiques sont très variées : 

— automates bancaires DAB (distri- 
buteurs automatiques de billets) et 
GAB (guichets automatiques de ban- 
que) ; 

— terminaux bancaires de guichet ; 
— caisses enregistreuses (terminaux 
point de vente) ; 


— distributeurs automatiques (livres, 
boissons, cassettes, pompe à es- 
sence) ; 


— contrôle d'accès (salles d'ordina- 


teurs, parkings, bibliothèques, pisci-' 


nes, pointage d'horaires souples, 
camions) ; 
pour ne citer que les plus importantes. 


Leur succès tient à leur commodité 
et à leur rapidité d'emploi. Leur usure 
à long terme, qui pourrait être un 
inconvénient, n'intervient pratique- 
ment pas car, par leur fonction même, 
les cartes sont remplacées, au moins 
annuellement. 


Complémentaires des cartes magné- 
tiques de crédit, les «cartes à 
mémoire » de paiement électronique 
s'introduiront, dans un proche avenir, 
dans les applications de monétique 
(achats chez les commerçants, cabines 
téléphoniques, abonnements, télé- 
paiement). Ce sont des cartes à micro- 
circuit intégré inséré dans l'épaisseur 
de la carte plastique. Huit contacts 


PAGE 92 — MINIS ET MICROS N° 216 


superficiels donnent accès à une 
mémoire de plusieurs milliers de bits, 
protégée par une logique de contrôle. 
Mais cette technique en est encore au 
stade de l'expérimentation. 


Les différents types 
de lecteurs 


Les lecteurs et codeurs de cartes 

magnétiques ont, suivant leur usage, 
des présentations mécaniques diffé- 
rentes. La figure 1 montre les quatre 
modèles les plus fréquemment mis en 
œuvre : 
— Manuel de passage : l'utilisateur 
passe sa carte dans une rainure à une 
vitesse ni trop lente, ni trop rapide 
(entre 10 cm/s et 150 cm/s), c'est une 
lecture à la volée : 


Lecteur-codeur de badges 
magnétiques motorisé 
DDM 831 (distribué en 
France par Tekelec- 
Airtronic). Ce modèle 
automatique à tête fixe, 
effectue l'enregistrement 
et la lecture sur les trois 
pistes Iso 3554 


— À insertion manuelle : on intro- 
duit la carte dans une fente, puis on la 
retire. La carte n'étant pas introduite 
en totalité, la piste n'est pas utilisée 
entièrement ; 


— Automatique à tête fixe : dès que 
la carte est présentée à la bouche 
d'entrée, un moteur se met en marche 
et « avale » la carte qui disparaît dans 
l'appareil. Puis, la carte est soit resti- 
tuée, soit absorbée à nouveau (défini- 
tivement, si le contrôle est négatif) ; 


— Automatique à tête mobile : la 
carte est introduite partiellement dans 
une fente par son grand côté, celui qui 
est le plus proche de la piste magnéti- 
que. À ce moment, elle est verrouillée 
mécaniquement, bien que l'utilisateur 
puisse encore la tenir entre les doigts. 
Dès qu'elle est bloquée, une tête 
magnétique interne est déplacée 
linéairement au moyen d'une vis-mère 
le long de la piste. 


Seuls les deux derniers modèles, 
qui sont motorisés, peuvent effectuer à 
la fois la lecture et l'enregistrement. 


Avant d'examiner le fonctionnement 
et l'interfaçage des lecteurs et des 
codeurs, il est utile de bien connaître 
la normalisation du codage des pistes. 
C'est ce à quoi nous nous attacherons 
dans cette première partie. 


PÉRIPHÉRIQUE 


Constitution 
de la carte magnétique 


Manuel 
de passage 


La carte magnétique est générale- 
ment en chlorure de polyvinyle : elle a 
une épaisseur de 0,76 mm. Les dimen- 
sions normalisées de la carte sont indi- 
quées en figure 2. Elles sont définies 
par la norme Iso 2894. 


À insertion 


saut Trois pistes parallèles, de largeur 
élémentaire 2,8 mm, peuvent être 
exploitées sur la couche d'oxyde 
———— magnétique déposée sur une largeur 
de 10 à 12 mm (suivant les fabricants). 
La figure 3 montre leurs emplace- 
ments respectif, par rapport au bord 
supérieur de la carte. On notera que 
: le bord d'entrée normal de la carte 
utomatique 
à tête fixe dans le lecteur est tel que les pistes 
(carte amovible) gi A 
magnétiques sont lues de la droite vers 
la gauche. 


Moteur 


Dans la norme Iso 3554, la définition 
exacte des caractéristiques de la cou- 
che magnétique est pratiquement élu- 
dée. Il est simplement recommandé 
que « le niveau du signal de lecture 
soit compris entre 80 et 130 % de celui 
qui correspond à un enregistrement 
effectué avec un courant compris 

naaue entre 350 et 500 % sur la bande étalon 

{carte fixe) 1/2 pouce SRM 3200, spécifiée dans la 
norme Iso 1864 ». Cette bande est 
enregistrée avec une densité de 8 tran- 
sitions de flux par millimètre (soit 200 
ftpi) et lue à la vitesse d'utilisation de 
la carte. 


En 
1! 
! 
l 
‘ 
! 
! 
' 
! 
! 
! 
! 
! 
‘ 


n 
n 
' 
! 
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Û 
' 
! 
! 
1 
! 
1 
' 
! 
‘ 
: 

4 


Le 


Concrètement, ces conditions abou- 
tissent à obtenir, à l'enregistrement, 
une aimantation d'au moins 0,1 tesla 
(ou 1 000 gauss) pour un matériau de 
champ coercitif supérieur à 48 kAt/m 
(ou 600 œrsteds). 


Fig. 1 - Les quatre modes principaux d'utilisation d'une carte magnétique. 
Dans les deux premiers, c'est l'utilisateur lui-même qui déplace sa carte le plus régulièrement possible 


Fig. 2 - Dimensions normalisées (exprimées en millimètres) d'une carte magnétique courante 


Couche magnétique 


(représentée côté observateur)  …. | Caractéristiques 
d’entrefer de la tête 


re Il est conseillé d'utiliser une tête 
d'entrée magnétique dont l'épaisseur d'entrefer 
de la carte A 
: soit de l'ordre de 13 um, de façon à 
obtenir une résolution d'au moins 
95 %. Cette dernière est définie par le 
rapport des amplitudes lues en densi- 
tés 20 et 8 ftpmm (ou 500 et 200 ftpi) : 
roux: 6910 Anar eenee eur par conséquent, l'atténuation de (sin 
x)/x = 0,95 correspond à une diffé- 


Surface disponible pour rence angulaire de x = 0,55 radian. 


autres inscriptions 
On voit que l'épaisseur d'entrefer ne 
doit en aucun cas dépasser À.x/T = 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 93 


PÉRIPHÉRIQUE 


Sens de lecture 


Bord supérieur 


Piste 1 


Couche 
magnétique 


Bord d'entrée 
de la carte 


Fig. 3 - Positions respectives des trois pistes normalisées (cotes en millimètres) 


on 17,5 um, puisque la longueur d'onde 
l'enregistrement équivalente À des transitions magnéti- 
ques est de 100 um, en 20 ftpmm. 


0° #10’ pistes 1 et 3 ; à 
HR Pour permettre une interchangeabi- 


lité aisée des cartes, la tolérance sur 
l'angle d'azimut de l'entrefer de tête 
est de + 10 mn (ou 3 millièmes de 
radian) pour les pistes l et 3, et de + 
20 mn pour la piste 2 (fig. 4). 


0° + 20’ piste 2 


Notons que la largeur de la tête de 

lecture (1,6 à 2 mm) est toujours infé- 

rieure à celle d'enregistrement (2,8 à 3 

mm). Une erreur d'inclinaison de 3 

milliradians représente pour la piste |, 

par exemple, une perte de niveau à la 

Fig. 4 - Un azimutage précis de l'entreter des fréquence 2F (longueur d'onde équi- 


têtes d'écriture ; la lecture est nécessaire pour valente de 60 um) de l'ordre de 3% 
garantir une parfaite interchangeabilité des i 
car, dans ce cas, x = 0,44 rad et 


cartes sur les lecteurs 
(sin x)/x = 0,97. 


La méthode 
d'enregistrement des 
cartes magnétiques 


La méthode d'enregistrement est 
celle qui avait été proposée par Aiken 
en 1954 : c'est un codage de phase, 
plus connu sous l'appellation de F-2F, 
dit « à deux fréquences ». L'horloge 
est imbriquée dans les données. 


Cette technique de codage est 
caractérisée par la présence d'une 
transition, c'est-à-dire une inversion 
de flux magnétique, à chaque cellule 
de bit. Un « 1 » est représenté par une 
transition à mi-cellule, que ce soit 
dans un sens ou dans l'autre. Un « 0 » 
a une transition en début de cellule 
(top d'horloge) et reste à saturation 
positive ou négative en cours de cel- 
lule (fig. 5). Autrement dit, une transi- 
tion située entre deux tops d'horloge 
signifie un « l » et une absence de 
transition un « 0 ». Une suite de « 0 » 
est à la fréquence F et une suite de 
« 1 » à la fréquence 2F. 


Au moins une demi-période de cel- 
lule de bit doit séparer les transitions : 
il en résulte que les transitions « 1 » 
qui suivent immédiatement un «0 » 
sont retardées (décalage de phase 
d'une demi-période), d'où le nom que 
l'on donne aussi à ce type de codage : 
Delayed Modulation DM (*). 


Fig. 5 - Technique de codage des éléments binaires enregistrés sur une carte magnétique 


Cellule 
de bit 


Informations binaires à écrire 


Données et horloge à coder 


Courant de saturation 
dans la tête d'écriture 


Aimantation de la piste LL LOL 
H 


Impulsions de tension 
sur la tête de lecture 
(transitions de flux) 


Fenêtre de séparation 
des données 


Données décodées 
à la lecture 


| Bit d'horloge 
] Bit de données 


PAGE 94 — MINIS ET MICROS N° 216 


Les utilisateurs de disques souples 
reconnaîtront la méthode à modula- 
tion de deux fréquences à l'octave 
l'une de l'autre, employée en simple 
densité d'enregistrement (méthode 


FM). 


Lors de la restitution des données, il 
faut employer un circuit séparateur, 
dont la tâche est d'extraire les signaux 
d'horloge et ceux de données. Bien 
entendu, s'agissant d'un enregistre- 
ment à champ longitudinal, l'aimanta- 
tion entre les transitions est à satura- 
tion dans l'une ou l'autre polarité. 


La densité d'enregistrement et le 
code des données n'étant pas les 
mêmes pour les trois pistes, la capa- 
cité utile pour le message est diffé- 
rente pour chacune des pistes : 


Nombre de bits 
par caractère 
(parité impaire incluse) 


Piste 1 : 76 caractères alphanuméri- 
ques ; 
37 caractères numériques ; 


104 caractères numériques. 


Piste 2 : 
Piste 3 : 


Le tableau 1 résume les caractéris- 
tiques fondamentales des pistes, con- 
formes aux normes Iso 3554, Iso 4909 
et Ansi X4.16-1983. 


Caractéristiques 
de la piste 1 


La piste |] est aussi désignée sous 
l'appellation Ilata (International Air 
Transportation Association), car elle a 
été normalisé, à l'origine, par les 
transporteurs aériens dans les applica- 


Nombre de 
caractères 
(capacité utile) 


76 alphanumériques 


37 numériques 


Tableau I 
Caractéristiques fondamentales des pistes 


[@p) 
TV 


£ 
ÉLILI THEME + FF 
CÉRLEEHERE EEE Let 
CPELEEÉEREEEEEREE He 


(e} 


mem le le 
oi | | |N 


PRE See ER)-|e er. 
le] 
SI Oo | [ON | 


Ce 
en 


Nota : 
% caractère de début de texte 
? caractère de fin de texte 
A caractère de séparation de zone 


SP espace blanc entre caractères (Space) 


Tableau II : code 
Ascii réduit pour 
codage des 
lecteurs de 
cartes 


PÉRIPHÉRIQUE 


tions de réservation des places et des 
billets. 


La densité moyenne de bit est de 210 
bpi ou bit par pouce (8,27 bits par mil- 
limètre). On tolère une variation de + 
5 % sur cette valeur de densité. C'est 
ainsi que la distance entre les transi- 
tions de flux contiguës est de 
120 + 6 um (soit + 5 %) pour un « 0 » 
et de 60 + 4 um (soit + 7 %) pour un 
« 1 ». Si l'on enregistre une suite con- 
tinue de « 1 », la densité des transi- 
tions est de 2xX210 = 420 ftpi (16,5 
transitions de flux par millimètre). 


Les caractères sont codés en 7 bits 
(parité incluse). C'est le bit de plus fai- 
ble poids (le plus à droite dans la 
numération binaire) qui est codé le 
premier et transféré sur la piste 
magnétique. La parité des caractères 


‘est impaire, le bit de parité étant codé 


le dernier. Pour la vérification du 
groupe des caractères du message, 
c'est un contrôle de parité longitu- 
dinale qui est effectué, le caractère de 
contrôle du nombre pair de bits appa- 
raissant à la fin du message. Il faut 
bien prendre garde que le propre bit 
de parité impaire de caractère ne 
représente pas la parité du message, 
mais seulement la parité de ce carac- 
tère lui-même. 


Format du message 


Le format comporte au total 79 
caractères, qui sont répartis ainsi : 1 
caractère de DEBUT (%) ; 76 caractè- 
res alphanumériques de données ; | 
caractère de FIN (?) ; 1 caractère de 
contrôle longitudinal d'erreur (LRC = 
longitudinal redundancy check cha- 
racter). 


La capacité utile est donc de 76 
caractères codés en 7 bits. Un enregis- 


trement complet utilise une longueur 


de piste de (79x7)/8,27 = 66,9 mm 
(ou 2,63 pouces). Un caractère 
occupe 0,85 mm environ. 


Le codage est dérivé du code Ascii 
X3.4-1968 (Iso 1320) en restreignant 
l'usage de ce dernier aux colonnes 2, 
3, 4 et 5, et en supprimant certains 
caractères (une quinzaine), comme on 
peut le constater sur le tableau II. 


Position du message 
sur la carte 

La normalisation prévoit que la 
séquence des données débute à 


(*) Les codes Miller M et Miller au carré M? en 
sont dérivés. 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 95 


PÉRIPHÉRIQUE 


Tops d'horloge 
(bits à zéro) 


6,93 mm min. 


Axe de la 
dernière 
cellule 
de bit 


Tops d'horloge 
(bits à zéro) 


7,44 + 0,51 mm 


Axe de la 
première 
cellule 


LÉ ! 
debit y 


Fig. 6 - Positionnement du message complet par rapport aux bords d'entrée et de sortie de la carte 


droite, si l'on regarde la carte avec la 
piste magnétique en haut. Le premier 
caractère (pour-cent) doit être écrit à 
7,44 mm + 0,5 mm du bord droit de la 
carte (fig. 6). Quant au dernier carac- 
tère (point d'interrogation), il doit être 
placé à moins de 6,93 mm du bord 
gauche de la carte. Toute la zone exté- 
rieure au message précédant le pre- 
mier bit et suivant le dernier (LRC) 
doit être pourvue de bits d'horloge 
(suite de « 0 »). 


Caractéristiques 
de la piste 2 


La piste 2 correspond à la normali- 
sation des banques ; elle est souvent 
désignée par l'abréviation Aba (Ame- 
rican Bankers Associations), car elle a 
été définie par les banquiers pour les 
transactions financières. Elle est main- 
tenant exploitée dans de très nom- 
breux domaines extérieurs au secteur 
bancaire. Des trois pistes, c'est la plus 
largement employée. 


Pour cette piste, la densité moyenne 
de bit est de 75 bpi (soit 2,95 bits par 
millimètre). La tolérance sur la densité 
est de + 3 %. Par suite, la distance 
entre les inversions de flux contiguës 
est de 339 + 10 um (ou + 3 %) pour 
un «0» et 169,5 +7 um (ou + 4 %) 
pour un « 1». Lorsqu'on enregistre 
une suite continue de « 1 », la densité 
des transitions est de 2x 75 = 150 ftpi 
(5,9 transitions de flux par millimètre). 


Le format comporte au total 40 
caractères de 4 bits (en code BCD ou 
« binary coded decimal »), plus le bit 
de parité impaire : l caractère de 
DEBUT (;) ; 37 caractères numériques 
de données ; 1 caractère de FIN (?) : 
l caractère de contrôle longitudinal 
d'erreur. 


Le caractère de début (point- 
virgule) et de fin (pointd'inter- 
rogation) doivent être inscrits dans les 


PAGE 96 — MINIS ET MICROS N° 216 


mêmes limites géométriques que cel- 
les indiquées pour la piste 1 (fig. 6). 

Notons que, dans le cas du lecteur à 
insertion manuelle, où la carte n'est 
que partiellement engagée dans le 
lecteur, la capacité est réduite à 20 
caractères. 


Le codage des caractères 
s'effectue sur 5 bits 


Le tableau III fournit le codage Aba 
normalisé. On peut, hors normalisa- 
tion, utiliser les trois combinaisons 
binaires restantes : 11010 deux points 


DOO0D 


EE EE EE EE 
et EE 
À A EE 
ee ee EE 
ee a 


bit de parité (impaire) 
caractère de début 
caractère de séparation de 
zone 

caractère de fin 


Tableau III 
Codage Aba normalisé 


(:) ; 11100 plus petit que (<) 
plus grand que (>). 


: 01110 


Les 5 bits du caractère de contrôle 
longitudinal d'erreur (LRC) sont obte- 
nus en vérifiant les bits de même poids 
de chacun des caractères par parité 
paire (y compris les caractères de 


DEBUT et de FIN). Par exemple, au 
message ; 61 = 1984 ? correspond un 
caractère de contrôle 11010. 


Comme pour tous les autres caractè- 
res, c'est le bit de plus faible poids (le 
plus à droite) qui est enregistré le pre- 
mier sur la piste magnétique. Un 
caractère occupe 1,7 mm environ. 


Caractéristiques 
de la piste 3 


La piste 3 est aussi connue sous le 
terme de Thrift, car elle a été intro- 
duite pour des besoins commerciaux 
(Thrift Industry). On utilise fréquem- 
ment cette piste lorsqu'il y a un réen- 
registrement à effectuer pour actuali- 
ser une opération ou une transaction. 
Le terme Mints est quelquelois utilisé 
par les constructeurs japonais. 


La densité moyenne de bit est de 210 
bpi, comme pour la piste 1. La diffé- 
rence réside dans le codage qui 
s'effectue sur 5 bits par caractère 
(parité incluse). Ici, les caractères 
sont exclusivement numériques, 
comme pour la piste 2, et non plus 
alphanumériques. Chaque caractère 
occupe une longueur de 0,6 mm envi- 
ron. La capacité utile est plus élevée : 
104 caractères, le format comportant 
au total 107 caractères. 


Précautions 
de manipulation 


Comme tout support magnétique, la 
carte bénéficie de facilités d'efface- 
ment et de réécriture ; pour que cela 
ne devienne pas un inconvénient, il 
est nécessaire de la manipuler avec un 
minimum de soin. 


Les utilisateurs de disques souples 
connaissent bien les gestes à éviter, à 
savoir : 

— approcher la carte d'une source de 
champ magnétique supérieur à 50 
œrsteds (soit 4000 A/m), c'est-à-dire 
d'un combiné téléphonique, d'un 
moteur, d'un électro-aimant ou d'un 
haut-parleur ; 

— exposer la carte à une forte chaleur 
(température supérieure à +50° C) ; 
— poser un objet métallique sur la 
carte ; 

— plier la carte plastique. 


Robert Miquel 


APPLICATION 


Réalisation d’un décodeur 


Antiope 


I — Partie matérielle 


C: article traite de l'étude d'un décodeur de télétexte Antiope de 
deuxième génération, structuré autour d'un micro-ordinateur monopuce 
EF 6805 CT. Elle est basée sur une réalisation qui visait à utiliser au 
maximum les capacités de ce circuit afin de concevoir un décodeur qui 
soit le plus compact possible et qui puisse être intégré directement à un 
téléviseur, sans surcoût important et bien sûr sans diminution de 
performances. Après avoir brièvement rappelé les principes généraux 
d'Antiope, nous décrirons aujourd'hui la partie matérielle du décodeur 
et nous traiterons de son logiciel dans un numéro ultérieur. 


La télématique, réservée jusqu'à ces 
dernières années aux professionnels, 
touche maintenant les particuliers 
grâce, entre autres, aux ordinateurs 
personnels, à l'annuaire électronique, 
etc. L'impact de ces nouveaux moyens 
de communication et d'échanges cul- 
turels (rendu possible grâce au déve- 
loppement de l'électronique intégrée 
de grande diffusion et de faible coût) 
va devenir considérable dans les pro- 
chaines années, par suite de la diver- 
sification des supports de transmission 
utilisés, et en particulier grâce aux 
futurs canaux de télévision (satellites, 
câbles). Ils permettent déjà de trans- 
mettre en remplacement d'un pro- 
gramme, où en supplément à celui-ci 
(pendant les temps morts de transmis- 
sion, retours de trame), des données 
numériques. 


Celles-ci peuvent représenter des 
pages d'écriture (textes typographi- 
ques ou schémas simples) à afficher 
sur un téléviseur dans le cas du télé- 
texte. Les pages d'écriture, groupées 
en magazines, peuvent être consultées 
par tout téléspectateur possédant un 
décodeur et un clavier de commande 
appropriés, ces pages étant numéro- 
tées. 


Le téléspectateur sélectionne la 
page pour qu'elle s'affiche sur l'écran 
et qu'elle y reste aussi longtemps qu'il 
le désire. Le télétexte pourra ainsi 
remplacer n'importe quel texte 
imprimé et en particulier les journaux. 


On note ici l'utilisation nouvelle 
d'un canal de télévision qui ne sert 


plus exclusivement à transmettre des 
images « analogiques », mais des don- 
nées numériques codées avec un débit 
qui peut être considérable puisqu'il 
atteint 4 M bits par seconde à plein 
canal (à comparer au vidéotexte qui 
utilise les lignes téléphoniques n'auto- 
risant que 1 200 bits par seconde). 


Le service Antiope de Télédiffusion 
de France (TDF) émet actuellement 
des pages de télétexte expérimentales 
sur TF1 et A2 en même temps que les 
programmes TV normaux. Ces pages 
contiennent des informations météoro- 
logiques et des informations nationa- 
les diverses. Les pages émises le matin 
sur les canaux TV le sont à titre de pré- 
sentation du service Antiope. Il s'agit 
de pages défilantes sur la présentation 
desquelles le téléspectateur ne peut 
avoir aucune action. Le « vrai » maga- 
zine Ântiope est diffusé l'après-midi et 
ne peut être accessible qu'au travers 
d'un décodeur. 


TDF envisage de diffuser dès 1986 
dix mille pages de texte sur les canaux 
nationaux et quelques milliers sur les 
canaux régionaux. 


Elles contiendront diverses informa- 
tions d'intérêt général (nationales et 
locales), des programmes pédagogi- 
ques, des petites annonces et, à moyen 
terme, une multitude de renseigne- 
ments émanant d'annonceurs (publi- 
cité) ou d'associations privées. Dans 
ce dernier cas, les consultations pour- 
ront être payantes (en utilisant la 
future quatrième chaîne). 


Le système de télétexte n'est pas 
interactif. Il n'y a pas de dialogue ser- 
veur/utilisateur possible (le serveur 
est TDF qui possède donc le mono- 
pole), mais des millions de téléspecta- 
teurs à la fois peuvent le regarder. 


Une application particulièrement 
intéressante du télétexte est le sous- 
titrage systématique des images de 
télévision à l'intention des sourds et 
des mal-entendants ; le sous-titrage 
apparaissant, à la demande, en 
incrustation en bas de l'écran. 


Le système de télétexte 
Didon-Antiope 


La superposition des données numé- 
riques sur un canal vidéo est réalisée 
par le système Didon et le codage des 
pages de télétexte se fait suivant les 
normes Antiope. 


Didon 
(diffusion de données) 


La figure 1 montre le schéma de 
l'acheminement des données numéri- 
ques de la source à l'utilisateur avec le 
système Didon. Un canal de télévision 
est formé par le multiplexage temporel 
d'un signal vidéo analogique et de 
plusieurs sources de données numéri- 
ques. À la réception, un décodeur 
réalise l'extraction et le traitement des 
données. Le système est totalement 
transparent. On peut transmettre des 
informations de natures diverses 
simultanément. 


La diffusion des données est cycli- 
que, le codeur les réémettant périodi- 
quement dans leur totalité, ce qui per- 
met à l'utilisateur de disposer. de 
n'importe quelle page de données à 
n'importe quel moment sans avoir à la 
stocker. Il doit simplement attendre 
son émission, ce qui dépend de la fré- 
quence de réémission. L'attente est 
généralement de l'ordre de la 
seconde. 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 97 


APPLICATION 


Antiope-servicel 


Edition 


Sources 
de 
données 


Multiplexage 
image/ 
données 


Bourse 


——) 
| 
K| 
EE) 


Données 


par câble 


Réseau de distribution 
par voie hertzienne 


Réseau de distribution 


——————————— 


Emission et diffusion 


Emetteur 
de télévision 


Clavier de 
commande 


Réception 


Fig. 1 - Acheminement des données numériques de la source à l'utilisateur avec le système Didon. 


La diffusion peut toutefois être uni- 
que, notamment dans le cas des sous- 
titrages. 


— Organisation des données : les 
données numériques sont organisées 
en paquets. Chaque paquet, formé 
d'un groupe d'octets, est transmis pen- 
dant la partie active du signal vidéo 
(hors des intervalles de retour ligne) 
mais seulement pendant les retours 
trames (soit sept lignes). Le signal est 
obtenu par modulation du signal de 
luminance, les états logiques étant 
codés par un code Non Retour à Zéro. 


La fréquence d'émission des bits est 


adaptée à la bande passante du canal 
UHF et vaut 6,20 MHz. 


— Structure des paquets (fig. 2). 
Chaque paquet comporte un prélixe et 
un bloc de données. Le préfixe (de 8 
octets) permet d'assurer la gestion du 
paquet: 

— une salve de 16 bits permet au 
démodulateur Didon de synchroniser 
son horloge pour la réception des bits 
suivants ; 


— un mot de synchronisation (octet) 
sert de référence pour la reconstitu- 
tion des octets suivants ; 


— trois octets identifient le numéro de 
voie numérique (ou de magazine) et 
permettent de trier les paquets d'une 
voie donnée parmi toutes les autres ; 


— un octet d'indice de continuité est 
incrémenté à chaque fois qu'un 
paquet appartenant à la même voie 
numérique est transmis, ce qui permet 
de détecter les pertes de paquets ; 


— un octet de format indique la lon- 
gueur du bloc de données. 


PAGE 98 — MINIS ET MICROS N° 216 


Ces cinq derniers octets sont codés 
en Hamming afin de détecter et corri- 
ger d'éventuelles erreurs de transmis- 
sion. Chaque octet du bloc de don- 
nées est protégé par un bit d'imparité 
(bit de poids fort) transmis en dernier. 


Pour le système de télévision en 
couleur français, on aura un débit de : 
32 octets/ligne x 8 bits/octet x 600 li- 
gnes/image x 25images/sec= 4 
M bauds à plein canal. Si on utilise 
seulement le retour de trame (sept 


Fig. 2 - Décomposition de la structure des paquets 


Ligne télé 
4 us 
A ——— 


SL ——————————] 


Signal d'image 


Top synchro ligñe 


Paquet de données 


numériques 


Position du paquet dans le signal vidéo 
{multiplexage image/données) 


Préfixe 


Bloc de données 


Le 


Format du bloc < 32 octets 


Indice de format (1 octet) 


Indice de continuité (1 octet) 


Code voie (3 octets) 


Synchronisation octet (1 octet}) 


Synchronisation bit (2 octets) 


Structure d'un paquet de données 


1101101101 010101010111 00111 


Salve de synchro bit Mot de synchro octet 


T=1/F F-6,203125 MHz 


F = fréquence du bit 


Séquence de synchronisation d'un paquet 


Signal 
vidéo 
analogique 


Synchro ligne 


Fig. 3 - Système Didon Antiope : 


Données 


Sous-articles 


Données numériques 


N 


Page 7 R Page 8 
S 


APPLICATION 


Préfixe (8 octets) 


R| Page 5 
S 


multiplexage de deux magazines avec un signal vidéo 


Articles 


Message 


Fig. 4 - L'émission des pages est structurée au moyen de séparateurs d'information tels que STX, RS, etc 


lignes utilisables par demi-trame) le 
débit sera de 90 K bauds. 


Le système 
Antiope 


Le sigle Antiope signifie Acquisition 
Numérique et Télévisualisation d'Ima- 
ges Organisées en Pages d'Ecriture. 


Ce système permet la diffusion de 
pages composées de textes typogra- 
phiques ou de figures simples en utili- 
sant le système Didon. 


Les pages étant organisées en 
magazines, la structure de diffusion 
est la suivante (fig. 8) : 

Magazine — Voie Numérique 
Page — Article 
Ligne — Sous-article 


Une page étant composée de 25 
lignes de 40 caractères, une ligne cor- 
respond à peu près à un ou deux 
paquets de données (de 32 octets). 


La page entière nécessite entre 500 
octets et 2 K octets de données. Le 
temps moyen d'attente pour une page 


dépend donc des caractéristiques 
d'émission (tableau I). 


Les magazines, repérés par leurs 
numéros (numéro de voie numérique) 
peuvent regrouper plusieurs dizaines, 
voire plusieurs centaines de pages. 
L'émission des pages est faite de 
manière très structurée (fig. 4). 


Le début et la fin d'une page sont 
respectivement désignés par les codes 
Ascii RS et ETX. Chaque page débute 
par un en-tête (fig. 5) où l'on trouve le 
numéro d'ordre de la page : Q,, O», 


Q,, un octet de liaison (permettant 
de relier entre elles plusieurs 
pages), puis une séquence d'inter- 
prétation de longueur variable. 


Celle-ci est importante pour la des- 
cription de la page. On y trouve toutes 
les informations indiquant le protocole 
d'émission et le langage utilisé, des 
indications de types (pages de garde, 
par exemple) et éventuellement de 
chiffrement. On peut aussi y trouver 
les attributs de visualisation par défaut 
de la page (couleur de fond, taille de 


Tableau I 
Caractéristiques d'émission (standard « L ») 


Octets utiles par ligne TV 
Capacité pour une ligne TV 

(bits par seconde par trame) 
Nombre de caractères par rangée 
Nombre de rangées par page 


32 
12 800 


40 
25 


Pages par seconde pour une ligne de données par trame 2 


Capacité maximale avec programme 

(sept lignes utiles si pas de ligne-test) 
Capacité maximale plein canal (295 |) 
Capacité pour un temps d'attente moyen de : 


14 p/s 
590 p/s 
1 trame Plein canal 
20 5 900 
40 11 800 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 99 


APPLICATION 


caractères, etc.). Ces attributs de 
visualisation sont définis à trois 
niveaux : par défaut pour la page 
entière, pour une ligne et pour un 
caractère. 


Le champ de données (fig. 5) com- 
porte la description du contenu de la 
page. Celle-ci est faite ligne à ligne, 
puis au sein d'une ligne, caractère par 
caractère. Chaque début de ligne est 
signalé par un code Ascii US, suivi 
des coordonnées de début de ligne. 
Cette structuration est intéressante car 
elle permet, en cas d'erreur de trans- 
mission, de limiter l'erreur à une seule 
ligne, et par la suite de ne rechercher 
que cette ligne et de la corriger indé- 
pendamment. 


Les données sont codées en ÂAscii. 
Les codes inférieurs à 20,, sont des 
codes de commande qui sont soit 
des séparateurs (RS, US, ETX...), 
soit des codes de mouvement (CR, 
LF, VT...), soit des fonctions spé- 
ciales dè répétition (REP...), soit 
enfin des désignateurs de 
tableaux. 


Les caractères sont en effet regrou- 
pés en plusieurs tableaux : tableaux 
alphanumérique, semi-graphique et 
d'accentuation. Il existe enfin un 
tableau d'attributs de visualisation 
permettant de déterminer les couleurs 
et tailles des caractères, le clignote- 
ment où le masquage de ceux-ci, etc. 
(voir tableau Il). 


Il est à noter qu'Antiope permettra 
dans un proche avenir l'utilisation 
d'alphabets dit « mous » grâce aux- 
quels des décodeurs évolués pourront 
générer des caractères spéciaux tels 
que cyrilliques, arabes, grecs, etc. 


Les fonctions 
du décodeur 


Le décodeur peut être décomposé 
en plusieurs parties ayant chacune 
leurs fonctions particulières (fig. 6). 


Démodulateur Didon 


Celui-ci est chargé de récupérer les 
données numériques superposées au 
signal TV. On l'appelle aussi « extrac- 
teur de données ». Il a pour charge 
de reconnaître la salve de synchroni- 
sation bit, puis le mot de synchronisa- 
tion octet propre à la norme utilisée. Il 
fonctionne en continu de manière tota- 


PAGE 100 — MINIS ET MICROS N° 216 


En-tête 


Champs 
de données 


Fig. 5 - Structure d'un article et son en-tête 


lement autonome et fournit aux autres 
circuits du décodeur les données bru- 
tes en série. 


Le démultiplexeur 
de voie numérique 


Le rôle de ce circuit est plus com- 
plexe. Recevant les données en série, 
il doit les mettre en parallèle, les sto- 
cker dans une mémoire tampon de 
type Fifo qui lui est associée et enfin 
commencer à les décoder. Il est 
notamment chargé de trier les paquets 
de données concernant une même 
voie numérique (magazine), et pour 
cela il doit lire le numéro de voie figu- 
rant dans l'en-tête de chaque paquet. 
Ce rôle correspond bien à un démulti- 
plexage. 


Parallèlement, dès que le magazine 
recherché a été trouvé, l'unité cen- 
trale va récupérer, à son rythme, les 
données dans la Fifo qui est ainsi peu à 
peu vidée. Cela permet, entre autres, 
pour peu que l'unité centrale aille 
assez vite, de stocker en Fifo la page 
émise à la suite de la page demandée 
(qui se trouve la plupart du temps être 
la page suivante de la page deman- 


dée, bien que l'émission ne se fasse 
pas toujours dans l'ordre). Cette parti- 
cularité se révèlera intéressante pour 
la gestion multipage (voir plus loin). 


Le décodage 
proprement dit 


Celui-ci consiste tout d'abord en la 
recherche au sein d'un magazine 
d'une page donnée, puis en l'acquisi- 
tion des paramètres décrivant la page. 


Cette première partie est faite de 
manière synchrone (au fur et à mesure 
de la réception des pages). Ensuite, il 
faut lire les codes reçus, déterminer 
s'il s'agit de commandes ou de codes 
visualisables et agir en conséquence. 


Toute cette partie est exécutée par 
le microprocesseur de manière pure- 
ment logicielle et fait appel à de nom- 
breux sous-programmes spécialisés. 
Une fois une donnée décodée, l'ordre 
d'affichage est envoyé immédiate- 
ment. 


L'affichage 


Celui-ci est assuré par différents cir- 
cuits automates gérant l'affichage 


Tableau Il 
Attributs de visualisation 


Couleur forme : 

noir 

rouge 

vert 

jaune 

bleu 

magenta 

cyan 

blanc 
Clignotement validé 
Clignotement invalidé 
Etat latent validé 
Etat latent non validé 
Simple taille 
Double hauteur 
Double largeur 
Double taille 


Fond noir 
rouge 
vert 
jaune 
bleu 
magenta 
cyan 
blanc 
Masquage validé 
Lignage invalidé 
Lignage validé 


Positif 

Négatif 

Fond transparent 
Masquage invalidé 


Note : le code 5/B n'est pas utilisé dans la présente norme. 


d'une page. Il utilise une mémoire 
d'affichage (ou de page). 

Ces circuits doivent parcourir la 
mémoire de page et commander l'affi- 
chage effectif sur l'écran du télévi- 
seur, par l'intermédiaire des sorties 
RVB d'une prise Péritel ; d'autre part, 
ils doivent modifier ou créer les carac- 
tères de cette mémoire. 


Il sera donc nécessaire au départ 
d'initialiser l'écran (fond noir uni- 
forme) et il suffira par la suite, pour 
inscrire des caractères aux endroits 
désirés, d'aller modifier par endroits 
la mémoire de page. 


La gestion multipage 


Ainsi que nous l'avons vu, l'acquisi- 
tion d'une page peut prendre plu- 
sieurs secondes. Il est dès lors utile 
pour le confort de l'utilisateur 
d'essayer d'anticiper ses demandes. 
Comme il s'agit souvent d'acquérir la 
page suivante de la page affichée, il 
est souhaitable que le système 
acquière de lui-même cette page 
durant ses temps morts, ce qui peut se 
faire sans attente. Les pages étant émi- 
ses séquentiellement (sauf les pages 
de garde et de sommaire), la page sui- 
vante sera automatiquement stockée 
en mémoire tampon associée au 
démultiplexeur, à la suite de la page 
demandée, pour peu que celle-ci soit 
traitée rapidement. Cela correspond à 
une gestion bi-pade. 

Une fois cette page acquise et sto- 
ckée, il suffira de la décoder, ce qui 
est quasi-instantané. On peut toutefois 
envisager de décoder aussi cette page 
suivante et de la mémoriser en 
mémoire d'affichage, prête à être 
visualisée. Il est possible d'envisager 
des gestions multipages ainsi que de 
stocker d'office des pages particuliè- 
res : sommaire, page de garde ou 
même page quelconque à la demande 
de l'utilisateur. 


La correction d'erreurs 


Par suite de parasites divers qui 
peuvent affecter la réception (bruits 
atmosphériques ou industriels), il peut 
arriver que la page affichée soit enta- 
chée d'erreurs. À ce niveau, la puis- 
sance des réémetteurs TV, le pointage 
des antennes ou simplement l'accord 
des récepteurs sont des facteurs sensi- 
bles. 


Il est donc nécessaire de prévoir des 
mécanismes de détection puis de cor- 


R, V,B 


synchro 
Unité de 
visualisation 


Extracteur 
de données 
(démodulateur 
Didon) 


Données série 


APPLICATION 


Unité de 
traitement 


Données 
en parallèle 


Clavier 


Démultiplexeur 
de voie 
numérique 


Fig. 6 - Bloc-diagramme général du décodeur à Antiope 


rection d'erreurs. Ceux-ci seront pris 
en charge par le logiciel. 


Le clavier 


Celui-ci joue un rôle important 
puisqu'il est l'organe de commande du 
décodeur. Il doit transmettre des 
ordres ou des numéros. Hormis donc 
les touches numériques de 0 à 9, il doit 
disposer des touches suivantes : 

— Anti/TV : passage du mode TV au 
mode Antiope et retour ; 

— Mag : choix d'un magazine ; 

— Page : choix d'une page ; 

— Exec : validation d'un numéro de 
page ou de magazine envoyé (après 
avoir appuyé sur «Mag» ou 
« Page ») ; 
— Page + 
vante ; 

— Page — : affichage de la page pré- 
cédente ; 

— Som : affichage de la page som- 
maire ; 
— Revel : 
quées ; 


: affichage de la page sui- 


révélation des zones mas- 


— Incrust : affichage du télétexte 
Antiope incrusté sur une image TV 
normale (sous-titrage par exemple) ; 
— Veille : identique au mode TV mais 
avec détection et affichage des pages 
d'alarme en incrustation (flash d'infor- 
mation) ; 

— Auto : défilement automatique des 
pages par numéros croissants ; 

— Arrêt : fin du défilement. 


Pour la liaison du clavier avec le 
décodeur, il a été choisi d'utiliser une 


liaison infra-rouge. Ce choix reste 
relativement indépendant des fonc- 
tionnalités du décodeur. 


Réalisation du décodeur 


Le synoptique détaillé du décodeur 
est donné en figure 7. Le raccorde- 
ment du décodeur au téléviseur se fait 
par l'intermédiaire d'une prise péri- 
télévision. 

Nous décrivons ci-après les princi- 
paux circuits utilisés et leur fonction 
au sein du système. 


L’extracteur de données 


Il reçoit le signal vidéo (provenant 
du démodulateur du récepteur TV) 
par la prise Peritel et remplit les fonc- 
tions suivantes : 


— extraction des données numériques 
présentes dans un signal vidéo pou- 
vant être pertubé par des bruits para- 
sites ; 

— remise en forme du signal de don- 
nées ; 

— génération de signaux d'horloge en 
phase avec les données. 


Les deux circuits TEA 2585 et 2586 
ainsi que quelques composants dis- 
crets réalisent ces fonctions. Ils utili- 
sent une technologie bipolaire pour 
une question de bande passante (fré- 
quence bit de 6,2 MHz). Ils fournissent 
les signaux suivants : 


— SLT : signal de synchro-ligne et 
salve de synchro-trame ; 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 101 


APPLICATION 


Luminosité 


Antiope 


Prise péritélévision 


Téléviseur 


Extracteur 
de données 
TEA 2585 


+ TEA 2586 
Commutateur 


12,40625 MHz 


Ü 


Clavier 


Modulateur 
PPM 
UAA 4000 


D CT EN ES 


Compteur 


Adresses 


Démultiplexeur 
EF 9240 (SEN) 


Do 
Ram | 


Fifo 
2Kx8 


AQG. 


n. 


Extension du générateur 
de caractères 


EF 9341 
(GEN) 


Circuit de visualisation 
EF 9340 (VIN) 


Horloge 


——— Ram 1" 
Le nat at 2Kx8 — "" 


Adresses Données 


Latoh (8 bits) |::. 


: À A7 


Données 


AS Port D 


Préampli 


IR 


Micro-ordinateur 
EF 6805 CT 


4,9152 MHz 


Fig. 7 - Synoptique complet du décodeur à base d'un 6805 CT et des générateurs de visualisation (EF 9340/41) 


PAGE 102 — MINIS ET MICROS N° 216 


— HR : horloge de référence bit à la 
fréquence de 6,20 MHz (HR n'est pas 
automatiquement en phase avec les 
données) ; 


— HD : horloge de données (en phase 
avec celle-ci mais absente entre les 
paquets) ; 

— VAL : validation des données ; 

— DS : données séries. 


L'extracteur de données travaillant 
à un fréquence élevée, il est néces- 
saire de soigner son implantation sur 
le circuit imprimé. Un schéma type de 
circuit est d'ailleurs donné dans la 
documentation des circuits TEA 
2585/86. Cette partie nécessite un 
réglage soigné au niveau de l'accord 
des circuits. 


Le démultiplexeur de voie 
numérique EF 9241 


Il reçoit les trois signaux de don- 
nées, d'horloge et de validation four- 
nis par l'extracteur de données et réa- 
lise : 

— la conversion série/parallèle des 
données : 


— la reconnaissance de l'adresse de 
voie numérique programmée par le 
microprocesseur et le tri des paquets 
en conséquence ; 


— le traitement du bit d'imparité sur 
les données reçues ; 


— la gestion d'une mémoire tampon 
Fifo de 2 K octets contenant les don- 
nées relatives à un page de télétexte. 


Le circuit EF 9241 (SEN) assure ces 
fonctions et la transmission des don- 
nées vers le microprocesseur sous 
forme d'octets. Le « switch » (fig. 7) 
assure la continuité de l'horloge 
(HR + HD) et permet donc la conti- 
nuité du rafraîchissement mémoire 
entre les réceptions de paquets. 


Le circuit EF 9241 peut assurer une 
fonction « Tri » afin de ne délivrer les 
données qu'à partir d'un début de 
page (reconnaissance du code RS), 
ceux-ci pouvant, suivant la norme 
Didon, se trouver au milieu d'un 
paquet. Une fois ce code reçu, la Fifo 
associée au circuit est chargée à 
grande vitesse par le SEN. Le micro- 
processeur commence alors la lecture 
des données à son rythme et dispose 
de 700 us pour décoder l'en-tête de la 
page et décider si elle correspond ou 
non à la page désirée (700 us = inter- 
valle minimal entre deux paquets de 
pages différentes). 


Pour le traitement de la page, il est 
nécessaire de connaître la position du 
code RS dans le paquet reçu (afin de 
récupérer les indices de continuité IC 
et de format N). Cela implique la pré- 
sence d'un compteur incrémenté par 
les signaux R/W du SEN et bloqué par 
SLT, la RAZ ayant lieu à chaque initia- 
lisation du circuit. Celui-ci compte le 
nombre de données reçues entre le 
code RS et la fin du paquet et permet 
ainsi au microprocesseur de savoir où 
se trouve la frontière du paquet sui- 
vant. Ce compteur est relié au bus de 
données par des portes trois états. 


L'unité de visualisation 


L'unité de visualisation reçoit les 


informations (codes visualisables et. 


commandes) provenant du micropro- 
cesseur et gère l'affichage à l'écran en 
contrôlant les signaux Rouge, Vert et 
Bleu et les signaux de synchronisation 
ligne et trame. Après passage dans 
des circuits d'interface, ces signaux 
sont envoyés au récepteur TV via une 
prise péritélévision. 

L'unité de visualisation fait appel à 
deux circuits intégrés EF 9340 et 934] 
(VIN et GEN) et à une Ram de 16 K 
bits. 


— Le circuit EF 9341 (GEN) est un 
générateur de caractère à Rom inté- 
grée fournissant 128 caractères alpha- 
numériques et 128 caractères semi- 
graphiques. 

— La Ram sert de mémoire de page et 
stocke les codes visualisables corres- 
pondant à une page entière. Les 
caractères sont stockés avec leurs 
attributs de visualisation ; il faut 8 bits 
pour coder un caractère et 8 bits pour 
ses attributs. Pour une page de 24 
lignes et 80 caractères/ligne, il faut 
donc 1 KX16 bits. On utilise deux 
Ram statiques de type 6116 de 1 K 
octet, cela fait donc 2 KX16 bits ; il 
est par conséquent possible de stocker 
éventuellement deux pages. 


— Le circuit EF 9340 (VIN) est un pro- 
cesseur de visualisation qui balaye la 
mémoire de page et fournit directe- 
ment les signaux RVB et les signaux de 
synchronisation. 


La liaison avec le microprocesseur 
est assurée par une interface asyn- 
chrone intégrée à GEN. Il est possible 
de créer des caractères ayant des attri- 
buts de visualisation quelconques : 
taille et largeur simple ou double, 
inversion vidéo, soulignage, clignote- 
ment, et cela conformément aux nor- 


APPLICATION 


mes Antiope. Il est par ailleurs possi- 
ble de travailler en incrustation, c'est- 
à-dire en écrivant par-dessus une 
image TV normale, ce qui est utilisé 
pour le sous-titrage. 


À l'aide d'une Rom de 2 K octets et 
de trois circuits TTL de décodage, il 
est facile de constituer une extension 
du générateur de caractères et donc 
de visualiser jusqu'à 192 caractères 
supplémentaires. Cela permet de res- 
pecter pleinement les normes TDF et 
de suivre leur évolution. Par ailleurs, 
l'utilisation d'une Ram au lieu d'une 
Rom permet de traiter les alphabets 
« mous » prévus par TDF (ces alpha- 
bets « mous » comporteront des carac- 
tères définis point par point à l'émis- 
sion). 

La liaison du décodeur avec le télé- 
viseur se fait par l'intermédiaire d'une 
prise péritélévision après passage 
dans des circuits d'adaptation (transis- 
tors). À l'intérieur du téléviseur se 
trouve un multiplexeur permettant de 
commuter les signaux issus de la prise 
Peritel avec les signaux issus du 
récepteur TV. Ce multiplexeur est 
commandé par les signaux CL (com- 
mutation lente) et I (incrustation) de la 
prise. 


La commutation lente permet de 
passer soit en mode TV normale, soit 
en mode Ântiope. Le signal d'incrus- 
tation est un signal de commutation 
rapide permettant de multiplexer les 
images TV normales et les images 
Antiope pendant leur affichage 
(fig. 8). 

La broche CL est commandée par 
un des ports de sortie du microproces- 
seur (PA). Si CL=]1, seule l'image 
télétexte est affichée (mode 
Antiope) ; si CL=0, c'est l'image 
TV (mode TV) tant que I=0. Dès 
que I=1, l'image Antiope est 
incrustée sur l'image TV. I sert 
donc de délimiteur d'inscrutation. 
Ce signal est géré automatique- 
ment par VIN, le passage en 
incrustation étant commandé par 
un attribut de visualisation. 


Afin que l'image incrustée soit sta- 
ble (horizontalement), il faut que les 
impulsions de synchronisation ligne, 
sortie TL, délivrées par VIN soient 
synchronisées sur celles du signal 
vidéo issu du téléviseur, fournies par 
la broche SLT de l'extracteur de don- 
nées. Cette synchronisation est assu- 
rée par un circuit PLL, utilisant un 
quartz, qui ralentit ou accélère légère- 
ment l'horloge de VIN (3,5 MHz) sui- 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 103 


APPLICATION 


vant que TL est en avance ou en retard 
par rapport à SLT. 


Par ailleurs, le signal de synchroni- 
sation trame du signal vidéo est 
reconstitué par l'intermédiaire d'un 
intégrateur (circuit RC) et attaque 
l'entrée SYT de VIN afin qu'il n'y ait 
pas de décalage vertical de l'image 
incrustée. 


Le clavier 


L'émission des commandes est réali- 
sée à l'aide d'un circuit UAA 4000 
capable de coder (en modulation 
d'impulsions codée en position PPM) 
jusqu'à 32 touches (seules 22 touches 
sont utilisées) et d'attaquer un émet- 
teur infrarouge. 

La réception fait appel à un pré- 
amplificateur envoyant les signaux sur 
le microprocesseur. 


La reconnaissance des commandes 
clavier passe par le décomptage du 
temps écoulé entre deux impulsions 
émises (fig. 9). Le « timer » intégré au 
6805 est utilisé à cette fin. Les bits D et 
l émis sont reconnaissables d'après 
leur durée ; puis, comme il faut recon- 
naître les intervalles entre mots (ces 
derniers sont trois fois plus longs 
qu'un | et une fois et demie plus longs 
qu'un 0), le pré-diviseur intégré au 
timer est réglé pour que celui-ci 
dépasse sa durée totale de décomp- 
tage (passe de 00,, à FF, ) lors d'un 
intervalle entre mots, et ainsi 
génère une interruption interne 
« timer » IRQT. 


Ainsi que nous le verrons plus loin, 
il est pratique de traiter l'interface cla- 
vier en mode interrompu. De ce fait, il 
suffit de brancher la sortie du récep- 
teur IR sur l'entrée IRQ du micropro- 
cesseur pour que chaque bit reçu 
génère une interruption IRQ et cha- 
que fin de mot une interruption IRQT. 
Le décodage devient alors assez 
facile. Toutefois, il importe que le pro- 
gramme de traitement d'interruption 
IRQ soit le plus bref possible afin de 
ne pas gêner le déroulement du pro- 
gramme principal. 


L'unité de traitement 


Le cœur de celle-ci est le micro- 
ordinateur EF 6805 CT, processeur 8 
bits auquel on a adjoint sur la même 
puce : 

— une Rom programmable à la fabri- 
cation ; 


— 240 octets de Ram ; 


PAGE 104 — MINIS ET MICROS N° 216 


Intérieur du téléviseur 


Signaux 
issus 
de VIN Sync 


Multiplexeur 


Vers tube 
cathodique 


Commande 
du multiplexeur 


Fig. 8 - Détail de la commande d'incrustation 


Emission du code «11010» 


Début de mot 


SFF 


Valeur 
du timer 


Fin de mot 


Bit 
reçu = «1» 


Timer = 8 90 
bit7=1 


IRQT généré 


Fig. 9 - Reconnaissance des commandes du clavier 


— un « timer » avec pré-diviseur pro- 
grammable ; 


— une interface asynchrone (UACC) 
programmable ; 


— des ports d'E/S parallèles. 


Ce composant est intéressant pour 
les raisons suivantes : 
— Je « timer » permet de gérer direc- 
tement le clavier ; 
— pour peu qu'il ne soit pas trop 
important, le programme de gestion 
pourra être situé sur la puce (valable 
pour une fabrication industrielle seu- 
lement) ; 
— l'UACC permettra, si on le désire, 
de connecter une imprimante, un cla- 
vier, etc. 


Le jeu d'instructions du 6805 corres- 
pond à celui du 6800, à quelques 


modifications près. Certaines instruc- 
tions ont été supprimées, d'autres ont 
été ajoutées. 

Les instructions ajoutées permettent 
de travailler au niveau du bit sur des 
registres ou des mots mémoirés (mise à 
un où à zéro d'un bit quelconque). 
Elles sont intéressantes pour la pro- 
grammation, mais ont l'inconvénient 
d'être longues (dix à douze cycles soit 
3 us en moyenne). 

Pour mettre sur une seule puce de 
silicium tout ce qui a été énuméré plus 
haut, les concepteurs du 6805 CT ont 
dû supprimer des registres notamment 
le registre B, et «raccourcir » le 
registre d'index qui n'a plus qu'une 
capacité de 8 bits. 

Cette dernière modification consti- 
tue l'inconvénient le plus sérieux. En 


effet, il devient impossible d'adresser 
plus de 256 octets en adressage indexé 
en une seule passe. L'adressage de 
taille mémoire supérieure nécessite un 
sous-programme spécialisé avec une 
table de saut et une réservation de 
variables d'indexation auxiliaire en 
Ram. Toutefois, ces restrictions ne 
sont pas trop pénalisantes et ne font 
guère qu'augmenter un peu la taille 
du logiciel. 


Cela étant, le 6805 CT dispose de 
plusieurs modes d'adressage et peut 
utiliser jusqu'à quatre ports d'en- 
trée/sortie, l'un d'eux étant spécialisé 


UACC. 


Le microprocesseur est utilisé en 
mode d'adressage étendu pour avoir 
jusqu'à 14 K octets de mémoire adres- 
sable. Dans ce mode, les données et 
les adresses basses (A, à À,) sont 
émises sur le même port, ce qui 
conduit à réaliser un multiplexage 
à l'aide de huit bascules D com- 


mandées par le signal AS issu du 
6805. 


Le programme de gestion complet 
tenant sur 4 K octets, on peut avoir 
jusqu'à sept pages stockées en Ram (à 
raison de 2K octets par page en 
moyenne) et ainsi avoir une gestion 
multipage intéressante. 


En réalité, on peut se contenter dans 
la plupart des cas de quatre pages : le 
sommaire, la page courante (deman- 
dée par l'utilisateur), ainsi que la page 
précédente et la suivante. Notons que 
l'on peut stocker une page en mémoire 
de visualisation et que l'on peut utili- 
ser la Fifo associée au démultiplexeur 
pour stocker la page suvante. Il est 
donc possible de se limiter à deux Ram 
de 2 K octets. 


Le décodeur complet 


La version la plus élaborée du déco- 
deur (sept pages stockées, extension 
du générateur de caractères) néces- 
site 36 circuits intégrés et quelques 
dizaines de composants discrets, le 
tout tenant sur une carte de 15x 15cm 
ou double Europe. 


Une version plus modeste mais suffi- 
sante (deux pages sotckées) ne néces- 
site que 29 circuits. L'utilisation de 
circuits Mos permet de limiter la con- 
sommation à 1 À pour l'alimentation 
5V et à 0,1 À pour l'alimentation 12V 
(circuits Didon et pré-amplificateur 
IR). 


Bruno Varale 
et Hervé Piquant 


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e le télécopieur (1) 240 22 01 (Rank Xerox 400) 
e le courrier : 5, place du Colonel-Fabien, 75491 Paris Cedex 10 - 
(1) 240 22 01 
Date limite : 
le lundi précédent la date de parution 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 105 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 144 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 106 — MINIS ET MICROS N° 216 


Panorama 
des circuits et coprocesseurs 
pour calcul arithmétique 


Le sont correctement programmés, les microprocesseurs savent 
tout faire, même les calculs les plus complexes. Mais, ils prennent leur 
temps, ce qui est proprement inadmissible à notre époque. En 
conséquence, on leur adjoint des circuits spécialisés dans le calcul 
arithmétique ou des coprocesseurs mathématiques qui se font une joie 
de jongler à toute vitesse avec les nombres. C'est à ce type de circuits 
qu'est consacré cet article qui, après avoir défini les critères de choix, 


dresse un tableau des caractéristiques des principaux circuits existants. 


Ainsi va la vie, pour les circuits 
arithmétiques comme pour le reste : 
plus large est le choix, plus complexe 
est la décision. Expliquons-nous : là 
où naguère — quelques années tout 
au plus — pour un calculateur l'alter- 
native se partageait entre la présence 
d'une bibliothèque de sous- 
programmes mathématiques ou l'assis- 
tance d'un encombrant opérateur 
matériel fait de bons vieux SSI-MSJ, il 
existe aujourd'hui quantité d'autres 
voies, parmi lesquelles le logicien par- 
fois se perd. C'est que la solution 
appropriée, le « bon choix », n'est pas 
identique pour tous, mais dépend de 
l'importance relative accordée aux 
caractéristiques suivantes : 


— Performance : temps d'initialisa- 
tion et vitesse de calcul ; 


— Complexité : nombre d'opérations 
effectuées, formats acceptés, contrôles 
et comptes-rendus ; 


— Compacité : taille du composant et 
volume du matériel complémentaire 
pour réaliser l'ensemble de la fonction 
voulue : 

— Parallélisme : possibilité d'exécu- 
ter les calculs pendant le déroulement 
des programmes dans le processeur 
central ; 


— Programmabilité : enchaînement 
d'opérations élémentaires pour la réa- 
lisation de calculs complexes, et possi- 
bilité d'implantation d'algorithmes 
propres à l'utilisateur dans le compo- 
sant ; 

— Adaptabilité : présence d'options, 
et facilité de ré-utilisation dans 
d'autres configurations ; 


— Testabilité : présence d'un auto- 
test, simplicité de mise en œuvre de 
tests externes et, si possible, exhausti- 
vité ; 

— Compatibilité avec l'environne- 
ment : technologie, consommation et 
encapsulage (packaging) ; 

— Disponibilité : crédibilité du fabri- 
cant et secondes sources ; 

— Coût : du composant et de la solu- 
tion globale. 


Quelques remarques s'imposent 
pour justifier l'importance de ces cri- 
tères. 


— Performance : il ne faut pas se fier 
à la seule vitesse de calcul. Ainsi, 
pour les multiplieurs 16 bits les plus 
rapides, le chargement des 
opérandes-sources et le prélèvement 
du résultat sont plus pénalisants que le 
temps de multiplication. 

— Compacité : lorsque s'offrent plu- 
sieurs solutions, la comparaison 
d'encombrement ne doit pas porter sur 
la taille du composant de calcul seule- 
ment, mais sur l'ensemble du matériel 
nécessaire : logique de décodage, 
étage de mémorisation éventuel, logi- 
que d'interface, etc. 

— Programmabilité : les mécanismes 
de chaînage d'opérations vont de 
l'accumulateur des multiplieurs (du 
type TDC 1010 de TRW) au décodage 
direct des instructions, concurrem- 
ment au CPU, comme l'a fait le pre- 
mier le coprocesseur 8087 d'Intel. La 
programmabilité s'exprime aussi par 
la liberté offerte à l'utilisateur d'établir 
ses propres algorithmes à l'intérieur 
même du composant : l'exemple-type 


COMPOSANT 


est le TMS 320 de Texas Instruments, 
destiné en priorité aux applications de 
traitement de signal, mais tout à fait 
utilisable pour des applications 
d'arithmétique générale (contraire- 
ment à ses concurrents directs). 


— Adaptabilité : c'est une notion 
parfois essentielle puisque la volonté 
d'utiliser à nouveau une même unité 
arithmétique sur deux microproces- 
seurs différents, par exemple, péna- 
lise fortement les circuits trop spéciali- 
sés, comme le 8087 déjà cité. 


— Disponibilité : elle recouvre di- 
vers aspects : l'annonce d'échantillons 
n'implique pas une commercialisation 
immédiate ; la disponibilité aux Etats- 
Unis n'est pas preuve de disponibilité 
en France ; la diversité des sources 
d'approvisionnement résulte du suc- 
cès d'un produit, et le succès de 
celui-ci est lié à la présence de secon- 
des sources. 


Pour clarifier une situation parfois 
complexe, nous avons classé les cir- 
cuits arithmétiques en deux catégo- 
ries: d'une part les multiplieurs, 
d'autre part les composants multifor- 
mats et/ou multi-opérations. Ne figu- 
rent pas ici les unités arithmétiques et 
logiques (ALU) pour la bonne raison 
que leurs fonctions de calcul sont sim- 
ples — addition et soustraction — et 
ne représentent qu'une part limitée de 
leurs possibilités logiques. Les juger 
selon leurs seules performances de 
calcul serait injuste. Ne sont réperto- 
riés, en outre, que les circuits d'arith- 
métique générale (à l'exclusion par 
exemple des composants monolithi- 
ques trop spécialisés de traitement 
numérique du signal). 


Les multiplieurs 


Nous ne faisons figurer sous cette 
rubrique que les multiplieurs à opé- 
randes entiers ou à virgule fixe, les 
multiplieurs « flottants » apparaissant 


dans la catégorie suivante, au titre 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 107 


COMPOSANT 


d'opérateurs. Les multiplieurs ont 
quatre caractéristiques essentielles. 


— Le format des opérandes manipu- 
lés : il est très rarement inférieur à 8 
bits. Les quelques survivants (par 
exemple l'Am 25505) sont dépassés 
tant en vitesse qu'en consommation. 
Les formats les plus courants sont 
16x16, et aussi 8x8, 12X12 et 
24 x 24, ce dernier étant destiné essen- 
tiellement à la réalisation d'opérateurs 
flottants. 


— Le mode de fonctionnement : 
pour les multiplieurs dits parallèles, 
les deux opérandes-sources sont char- 
gés en mode parallèle, et le résultat est 
disponible lui aussi en bloc. En 
interne, la multiplication s'effectue 
soit de manière matricielle, (et l’on a 
affaire à un multiplieur combinatoire), 
soit de manière séquentielle. Le pre- 
mier type est bien entendu plus rapide 
que le second. Pour les multiplieurs 
dits parallèles/série, ou plus simple- 
ment série, le multiplicande est 
chargé en mode parallèle, et le multi- 
plicateur en série. La multiplication 
s'effectue séquentiellement, et le pro- 
duit est élaboré progressivement et 
sorti en série. Ces multiplieurs sont 
plus lents que les multiplieurs combi- 
natoires, mais se cascadent à moindres 
frais : le doublement de largeur des 
opérandes ne nécessite que deux mul- 
tiplieurs séries, contre quatre multi- 
plieurs parallèles et quelques addi- 
tionneurs (ou trois multiplieurs et 
d'autres additionneurs). 


— Le mode de sortie du résultat : il 
est tantôt direct, tantôt mémorisé, tan- 
tôt accumulable. Cette dernière 
option permettant le cumul du résultat 
à une valeur antérieure, trouve de 
nombreuses applications, dans les 
opérations de type polynomial par 
exemple. Le TDC 1010 de TRW en est 
le représentant le plus connu. Pour les 
multiplieurs 16x16, différents choix 
s'offrent quant au nombre de bus 
d'entrée et de sortie : seul le 74 S 556 
de MMI propose deux ports d'entrée 
de 16 bits et un port de sortie de 32 
bits, au prix d'une encapsulation 84 ou 
88 broches (en Chip-carrier ou Pin 
Grid Array). À l'opposé, l'ADSP-1110 
d'Analog Devices utilise un seul bus 
de 16 bits, bidirectionnel, et se pré- 
sente en circuit 28 broches. Tous les 
autres multiplieurs 16X16 sont des 
composants 64 broches ne disposant 
que de trois ports 16 bits. Pour les cir- 
cuits du type MPY 16 de TRW, un des 
trois ports est bidirectionnel : entrée 


PAGE 108 — MINIS ET MICROS N° 216 


Tableau I - Caractéristiques des multiplieurs 


Forma] fre [Fareon] lue | rune TE) [bee 
AMD bip 


Fairchild 


14 F 557/558 


SE 


TRW 


Parallèle 
sans accu 


Analog 
Devices 


Parallèle 
avec accu 


Analog 


Parallèle 
sans accu 


Analog 
Devices 


8x 8| Série 25 LS 14A > 50 MHz 0,25/0,35 16 
25 LS 2516 bip. > 17 MHz | 1,5/2,1 40 
TI___] 74 LS 384 bip. > 25 MHz 0,5/0,8 16 
Parallèle | AMD 1255S557/558 |bip. 75 1/1,5 40 
sans accu 

Analog | ADSP-1080 J | C-Mos [TS 0,06 max. 40 

Devices 
ADSP-1080 K |C-Mos 100 0,06 max. 40 
ADSP-1081 C-Mos 90 0,065 max. 40 


1,1/1,5 


40 


1,1/1,5 40 
0,9/1,3 40 
0,06 max. 48 
0,06 max. 48 


0.06 max. 


48 


MMI 1745557/558 |bip. 60 
TRW | MPY 008 H/HU | bip. 65 
Parallèle | Analog | ADSP-1008 J | C-Mos 35 
avec accu| Devices ADSP-1008 K |C-Mos 00 
À C-Mos 
ADSP-1008 AK | C-Mos 


0,06 max. 


MC 2008 


ADSP- 
AD 


29516/517-1 
29516/517 À 

29 L 516/517 
29 C 516/517 
ADSP-1016J 
ADSP-1016 K 


ADSP-1016 AJ 


TDC 1008 bip. 


1,3/1,9 


48 
48 


0,2/0,5 
1,25 max. 


48 


1,25 max. 


2,1/3 


1,4/2,2 


C-Mos 
C-Mos 


ADSP-1016 AK 


IDT(*) 


TMC 216 H 


7216/7217 
145 556 
74 ALS 1616 
MPY 016H 
MPY 016K 


C-Mos 0,25/0,5 oct. 84 


WTL 1516 
WTL 1516 À 
WTL 1516 B 
WTL 2516 D 


NMes 


août 84 
août 84 


WTL 1016 


WTL 1016 A 


: . Performances) Consom.  |Nombre 

Pom] pe Pom] éoue | ru J'me) ce en ap, 

6 x 16 Parle ee us Pa 
RE 


Che Datsun à La fau 
Cat | 
st 


bases Lam] Cha] 26 | Gsm 

D Lanspaoor | cos | 150 | oismx 
L'ADSP101 A] CM | 115 | oimx | 
SPA Ch | oisen 
Luis poser + Pa 
nt er 


| zx | 


RES 

ETS 
eitek (9) WTL100 | NMos | 

RES 


(*) IDT et Weitek sont distribués respectivement par REA et — ec. Les autres fabricants ont un bureau 
commercial en France. Les produits sont disponibles sauf indications contraires (valables en juillet dernier). 


Tableau I (suite) 


d'un opérande ou sortie des 16 bits de mière s'attribue l'avantage de la 


poids faible du produit. Les circuits du 
type 29516 d'AMD offrent, en plus de 
cette fonctionnalité, la possibilité de 
sortir les poids forts et poids faibles du 
produit sur le même port : ainsi les 
trois bus sont monodirectionnels. 


— La technologie : aujourd'hui deux 
familles s'affrontent : bipolaire et 
C-Mos (seul Weitek propose égale- 
ment des produits N-Mos). À la pre- 


vitesse (logique interne en ECL si 
besoin est) : à la seconde celui de la 
consommation. Si la lutte est serrée, 
ont peut toutefois prévoir sans risque 
là victoire du C-Mos: le rapport 
actuel de vitesse est voisin de deux, 
celui de consommation à vitesse maxi- 
male de dix. 


À titre d'exemple, la figure ci- 
dessous donne les caractéristiques 


Caractéristiques performance/puissance des multiplieurs parallèles 16 x 16 


Bipolaire 


faible consommation 


N-Mos et bipolaire 


AD = Analog Devices 
EF = Efcis 
W = Weitek 


© : sans accumulateur 


200 T max. 


160 180 
(ns) 


® : avec accumulateur 
© : produit annoncé 


COMPOSANT 


vitesse/consommation des principaux 
multiplieurs 16X16. Le tableau I, 
quant à lui, présente les multiplieurs 
disponibles — ou prochainement dis- 
ponibles — sur le marché, classés 
selon leurs caractéristiques. 


Les opérateurs 
multiformats 
ou multi-opérations 


Par opposition aux multiplieurs, 
nous entrons ici dans un domaine de 
grande dispersion. Il n'existe pas de 
chef de file, seulement deux catégo- 
ries : celle des opérateurs génériques 
(c'est-à-dire adaptables à tout type de 
CPU), et celle des opérateurs dédiés, 
optimisés pour le couplage à un 
microprocesseur donné. On peut 
observer chez ces derniers une grada- 
tion permettant à certains de se rac- 
corder, au prix d'une baisse de pertor- 
mance, à un autre CPU que celui 
d'origine. 

La famille des opérateurs généri- 
ques est la plus ancienne. Elle a été 
longuement représentée par le 9512 — 
Floating Point Unit — et surtout par le 
9511 — Arithmetic Processing Unit — 
d'AMD. Au terme d'une belle car- 
rière, ils vont devoir laisser la place 
aux autres, en raison, d'une part, de 
leur interface 8 bits, d'autre part de 
leur fonctionnement interne micropro- 
grammé trop lent, enfin, pour le 9511, 
de sa non conformité aux normes IEEE 
sur les nombres flottants. 


Cette conformité est désormais un 
« sine qua non » pour toutes les appli- 
cations générales. Les formats non 
standard, tel que le format 22 bits 
(16+6) de TRW, sont réservés à des 
traitements particuliers dans des systè- 
mes spécialisés. 

De nouveaux venus, compatibles 
avec la norme IEEE, se présentent. 
Toujours chez AMD, un opérateur flot- 
tant 32 bits, le 29325, doit être échan- 
tillonné vers le mois d'octobre. De son 
côté Weitek commercialise, depuis fin 
1983 aux États-Unis et depuis peu en 


‘France, les circuits 1032 et 1033, réali- 


sant respectivement la multiplication 
et l'addition/soustraction de flottants 
32 bits. Le couple 1064, 1065, travail- 
lant sur flottants 64 et 32 bits, ou 
entiers 32 bits, est prévu pour la fin de 
cette année. Analog Devices, enfin, 
annonce avant mi-1985 le couple 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 109 


COMPOSANT 


Tableau II - Opérateurs multiformats ou multifonctions 


9512 F 32,F 64 | Add., Sous., Mul., 
Div. 


29325 RE Add., AA. Ses. MAL | Mul. 
Analog | ADSP 3210 | F 32, F 64 | Mul. 
Devices | 1psp 3220] E3%2 |add., Sous. 


Add., Sous., Mul., 
Div., Log., Exp. : 
; Tang, Racine carrée 


9511 A F 3 Add., Sous., Mul., 
E 16, E 32 | Div., Log., Exp., 
Ti, Racine 
carrée 


, | Add., Sous., Mul., 
Div., Log., Exp., 
Tang, Racine carréel 


Motorola| 6888] F 32, F 64, | Add., Sous., Mul., 
F80, BCD | Div., Trigo, Log., 
Exp., Racine carrée 


F 32,F 64 Add,, Sous., Mul., 


- | 


TMS 32010 | E8,E 16, 
E 3 
Weitek | WTL 1033 pue] | Add., Sous., 


REA 
REA F 64 


(*) Formats : 


PAGE 110 — MINIS ET MICROS N° 216 


Add., Sous., 
Mul. 


à 4 MHz 


Add./Sous.. 
Mul. 


à 3 MHz 
Add./Sous.. 
Mul. 

Div. 


en ys 


E16lE 321|F321|+12V: 1,2W] N-Mos Format F 32 incompatible 
+5V: 0,5W IEEE. 
Interface microprocesseur 
8 bits 


+12V: 1,2W! N-Mos 


10 Mop/s 


F3: 
F64: 
E 32: 


10 Mop/s 
2 Mop/s 
10 Mop/s 


à 8 MHz F 32 
Add./Sous.. 
Mul. 


Div. 


F 64 


à 5 MHz 
Add./Sous.. 
Mul. 

Div. 


Mu. : 
Div. : 


Mal. : 
Div. : 


08 us 
2,2us 


1,5 us 
3,5 us 


à 10 MHz 
Add./Sous.. 
Mul. 


Tcycle = 200 ns 
Mul. 16x16 = 200 ns 


Oct. 84 | Trois bus 32 bits. 
Division flottante en 8 cycles 
Début 85 | Deux bus 32 bits 


Format interne 80 bits. 
Interface 8/16 bits 


Interface microprocesseur 
8 bits 

144 

96 


Version définitive disponible 
fin 1984 
Version 8 MHz fin 1984 


bipolaire Multiplieurs/diviseurs 


séquentiels 


bipolaire 


Format interne 80 bits. 
Nombreuses instructions. 
Interface 8, 16, 32 bits 


Interface 16 bits. Version 
10 MHz : juillet 1984 


(version 


6 MHi) 


Rom et Ram interne. 
Décaleur à barillet ALU 32 
bits. Multiplieur 16 x 16. 
Interruption 


Version 10 Mop/s : juillet 
1984 


Add./Sous., : 8 Mop/s 
Mul. F 32 : 4 Mop/s 
Mul. F 64 : 2 Mop/s 


Fonctionnement possible sur 
1, 2, ou 3 bus 


E et F suivis d'un nombre indiquent des entiers ou flottants et le nombre de bits. BCD = binaire codé décimal. 


ADSP 3210/3220, aux fonctions sem- 
blables à celles des circuits de Weitek. 


La famille des processeurs dédiés, 
parfois appelés coprocesseurs, date 
des microprocesseurs dits 16 bits. Le 
premier représentant fut le 8087 
d'Intel, coprocesseur du 8086 ou 8088. 
Il s'accomode de huit formats d'opé- 
randes (dont le format flottant 80 bits 
cité dans la norme IEEE) et de multi- 
ples fonctions arithmétiques, trigono- 
métriques, exponentielles et logarith- 
miques. Son homologue 80287, copro- 
cesseur du 80286, est d'ores et déjà 
échantillonné, et les versions totale- 
ment fonctionnelles devraient être dis- 
ponibles à la fin de cette année. Les 
autres fabricants de microprocesseurs 
ont suivi l'exemple : Motorola propose 
le 68881, National Semiconductor le 
16081 et Zilog le 8070. 


Le tableau Il précise les caractéris- 
tiques de tous ces processeurs. On y 
notera la présence du TMS 320 de 
Texas Instruments, pour la possibilité 
qu'il laisse au concepteur de micro- 
programmer ses propres fonctions. Il 
représente ici la famille des proces- 
seurs monolithiques dits de traitement 
de signal, dont certains peuvent être 
« détournés » en processeurs arithmé- 
tiques d'usage général. 


Perspectives prochaines 


Comment évolueront ces différents 
circuits au cours des prochaines 
années ? On peut s'interroger sur 
l'utilité de multiplieurs entiers 
32 X 32 : il est fort probable que tous 
les opérateurs flottants 64 bits réalise- 
ront cette fonction. En outre, de nom- 
breuses applications qui utilisent 
aujourd'hui l'arithmétique entière par 
souci de vitesse et de précision, se 
tourneront bientôt vers l'arithmétique 
flottante 64 bits. 


L'évolution de ces opérateurs flot- 
tants se fera dans le sens d'une prise 
en compte de plus en plus intégrée des 
suggestions de la norme IEEE : format 
interne 80 bits, traitement des excep- 
tions, etc. Enfin, les coprocesseurs 
proposeront davantage de fonctions 
arithmétiques, transcendentales et 
autres, pour remplir à terme le rôle 
d'une véritable « bibliothèque » de 
fonctions. Bonjour les maths ! 


Philippe Lorrain 


SPECIAL NCC 84 


NUMERO HORS SERIE 


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informatique electronique 


au sommaire de ce numéro 


les caractéristiques des nouveaux périphériques présentés 
à la NCC ; 

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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 145 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 112 — MINIS ET MICROS N° 216 


Intelligence artificielle : 
les principes fondamentaux 
des systèmes-experts 


L.. systèmes-experts constituent l'un des aspects les plus actifs et les 
plus à la mode de l'intelligence artificielle. Dans certains domaines, des 
résultats significatifs ont déjà été obtenus (principalement aux Etats- 
Unis !...), mais les espoirs qu'ils suscitent sont à la mesure des 
difficultés rencontrées. Nous présentons ici, de façon simplifiée, 
quelques uns des principes que l'on retrouve à la base de la conceptton 
de la majorité des systèmes-experts déjà utilisés (*). 


Devant l'engouement actuel, proba- 
blement excessif, pour les systèmes- 
experts (ou plus généralement pour 
les systèmes à base de connaissances), 
il nous semble tout d'abord nécessaire 
de rappeler que les résultats obtenus à 
ce jour sont encore très partiels et 
limités. Aucune méthodologie, ni 
aucun fondement théorique sérieux 
n'ont encore été dégagés. Plus grave, 
le monde des spécialistes en IA, bien 
que très restreint (particulièrement en 
France) est encore loin de s'accorder 
sur les directions de recherche à sui- 
vre. 


Ces articles n'ont donc d'autre pré- 
tention que de sensibiliser le lecteur, 
et éventuellement de lui faire décou- 
vrir les possibilités et les limites des 
systèmes-experts. 


_ Origine et utilité 
des systèmes-experts 


Le développement des SE (systè- 
mes-experts) a, en grande partie, pour 
origine l'échec relatif des techniques 
de l'informatique classique devant les 
problèmes dont la résolution fait inter- 
venir une grande quantité de connais- 
sances (ce qui ne veut pas dire que les 
outils et les méthodes habituels ne sont 
pas largement utilisés dans les 
systèmes-experts). 


Diagnostiquer une panne d'ordina- 
teur ou une maladie infectieuse, déter- 


(*) Voir également « minis et micros », n° 214, où 
nous avons traité de la représentation des con- 
naissances, qui constitue une première introduc- 
tion aux systèmes-experts. 


miner la structure d'une molécule ou 
localiser une nappe de pétrole, jouer 
au pocker ou résoudre un problème 
de combinatoire, sont autant de ques- 
tions qui ne peuvent être résolues sans 
faire usage de nombreuses connais- 
sances (et à chaque fois propres à un 
domaine), ni sans prendre des suites 
de décisions complexes. 


Les systèmes-experts représentent 
la meilleure solution (ou la moins mau- 
vaise) connue jusqu'à ce jour pour 
résoudre ce type de difficultés. On 
peut les définir « de façon fonction- 
nelle comme étant des systèmes per- 
mettant la résolution de problèmes 
dans un domaine spécifique en utili- 
sant une base de connaissances 
acquise auprès des experts du 
domaine... » (Pin 81). On pourrait 
ajouter, depuis que les SE sont sortis 
des laboratoires pour intéresser direc- 
tement les industriels : « et capables 
de s'acquitter de leur tâche comme un 
conseiller très spécialisé, mais peu 
coûteux » (DM 79). 


Parmi les domaines d'application 
des SE, on peut ajouter à ceux signalés 
précédemment, l'aide aux ingénieurs 
technico-commerciaux pour la confi- 
guration d'ordinateurs (comment réa- 
liser la configuration de moindre 
prix... qui réponde le mieux possible 
aux exigences du client), l'assistance 
des ingénieurs de plate-forme pétro- 
lière (pour prendre le plus rapidement 
possible une décision satisfaisante en 
cas d'incident) et bien d'autres appli- 
cations, trop nombreuses pour qu'on 
puisse toutes les évoquer. 


Les préoccupations qui se trouvent 
derrière tous ces problèmes peuvent 


être désignées par le terme générique 
« d'aide à l'expertise » : un SE aide un 
non-expert à résoudre des difficultés 
auxquelles il est confronté tout en 
n'étant pas spécialiste du domaine 
concerné. 


Il nous faut signaler un autre 
domaine où les SE ont des chances 
d'être, à plus long terme, une solution 
à bien des problèmes : celui de la 
XAO et en particulier de l'EAO. On 
trouvera, en page 114 une liste de 
quelques-uns des SE les plus connus 
(elle peut paraître importante, mais 
imaginons celle de tous les program- 
mes existants), certains étant utilisés 
comme produit industriel tandis que 
d'autres n'ont guère dépassé l'état de 
prototype. 


Caractéristiques 
des systèmes-experts 


« Les systèmes-experts possèdent 
généralement une base de connais- 
sances spécifiques du domaine, à 
laquelle est associée une structure dite 
de contrôle interprétant la base de 
connaissances et l'appliquant aux 
données des problèmes en vue de leur 
résolution » (Bon 81). Cette définition 
caractérise en particulier l'approche 
la plus utilisée actuellement, celle des 
systèmes de production, dans laquelle 
les connaissances sont mises sous la 
forme de règles, dites de production, 
comme par exemple : 


SI< Prémisse l > 
ET < Prémisse 2 > 


ALORS < conclusion 1 > 
ET < conclusion 2 > 


où les prémisses et les conclusions, 
représentées dans un formalisme adé- 
quat, désignent des faits de l'univers 
dans lequel on désire travailler. 


Suivant la logique des propositions 
(voir n°214, « Représentation des 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 113 


Argos Il 

(Cayrol, Fade et Farreny, 1980) 
Système général de simulation de 
prise de décision d'un robot résolvant 
des problèmes. 


Casnet 

(Weiss, 1976) 

Système d'aide au traitement et au 
diagnostic du glaucome de l'œil en 
tenant compte de son‘évolution. 


Cessol 

(Laurent, Mangin, 1983) 

SE dont l'objectif est de proposer des 
campagnes de reconnaissance géo- 
technique pour la construction de 
bâtiments. 


Centaur 

(Aïkins, 1979) 

Interprète les résultats de tests sur des 
patients atteints de maladie pulmo- 
näire. 


Congen 

(Carhart, ?) 

Programme de manipulation de 
symboles pour la construction de 
structures chimiques à partir d'une 
formule moléculaire et de contraintes. 


Crysalis 

(Engelmore, 1979) 

Détermine la structure de protéines à 
partir d'analyses par rayons X. 


Crib 

(Addis, 1980) 

Diagnostic des défauts dans l'architec- 
ture ou le logiciel d'un ordinateur. 


Dart 

(Bennett, 1981) 

Diagnostic de panne dans les systèmes 
de communication à partir des proto- 
coles de communication. 


Dendral 

(Buchanan, Feigenbaum, Lederberg, 
1967) 

Développé à l'université de Standford 
à partir d'une première version, tota- 
lement procédurale, réalisée en 1964 
par Lederberg (Prix Nobel de méde- 
cine 1958). C'est un système d'aide à 
l'analyse en chimie organique, effecti- 
vement utilisé par des chimistes qui 
ont pu ainsi réaliser des publications. 


PAGE 114 — MINIS ET MICROS N° 216 


Quelques systèmes-experts 


Dipmeter 

(Davis, 1981) 

SE réalisant des analyses de signaux 
de relevés physiques du sous-sol. 


EL 

(Sussman, 1975) 

Système d'aide à la conception de cir- 
cuits électriques. 


Emycin 


(Shortliffe, Buchanan, Fagen, Aikins, 


Calancey, Davis, Bischoff, Bonnet, 
Wraith-Bennett, 1977) 

Système indépendant du domaine uti- 
lisé pour la construction de systèmes- 
experts à base de règles. Ecrit en 
Inter-Lisp, il occupe environ 130 K 
mots de mémoire (dont 80 « swappa- 
bles »). 


Exsel 
(Dermott, ?) 
Configure des systèmes Vax 780 


Gari 

(Descotte, 1981) 

Système d'aide à la conception de 
gammes d'usinage. 


Guidon 

(Clancey, 1979) 

Système d'aide à l'enseignement en 
médecine. Il est basé sur un ensemble 
de règles (Néomycin) qui permettent 
de comprendre les déductions faites 
dans Mycin. 


Headmed 

(Rychener, 1976) 

SE pour le traitement pharmacologi- 
que en psychiatrie. 


Internist 

(Pople, 1975) 

Système-expert en médecine interne. 
Iris 

(Trigoboff, 1976) 

Système de consultation médicale uti- 
lisant des réseaux sémantiques et des 
tables de décision pour réaliser ses 
diagnostics. 


Litho 

(Bonnet, 1982) 

SE réalisant des analyses de relevés de 
mesures physiques de forage. 


Medico 
(Walser, 1976) 
Système de consultation médicale uti- 


lisant des règles de production four- 
nies par Kamm (Walser 1977) à partir 
de règles sur les maladies relevant de 
l'ophtalmologie. 


Metadendral 

(Buchanan, Feigenbaum, 1978) 
Permet, à partir d'analyses de cas sim- 
ples qui lui sont fournis, de générer un 
ensemble de règles plus efficaces que 
celles écrites initialement pour Den- 
dral. 


Molgen 

(Fredland, 1979) 

Système d'aide à la manipulation de 
gènes, en particulier en ce qui con- 
cerne le clonage en génétique molé- 
culaire. 


Mycin 

(Shortliffe, 1976) 

Aide au diagnostic et au traitement 
pour les infections bactériennes du 
sang. Il est complété par Theiresias 
(Davis, 1979) pour l'entrée des con- 
naissances et par Baobab (Bonnet, 
1979) en ce qui concerne l'interface 
avec l'extérieur. 


Nasl 

(Mc Dermott, 1978) 

Système d'aide à la conception de cir- 
cuits électriques. 


Nudge 

(Glodstein, 1977) 

Permet de réaliser des emplois du 
temps en l'absence de spécification 
complète. 


Oncocin 

(Shortliffe, 1981) 

Système d'aide au traitement du can- 
cer, qui fait intervenir la notion de 
temps et permet l'application de 
règles par défaut. 


Pecos 

(Barstow, 1979) 

Réalise la traduction en Lisp d'algo- 
rithmes. 


Pontius-0 

(Goldstein, 1977) 

Système de production permettant à 
des pilotes de parfaire leur habileté en 
vol par instrument. 


Puff 

(Feigenbaum, 1979) 

SE pour le diagnostic des infections 
pulmonaires. 


RLL 

(Greiner, Lenat, 1980) 

Fournit à l'utilisateur un ensemble 
d'outils pour définir et construire lui- 
même son propre langage de repré- 
sentation des connaissances. 


R1 

(Mc Dermott, 1981) 

Permet de proposer des configurations 
de systèmes Vax satisfaisant un ensem- 
ble de contraintes. 


Reseda 

(Zarri, 1981) 

Analyse des documents historiques du 
haut Moyen Âge français. 


Sacon 

(Bennett, 1978) 

Permet. de guider d'un point de vue 
stratégique un programme de calcul 
de structures (base sur Emycin). 


Sam 

(Gascuel, 1981) 

Diagnostic et traitement de maladies 
vasculaires. 


Sophie 

(Anderson, 1979) 

SE d'aide à l'enseignement de détec- 
tion de pannes dans les circuits élec- 
triques. 


SU/X 

(Feigenbaum, Nii, 1976) 

Permet l'identification et la localisa- 
tion d'émetteurs de signaux acousti- 
ques continus dans l'espace et le 
temps. 


Tropic 

(Latombe, 1977) 

Programme général d'aide à la 
conception. 


VM 

(Feigenbaum, 1979) 

« Ventilation Moniteur ». Système 
d'aide à la réanimation. Il est directe- 
ment relié à des appareils de surveil- 
lance. 


connaissances ») un exemple de règle 
serait : 


SI vertèbre ET sang-chaud ET plume 
ET ovipare ALORS oiseau. 


ce qui signifie que si l'animal dont on 
parle (sous-entendu ici) a les proprié- 
tés d'être vertébré, d'avoir le sang 
chaud, des plumes et d'être ovipare, 
c'est-à-dire si ces faits sont présents 
dans une structure de données, dite 
base de faits, et s'ils ont l'attribut 
« vrai », alors le moteur aura pour rôle 
d'en déduire que l'animal est un 
oiseau (ajouter le fait « oiseau » avec 
l'attribut « vrai » dans la base de faits). 


Fig. 1 - Les deux façons 
de traiter l'information : 
approche algorithmique 
traditionnelle (à gauche) 
et approche de type 
systèmes-experts (à 
droite). 


Approche par 


Lrosinne ] 


Coumes) 


Fig. 2 - Structure 
simplifiée d'un système 


expert. Base de 


En utilisant le formalisme de la logi- 
que des prédicats, un exemple de 
règle pourrait être : 

SI carnassier( x ) 
ET faim( x) 
ET mammifère( y ) 
ALORS mort( y) 


Son déclenchement a lieu si le 
moteur arrive à «instancier » les 
variables x et y, c'est-à-dire à trouver 
des objets de la base de faits qu'il 
puisse identifier à x et y, et qui aient 
respectivement pour propriétés d'être 
carnassiers, d'avoir faim et d'être 
mammifères. Il en déduit alors que 
l'objet associé à y peut avoir la pro- 
priété d'être mort et il le rajoute à la 
base de faits. 


On voit donc qu'un $E est principa- 
lement composé : 
— d'une base de faits qui contient les 
données courantes ; 
— d'une base de règles de la forme 


programme traditionnel 


antécédent — conclusion (où 
« antécédent » et « conclusion » cor- 
respondent respectivement à une 
phase de consultation et de modifica- 
tion de la base de faits) ; 

— d'un moteur, c'est-à-dire d'un 


interpréteur de règles qui détermine 
les règles à tirer (consultation) et les 
déclenche (modification). 


La figure 1 illustre, de façon sché- 
matique, la distinction entre un pro- 
gramme traditionnel et une approche 
par système de production. La 
figure 2 précise la structure d'un 
système-expert en signalant principa- 


Approche par programme 
du type système expert 


MEN 
de MEN 


CE) 


Base de 


Interpréteur 
à e— — . 


Interface 
homme/machine 


lement l'importance, en particulier 
vis-à-vis de l'acquisition des connais- 
sances de l'expert, d'une interface en 
langue « quasi-naturelle » (on peut 
rêver.…..). 


Le moteur 


Pour décrire plus précisément le 
fonctionnement d'un moteur, nous 
allons nous placer dans le cadre de la 
logique des prédicats. Le cas de la 
logique des propositions, plus simple, 
est toutefois utilisé en encadré (page 
116) pour donner un premier exemple 
de dérivation faisant intervenir plu- 
sieurs règles. 


En partant d'une « base de faits » 
initiale (les données ou l'énoncé du 
problème), l'interpréteur essaye d'ins- 
tancier les variables apparaissant dans 
les règles de façon à pouvoir les tirer. 
C'est ainsi que la base de faits sera 
amenée à s'accroître ( ou à se modi- 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 115 


fier) jusqu'à ce que le moteur ait 
obtenu des résultats satisfaisants. Dans 
le cas d'un blocage du moteur (c'est-à- 
dire d'une situation dans laquelle il ne 
peut plus rien déduire, alors 
qu'aucune conclusion intéressante n'a 
été obtenue), il peut être nécessaire de 
poser des questions à l'utilisateur pour 
compléter la base de faits et ainsi 
accroître le nombre de déclenche- 
ments possible. 


Le fonctionnement du moteur a 
donc lieu suivant un cycle élémentaire 
similaire à celui décrit dans l'encadré 
ci-contre : détection des règles tira- 
bles (pattern-matching ou «unifi- 
cation »), choix de la règle à « déclen- 
cher » et « déclenchement » effectif 
de la règle sélectionnée (avec mise à 
jour de la base de faits). D'un point de 
vue plus global, le rôle du moteur est 
donc, partant de données initiales, 
d'arriver le plus rapidement possible 
(en faisant le moins de cycles possibles 
et en minimisant le nombre de ques- 
tions) à une conclusion intéressante. 


Notons enfin que, implicitement, 
c'est une stratégie particulière qui a 
été décrite jusqu'à présent, stratégie 
qu'on appelle le chaînage avant. Il en 
existe d'autres et nous aurons l'occa- 
sion d'y revenir plus tard, en particu- 
lier à propos du système Emycin. 


La base de règles 


Nous avons vu que ce sont les règles 
qui constituent le support principal de 
la connaissance. Cela détermine à la 
fois les avantages et les limitations de 
cette approche. 


Parmi les avantages, le plus impor- 

tant est sans doute la modularité du 
système ainsi conçu : dans le cas par- 
fait, on pourrait aboutir à un moteur 
totalement indépendant de la base de 
règles et donc capable de s'adapter à 
des cas totalement différents. Deux 
problèmes distincts se posent alors : 
— la mise au point de l'interprète 
(problème d'informatique classique, si 
ce n'est que l'on dispose généralement 
en IA d'un environnement de pro- 
grammation plus souple que celui des 
programmeurs Fortan) ; 
— l'écriture des règles qui, bien que 
non évidente, fait appel à des considé- 
rations totalement différentes de celles 
de la programmation et permet de se 
concentrer exclusivement sur le pro- 
blème à traiter. 


On voit donc que cette technique se 
distingue nettement de l'approche 


PAGE 116 — MINIS ET MICROS N° 216 


Exemples de déductions 


Supposons que l'on dispose, dans 
un SE, des règles de production sui- 
vantes : 
rlsiAetBet C alors H 
r2 si Cet D alors I 
r3 si H alors K 
r4 si I alors K 
r5siE et F alors] 
r6 si J et G alors L 
r7 si L alors M 
r8 si M alors N 
r9 si K alors N 


Cet ensemble de règles peut alors 
être représenté par le graphe donné 
ci-dessous. Selon qu'il s'agisse d'un 
nœud ET (un arc de cercle regroupe 
ses fils) ou d'un nœud OÙ, un nœud 
est vérifié lorsque tous ses fils sont 
« vrais ». Ainsi H, I, J, L sont des 
nœuds ET. M peut être considéré 
indifféremment comme un nœud ET 
où un nœud OU. 


Supposons que les faits A, C, Det G 
soient vrais, on peut alors réaliser les 
dérivations suivantes : 


C et D—] 
jar 
Ken 


et si l'on considère N comme le but à 
atteindre, le processus a abouti. On 
remarquera que les faits À et C n'ont 
pas été utilisés car ils ne suffisent pas, 
à eux seuls, à déclencher une règle. 


Supposons maintenant que le fait C 
ne soit pas vérifié. Aucune règle ne 
peut donc être tirée (puisque la « liai- 
son » avec Î n'est pas possible). Le 
moteur pourra alors, éventuellement, 
disposer d'un module chargé de poser 
la question la plus adéquate pour 
débloquer la situation. En l'occur- 
rence, si l'on suppose que seules les 


feuilles sont des faits « demanda- 
bles », la meilleure question est : « le 
fait C est-il vérifié ? » (ce n'est en 
général pas si simple). Si la réponse 
est oui, on aboutit à la même situation 
que précédemment. Si la réponse est 
non, alors les règles rl et r2 doivent 
être bloquées. Le moteur devra alors 
demander si les faits E et F sont véri- 
fiés afin de pouvoir déclencher la 
règle r5. 


Notons enfin que si les faits C, D, E 
et F étaient vrais, un autre type de pro- 
blème se poserait alors, car les règles 
r2 et r5 seraient « déclenchables » 
simultanément. L'interpréteur devra 
donc être capable de résoudre ce type 
de conflit (qui prend, en fait, toute son 
importance en logique des prédicats). 
La solution la plus simple est bien sûr 
de tirer les deux. Mais il est possible 
aussi de faire un choix à l'aide d'un 
critère d'évaluation de règle (intérêt 
de la conclusion, nombre de prémis- 
ses, etc.) ou même d'envisager le con- 
trôle de ce type de situation à l'aide 
d'autres règles. Nous aurons l'occa- 
sion de revenir plus loin sur ce dernier 
point. 


On voit donc que, suivant ce qui 
vient d'être dit, on peut distinguer 
trois temps dans le fonctionnement de 
l'interprète : 


— détermination de l'ensemble des 
règles déclenchables, c'est-à-dire 
dont les prémisses sont vraies (sinon 
« poser une question à l'utilisateur ») ; 
— résolution des conflits au cas où 
plusieurs règles ont été sélec- 
tionnées ; 


— déclenchement de la règle 
sélectionnée. 


procédurale, où chaque déduction et 
chaque question doivent avoir été pré- 
vues, de façon à suivre le chemine- 
ment voulu pour chacun des cas parti- 
culiers que l'on peut être amené à trai- 
ter. 


On pourrait citer encore, comme 
avantage de l'approche par « règles 
de productions », la lisibilité et la 
« granularité » des connaissances 
(souvenons-nous des autres méthodes 
de représentation des données décri- 
tes dans l'article du n° 214 de « minis 
et micros ») qui, outre le fait de favori- 
ser les échanges avec l'expert, per- 
mettent de fournir, de façon assez sim- 
ple, des explications à l'utilisateur 
quant au déroulement des déductions 
(je vous demande si tel fait est vrai, car 
alors je pourrais en déduire, d'après 
telle règle, que...). 


Enfin, dernier avantage de ce type 
de formalisme, il est possible d'envisa- 
ger une couche de règles supplémen- 
taires, de niveau supérieur, qui préci- 
serait la façon dont on doit utiliser les 
règles. On parle alors de « méta- 
règles », puisqu'elles spécifient cette 
fois-ci la logique du raisonnement et 
non la connaissance sur laquelle on 


raisonne. Notons toutefois que cette 
méthode, séduisante intellectuelle- 
ment, reste peu utilisée jusqu'à pré- 
sent. 


Ce que nous venons de dire ne doit 
pas faire oublier que cette approche 
offre aussi des inconvénients (ineffica- 
cité en temps d'exécution, difficulté à 
découper ainsi la connaissance...) et 
qu'elle n'est pas la seule possible. Plus 
encore, il est probable qu'on n'obtien- 
dra pas des résultats convaincants tant 
que d'autres techniques, comme la 
démonstration automatique ou 
l'apprentissage par exemple, ne 
seront pas, elles aussi, arrivées à un 
plus haut degré de perfectionnement. 


Notons enfin que l'approche de cer- 
tains problèmes par le moyen des 
systèmes-experts n'empêche pas d'uti- 
liser, pour une plus grande efficacité, 
des outils de « combinatoire », de 
théorie des graphes, etc., domaines 
dans lesquels la « supériorité » de 
l'ordinateur sur l'homme n'est plus à 
démontrer. 


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vres de l’année 84. Il tutoie l’avenir: les ordinateurs de janvier 
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réf. 148 du service-lecteurs (p. 151) 


Pour toutes précisions : 


Sur une seule puce, un récepteur 
DTME aux normes CEPT. 
TE 


LE RECEPTEUR DTMF MT8870 


Mitel, leader de l’industrie en technique de réception multi- 
fréquences, vous propose, sur une seule puce, un récepteur DTMF 
capable de répondre aux strictes exigences de la CEPT. 

Le 8870 vous assure tout un éventail d'avantages: 

e performance supérieure silence/3ème tonalité 

e entrée différentielle de sensibilité réglable 

e minimum de composants externes 

e faible consommation électrique, de l’ordre de 15 mW, 

ae à la technologie ISO°CMOS" de Mitel 
e fonctionnement sur alimentation de 5V 
e compatibilité avec les familles existantes de microprocesseurs et 

de circuits logiques 
e boîtier compact de 18 broches facile à implanter, le 8870 

convient ainsi en téléphonie et aux applications à distance et de 
signalisation DTME 

En récepteurs DTMF monopuce, la technologie Mitel Semi- 
conductor montre l'exemple. 

Pour en savoir plus sur le récepteur DTMF MT8870, appelez 
notre Service Informations Téléphoniques (SIT): (1) 7573133 
ou écrivez à Technology Resources, 114 rue Mans Aufan, 

92300 Levallois-Perret, Télex : 610657 Télécopie : 757.98.67. 


® Marque déposée de Mitel Corporation. 


nom MITEL SEMICONDUCTOR 


Pour mieux communiquer à travers le monde 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 149 du service-lecteurs (p. 151) 


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(P.S.I. au SI 


Série « Système 
d'Exploitation » 


Le système MemDos 

par Pierre Clerc - 104 pages - 90,00 FF 

Quel que soit le langage de programmation habituel de l'uti- 
lisateur, la connaissance de MemDos lui permettra une 
réflexion féconde sur les caractéristiques optimales d'un 
système d'exploitation. MemDos se superpose au Basic habi- 
tuel des Apple Il et Il, CBM, ITT 2020, .… et bientôt IBM- 
PC. Utilisé pour le développement d'application de gestion, 
il permet d'adopter une structure rigoureuse tout en béné- 
ficiant des commodités d'un Basic interprété, 


Série « Productique » 


Systèmes industriels d'intelligence 
artificielle 


par Lucas Pun - 304 pages - 130,00 FF 

Les ingénieurs, industriels, automaticiens et informaticiens 
qui ont à concevoir et à réaliser de plus en plus de « Systè- 
mes Industriels d'intelligence Artificielle » (SIA) dans le cadre 
de la productique, trouveront dans cet ouvrage à vocation 
pédagogique les réponses à des questions telles que : Que 
sont les SIA ? Comment en faire l'analyse et la synthèse ? 
Où et quand les appliquer ? Etc. 


Introduction à la robotique 
Enseignement, recherche, développement 
par Pierre Lopez et Jean-Numa Foulc 

310 pages - 170,00 FF - Vient de paraître 

Elève de terminale ou élève ingénieur, chercheur, techni- 
cien ou ingénieur, le lecteur, motivé par la robotique et dési- 


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Envoyer ce bon accompagné de votre règlement 

à P.S.I. DIFFUSION ou pour la Belgique 

et le Luxembourg à P.S.I. BENELUX et pour la Suisse 
à P.S.I. SUISSE (voir table de conversions ci-contre). 


P.S.I. DIFFUSION - BP 86 
77402 Lagny-s/Marne Cedex - FRANCE - Tél. : (6) 006.44.35 


P.S.I, BENELUX :- 5, avenue de la Ferme-Rose 
1180 Bruxelles - BELGIQUE - Tél. : (2) 345.08.50 


P.S.I. SUISSE - Case Postale - Route Neuve 
1701 Fribourg - SUISSE 
Tél. : (037) 23.18.28 - C.C.P. 17-5684 


Table de conversions 


goFf = 620FB : 25.30 FS 


au Canada : SCE Inc. 9OFF = 695 F8 - 28,40 FS 
65, avenue Hillside Montréal 
(Westmount) Québec H 32 ! WI 


Tél. : (514) 935.13.14 


100 FF =  770FB- 31,50 FS 
1IOFF = 850 FB- 34.60 FS 
OFF = 925F8-3760FS 


au Maroc : SMER DIFFUSION 
3, rue Ghazza - Rabat 
“Tél. : (7) 237.25 


130 FF = | 000 F8 - 40,60 FS 


en Francs belges et Francs suisses 


170 FF = | 310 FB - 52.60 fs 


UB 


reux de contribuer à la diffusion des robots dans les divers 
secteurs de la productique, trouvera dans le premier tome 
de « l'introduction à la robotique » la formation de base 
indispensable à la fabrication et à la maintenance de ces 
Systèmes Artificiels ayant une action intelligence sur l'envi- 
ronnement et appelés plus communément « robots ». 


Série « Informatique » 


Opérations arithmétiques 
dans les ordinateurs 


par loan Dancéa 

176 pages - 100,00 FF - Vient de paraître 

Les concepteurs d'ordinateurs ont besoin de matériels de 
plus en plus rapides pour effectuer les quatre opérations 
arithmétiques (addition, soustraction, multiplication et divi- 
sion) et augmenter les performances de leurs systèmes. Cet 
ouvrage leur donne les différentes méthodes possibles, 
accompagnées de réalisations matérielles et illustrées de 
nombreux exemples. Sont par exemple abordés les diffé- 
rents schémas d'additionneurs et de soustracteurs, l'addi- 
tion et la soustraction des nombres binaires signés. Ils per- 
mettront au lecteur d'approfondir ses connaissances des 
mécanismes de fonctionnement d'un ordinateur. 


Série « Communication » 


Les techniques de la télématique 

par Jérôme Toussaint et Philippe Masson 

120 pages - 90,00 FF 

Le but de cet ouvrage est de présenter l'ensemble des tech- 
niques regroupées sous le terme général de télématique. 


I ne s'adresse pas aux seuls spécialistes des télécommuni- 
cations où de l'informatique, mais à tous ceux qui veulent 
s'informer des évolutions à venir. Parmi les sujets traités, 
on trouvera entre autres le terminal Minitel et ses applica- 
tions, le traitement de textes et la bureautique, la téléco- 
pie, la numérisation du téléphone et des réseaux publics de 
télécommunications. 


et toujours. 


e Série « Système d'exploitation » 
système Unix - 100,00 FF 
système CP/M pour Z-80 - 100,00 FF 
système CP/M pour 8080 - 110,00 FF 
système Pascal UCSD tome | - 90,00 FF 
système Pascal UCSD tome 2 - 100,00 FF 
concept Forth - 110,00 FF 


° Série « Langage de communication » 
. Le langage C - 90,00 FF 
. Le langage APL - 90,00 FF 
. Le langage ADA - 90,00 FF 
. Le langage Fortran - 80,00 FF 
e Série « Communication » 
. Les réseaux locaux d'entreprise - 110,00 FF 


+ Série « Dialogue Homme-machine » 
. Synthèse, reconnaissance de la parole - 130,00 FF 


e Série « Electronique numérique » 


. Choisir un système de développement pour 
microprocesseurs - 80,00 FF 

. Les systèmes à microprocesseurs - 90,00 FF 

. Microprocesseurs et circuits associés - 100,00 FF 

. Les circuits programmables - 110,00 FF 

. Mise en œuvre du BUS IEEE 488 - 90,00 FF 


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Pour la Suisse, frais de port pour tous les livres : 1,50 FS 

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Code postal L__1__1 | | | Ville 


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Paiement en FF par carte bleue VISA (à P.S.I. DIFFUSION uniquement) 


L_| Date d'expiration Lil 


Signature (obligatoire pour paiement par carte de crédit) 


f. 150 du service-lecteurs (p. 151) 


récisions : ré 


Pour toutes p 


UFO SIGHTINGS OM THE MISSOURI RIVER 
A11 Reports 
4% or flore Reports 


1949 ‘45 ‘50 ?’55 ‘6e ‘65 ‘70 ‘75 196 


TRUE 200M 


OUVREZ DES FENÊTRES 
AVEC PÉRICOLOR 6000 


Jusqu à 16 fenêtres indépendantes visualisables simultanément 
peuvent être utilisées sur le dernier-né de la gamme PERICOLOR. 


Le PERICOLOR 6000 est un ter- 
minal graphique couleur interactif et 
intelligent, 640 x 480. IT possède les 
caractéristiques suivantes : 


Possibilités de créerjusqu'à 16 fenê- 
tres visualisées simultanément avec 
des dimensions variables, des couleurs 
différentes et des positions quel- 
conques. 


RE TR 
=: L 


Pour toutes précisions sur la société ou 


Facilité d'intégration à un système sui- 
vant la norme G.K.S. Nombreuses pri- 
mitives de très haut niveau intégrées. 
Comptabilité avec TEKTRONIX ° 
4010 et DEC” VT 100. 


Facilité de mise en œuvre grâce à des 
touches de fonctions pour toutes les 
commandes usuelles : zoom, panora- 
mique, etc. 


Possibilité de créer un poste 
complet de travail avec souris, boule 
roulante, tablette graphique et impri- 
mante couleur. Possibilité de dévelop- 
per l'intelligence locale autour du pro- 
cesseur MOTOROLA" 68000. 


Que ce soit pour le traitement, 
l'analyse, l'amélioration ou la concep- 
tion d'images, NUMELEC apporte tou- 
jours une solution à vos besoins. 

Depuis 1976, NUMELEC déve- 
loppeune gamme étendue de systèmes 
adaptés, regroupés sous le nom de 
PERICOLOR et dont le PERICOLOR 
6000 est le dernier-né. 


le produit présenté ci-dessus : 


référence 151 du service-lecteurs (p. 


Le choix d'une gamme 
PÉRICOLOR 100. Mémoire 
256 x 256 visu N et B. 
PERICOLOR 200. 
512 x 512 visu Net B. 
Fonctions locales intégrées. 

PERICOLOR 1000. Système interactif de 
traitement d'image couleur, nombreux logi- 
ciels d'applications disponibles. 
PERICOLOR 2000. Système haut de gam- 
me, multiprocesseurs. 
HISTOPERICOLOR. Système autonome 
d'analyse d'image de microscope. 
SCINTIPERICOLOR. Système de traite- 
ment d'image médicale en scintigraphie. 
PERICOLOR 5000. Terminal graphique 
haute résolution N et B. 

PERICOLOR 6000. Terminal graphique 
couleur interactif et intelligent. 


d'image 


Mémoire d'image 


PARAGRAPHE _ 


Un nom. Des images. Du savoir-faire. 


151) 


Unité centrale 


Carte CPU 
à base de 6809 
avec MMU 


Type : MAK 68 E CPU-N 


Fabricant : Microprocess 


Distributeurs : Composants 
SA, Copel, Facen, Gedis, 
Micro-P-Industrie, Scaib 


Implantée sur un format 
simple Europe, cette carte 
CPU à base de 6809, au 
standard Makbus, gère 
jusqu'à 512 K octets de 
mémoire au travers d'un 


circuit MMU. 


Autres caractéristiques 
MMU câblée sur la carte, 
utilisant le principe de la 
segmentation : 
transformation des adresses 
logiques en adresses 
physiques par modification 
des poids forts A12-15 et en 
créant trois lignes d'adresse 
supplémentaires ; 
segmentation réalisée avec 
une Ram rapide (temps 
d'accès de 45 ns) ; 
allocation de seize 
segments maximum à une 
tâche (un segment mesure 
4 K octets). Prix : 

3 210 FF. 


Service lecteurs n° 1 


Carte 
micro-ordinateur 
à mémoire 
virtuelle 


Type : M 68 KUMO3 
Fabricant : Motorola 


Cette carte qui comporte 
un microprocesseur 68010, 
un circuit de gestion 
mémoire 68451 permet 
l'allocation dynamique des 
segments mémoires et une 
protection des tâches 
utilisateurs. 


Autres caractéristiques 
compatibilité Versabus avec 


Nouveaux Produits 
D 


traitement des 

interruptions ; 256 K octets 
de Ram dynamique avec 
contrôle de parité et double 
accès ; deux ports 

RS 232 C ; triple timer 16 
bits ; horloge temps réel ; 
deux supports pour boîtiers 
Eprom ; gestion de 32 
segments par la MMU dans 
une zone d'adressage de 

16 M octets ; extension des 
entrées-sorties par un câble 
plat de 50 liaisons jusqu'à 
4 m, transfert à 2 M octets 
par seconde. 


Service lecteurs n° 2 


Micro-ordinateur 
monocarte 


Type : DSB 4/6 


Fabricant : Davidge 
Corporation 


Représentant : Yrel 


Ce micro-ordinateur se 
caractérise notamment par 
sa très petite taille 

(25 x 15 cm). Il peut être 
fixé sur le côté d'un disque 
souple ou Winchester 

5 pouces 1/4. 


Autres caractéristiques 
unité centrale Z 80 À ou B 
(4 ou 6 MHz) ; mémoire 
vive de 64 K octets ; 
amorce de 2 K octets en 
Eprom ; deux ou quatre 
ports RS 232 C ; un port 
parallèle type Centronics ; 
un contrôleur de disque 
souple 5 pouces 1/4 ; port 
parallèle haute vitesse pour 
disque rigide. 

Service lecteurs n° 3 


Carte pour 
mini ou micro 


Modules-contrôleurs 
Sasi 


Type : Série 5000 
Fabricant : Omti 


Représentant : Domel octets qui peut être 
partagée entre les deux 

Ces modules multi- canaux série dans le cas de 

fonctions permettent la transferts bidirectionnels. 


connexion d'unités de 
disques rigides 5 pouces 
1/4, de disquettes 5 et 8 


Autres caractéristiques 
protocoles «matériels» 


(RTS, CTS, DTR) et 


pouces et de lecteurs de logiciels (KON/XOFF. et 
cartouches 1/4 de pouce ETX/ACE avec blocs de 
Boy, On Au SEAT 128/256/512/1 024 octets) : 
Sasi (Ansi-Scsi). possibilités de 

Autres caractéristiques temporisation de 6 à 30 ms 
transfert de secteurs entre caractères, et de 
contigus ; débit 2 M octets transformation de codes CR 
par seconde ; gestion en CR +LF et inversement ; 
intelligente de la mémoire sélection des paramètres 
tampon ; dimensions par interrupteurs ; 
compatibles avec le alimentation à découpage 
standard 5 pouces 1/4 : incorporée ; présentation 
— modèle 5100 pour deux en coffret. 


unités Winchester ; 

modèle 5200 pour deux 
unités Winchester et deux Tr 
disquettes 5 et/ou 8 pouces 
(500/250 K bits) ; 

modèle 5400 pour deux Modules-contrôleurs 
unités Winchester, une multifonctions 
disquette et une cartouche 
(interface Quic Il) ; trois 


Service lecteurs n° 5 


canaux de données avec Type : X 217 
tampon de 8 K octets pour Fabricant : Data System 
chacun. Design 


Service lecteurs n° 4 Représentant : Domel 


ES Css modules au format 


Multibus SBC gèrent 
simultanément deux unités 


re 
Module d interface Winchester, deux disques 
«universelle» v souples et une cartouche 


1/4 de pouce à interface 


Type : Spoolink Quic Il. 

Fabricant : Systec Autres caractéristiques 

Représentant : Neol gestion des mauvais 
secteurs, correction 

Cet appareil permet de d'erreur ECC 32 bits, 

relier deux systèmes fonctionnement «non 

disposant d'une des quatre entrelacé» ; compatibilité 

liaisons suivantes : interface et logiciels avec 

V 24-RS 232, VII-RS 422, les cartes Intel (iSBC 

boucle de courant ou 215/217/218). 

liaison parallèle type — modèle 7217 pour 

Centronics. Il assure disques 8 pouces (type SA 


également une fonction de 850/1000) ; 


mémoire tampon de 60 K (suite page 124) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 123 


Nouveaux Produits 


(suite de la page 123) 

— modèle 5217 pour 
disques 5 pouces (ST 
506/SA 460) ; 

— modèle 6217 pour deux 
disques 5 pouces (ST 506) 
et deux disques souples 

8 pouces (SA 850). 


Service lecteurs n° 6 


Contrôleur 
de disque VME 


MVME 315 
Fabricant : 


Type : 


Motorola 


Le MVME 315 est un 
contrôleur de disques 
intelligent sur une carte au 
format double Europe 
intégrant un circuit de 
gestion de périphériques 
MC 68120. Il gère une 
interface SCSI/Sasi. 


‘Autres caractéristiques 
mémoire tampon 


NOUVEULES 


l'xpsssessce =, | = 
DATA DIGITAL PRIME 
PCIBM GENERAL EQUIPMENT 
Li leRéseau qu'aucun 
"as ; constructeur 
ë 2 - ne peut envier... 
[ ] = =. …il eSt propre 
ÿ æm : ‘©. a chacund'eux. 
[| MUX. | 
ALT > 


incorporée avec deux 
ports ; possibilité de gérer 
jusqu'à quatre disquettes 
avec panachage de 
disquettes 5 pouces 1/4 et 
8 pouces et n'importe quel 
disque rigide ; connexion 
des mémoires de masse 
avec le bus SCSI ; 
programme multitâche situé 
dans une Eprom. 


Service lecteurs n° 7 


Contrôleur 
de disque souple 


Type : BLX-218 


Fabricant : National 
Semiconductor 


la carte BLX-218 gère 
jusqu'à quatre lecteurs 8 ou 
5 pouces 1/4 simple ou 
double face, avec les 
format IBM 3740 simple 
densité, IBM 34 double 


densité ou d'autres formats 


ayant des longueurs de 
secteur jusqu'à 8 192 
octets. Elle fonctionne dans 
un environnement avec ou 
sans ADM, traite des 


secteurs uniques ou 


multiples, effectue le 
codage et le décodage des 
données. Elle est disponible 
sur stock. 


Service lecteurs n° 8 


Carte mémoire 
secourue 

au standard 
Multibus 


CMS 03 A 


Fabricant 


Type : 


: Efisystème 


Cette carte au standard 
Multibus associe 32, 64, 
128 ou 256 K octets de 
mémoire vive statique, 
secourue par batterie, avec 
chargeur incorporé. Sa 


vitesse est de 190 ns. La 
carte peut aussi être 
équipée avec des mémoires 
permanentes de type Eprom 
2716, 2732, 2764. 


Autres caractéristiques 
compatibilité avec 
l'ensemble des cartes 
SBC/BLC ; bus de 
données : 8/16 bits sur le 
Multibus, 16 bits dans la 
carte ; adressage par 24 fils 
(champ de 16 M octets) 
avec possibilité d'adressage 
par blocs et pages ; 
autonomie de 1 000 heures 
à 40°C et 400 heures à 
55°C pour les modèles à 32 
et 64 K octets ; de 300 et 
140 heures pour les 
capacités de 128 et 256 K 
octets dans les mêmes 
conditions ; signal 

(suite page 126) 


Matériels d'occasion 
utilisez 


les petites annonces 
de « minis et micros » 


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TECHNIQUES 


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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 152 du service-lecteurs (p. 


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PAGE 124 — MINIS ET MICROS N° 216 


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sur le stand 443 = SICOB OEM Pour toutes précisions: réf. 153 du service-lecteurs (p. 151) 


INTERNATIONAL 


Nouveaux Produits 


(suite de la page 124) 
permettant de générer une 
interruption sur le bus en 
cas de coupure tension ; 
alimentation 5 V et 1,3 A 
maximum. 


Service lecteurs n° 9 


Micro-ordinateur 
d'acquisition 

de données 
analogiques 


SDAS-8 
Datel 


Type : 
Fabricant : 


Ce micro-ordinateur 
convertit des signaux 
analogiques et transmet les 
valeurs numériques 
obtenues sous forme série 
avec une interface 

RS 232 C, boucle de 
courant et en caractères 
Ascii. Il reçoit ses ordres 

| en caractères Ascii. 


Autres caractéristiques 
huit voies analogiques 
extensibles à 32 par 
adjonction de sous-stations 
esclaves ; utilisation à 
proximité des capteurs ; 
prise en charge de la 
télétransmission et mise au 
format des données ; 
commande depuis un autre 
micro-ordinateur distant ou 
par clavier. 


Service lecteurs n° 10 


Carte 
de surveillance 


Type : MAK 68E SWD-A 
Microprocess 


Fabricant : 


La carte Watchdog, 
destinée au système 
Euromak, surveille le 
déroulement correct d'un 
programme. Celui-ci peut 
se dérouler de 
incorrecte par suite de 


manière 


micro-coupures de 
l'alimentation, d'erreurs de 
programmation, d'un défaut 
matériel du système ou 
d'un comportement 
imprévu des E/S. La carte 
réactive alors le processeur 
si elle est restée un temps 
prédéterminé sans recevoir 
d'activation. 


Autres caractéristiques 
fonctionnement avec tous 
les processeurs 8 ou 16 bits 
de la gamme Euromak ; 
occupation mémoire de 
deux octets ; choix du type 
d'interruption («reset» ou 
autre) ; temporisation 
programmable par 
interrupteurs. Prix : 


1 950 FF. 
Service lecteurs n° 11 


Matériels d'occasion 
utilisez 


les petites annonces 
de « minis et micros » 


Périphériques 
et terminaux 


Terminal 
de visualisation 


Type : 922 


Fabricant 


: Televideo 


Terminal conforme à la 
norme Ansi 3.64, 


totalement compatible aux 
VT-100 et VT-220 de Dec. 


Autres caractéristiques 
écran mobile suivant deux 
axes ; clavier profil bas, à 


bloc numérique :; touches 


PLESSEY : 
un nom à mettre en mémoire. 


ES à 


de fonction interfaces RS 232 C : VT 100 et Tektronix 4014 et saisie des coordonnées. Il 
programmables ; mode numération de document supporter le logiciel utilise la technique 
bloc. Prix (indicatif US) : de 5 mm d'épaisseur ; Tektronix Plot 10. électromagnétique avec 
1 000 %. ui à seize Autres caractéristiques une résolution de 40 points 
Service lecteurs n° 12 ‘°C S programmables ci définition graphique : 1 024 PAT millimètre. 
RES 0 Ke ajustable de x 792 points ; 60 Hz non Autres caractéristiques 
PAR poin “4 entrelacé ; quinze couleurs surface active 61 x 92 cm, 
. e ; mode à | . 2 È 
Table graphique a : parmi 4 096 ; clavier 92 x 122 cm ou 
int Le pasq Ms Liens alphanumérique ; clavier 112x 152 cm; précision + 
interactive or . Re dou PF de fonctions à bloc 0,267 mm ; saisie par stylet 
assistée. FTIX : : numérique, clés système et (avec ou sans pointe à 
Type : 6301 Service lecteurs n° 13 clés Unigraphics ; interface bille) ou par curseur 
Fbriconts Heñion et support logiciel pour (quatre ou seize boutons) : 
na traceur Versatec V-80. table opaque ; supporte : 
Créer et modifier des plans - a Prix : 21 700 £. papiers jusqu'à 1,25 cm 
sont les utilisations de cette Station graphique Service lecteurs n° 14 d'épaisseur, matériaux 
table graphique pouvant couleur électrostatiques ou 
travailler au format A0. Un EE On UC HO UT : options : 
afficheur de vingt T : ied, table à écl - 

e : D-90 C s P 1 LE e à eclairage, 
caractères est intégré pour 2 : Tables graphiques table écran, support pour 
donner les coordonnées de es : McDonnell outils de saisie, précision 
la loupe d'entrée ou du Douglas Automation Type : Série 9100 0,143 mm ; options 


stylet électronique. Ce poste de travail pour bai Cocos logicielles : Standard, 


Autres caractéristiques CAO-FAO comporte un 75" Smart, Dataqueue, 
technologie écran graphique de 48 cm Le système de base est Universal Formatter. 
électromagnétique ; et un écran de dialogue constitué par une table Service lecteurs n° 15 
précision + 0,1 mm; séparé. Destiné à exploiter comportant l'électronique : 
résolution + 0,02 mm ; les logiciels Unigraphics, il de numérisation, une carte EE 


cinq modes de saisie ; deux peut aussi émuler les Dec d'interface et un outil de (suite page 129) 


L _— I a rm 


Présent au SICOB, 


A l'avant-garde de l’industrie informatique  . a NU, Nuna à ons É 
mondiale, Plessey : leader des périphériques LL Stand 4203 
compatibles LSI I*, PDP Il°, VAX*. | SICOB-OEM : 


| ques, pe 


Conjuguant technologies de pointe et production soignée, la Stand 706 
gamme des matériels périphériques Plessey est conçue pour 
accroître, à faible coût, les performances et la fiabilité de vos 
systèmes : 

e Mémoires vives : d'une capacité de 256 KO à 1 MO, en 18 ou 
22 bits, ces mémoires MOS sont élaborées autour de RAMS 64K0 
ou 256K0. Elles utilisent parité et ECC. ns — 

e Mémoires de masse : destinée au stockage d'information, CRE RE — 
cette gamme, composée de disques amovibles, disques “Winches- Le” . 
ter” et bandes magnétiques, vous offre les capacités et le débit que . } = FSG 80G 
vous souhaitez. De 1 MO à 474 MO par unité, nos sous-ensem- Disque Winchester 404 MO 
bles à disque, transparents pour vos systèmes d’exploita- 
tion, liés à nos bandes magnétiques de type “Streamer” (100 
IPS) satisferont les plus exigeants. 

e Terminaux : les terminaux Plessey sont le complément 
indispensable à vos systèmes informatiques : 
— Terminaux vidéo : écrans ergonomiques, monochromes (ambre) ou couleurs, 80/132 colonnes, 12” ou 
14”, options Azerty, graphique et vocale. - Imprimantes : 132 colonnes, de 150 cps à 600 Ipm, mode 
qualité et mode courrier, option graphique. 


Ecran ergonomique 132 col. 14” 


L'implantation nationale d'un réseau de spécialistes vous assure rapidité d'intervention et compétence 
pour la livraison, l'installation et la maintenance. Où que vous soyez, Plessey est la solution à votre struc- 
ture informatique. Pour tout renseignement, contactez Plessey Division Informatique au (1) 776.43.00 - 
35, bd des Bouvets, 92000 Nanterre ou au (74) 94.18.88 pour Lyon. PMSV512 mémoire IMO 


Marque déposée Digital Equipement Corporation 


Un grand nom de l'électronique mondiale. 


GEPI 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 154 du service-lecteurs (p. 151) 


Le COLT 300, le testeur logique \ spécialisés verront le jour au 
compact de DOLCH, peut fur et à mesure des besoins 
devenir, grâce à ses multiples \ nouveaux. 
modules enfichables, tour à tour, né | i 
ou simultanément, analyseur de ee 
logique, générateur de mots, RE : 
émulateurs in-situ de micro- Rs ee 
processeurs usuels, outil de fréquences de 10 à 20 MHz 


développement. 
Emulateur in-situ : le COLT 
Analyseur logique : le COLT 300 | 300, avec différents modules 
peut accepter plusieurs incorporant une mémoire 
modules universels de 16 à statique de 64K, permet d'émuler 
48 voies avec des fréquences \ dans leur environnement, 
d'échantillonnage de 10 MHZ à \ différents microprocesseurs : 
300 MHz selonles cas. Un choix \ Z80, 8085, 6809. D'autres 
très large de modules spécialisés | modules viendront compléter 
avec désassembleurs pour la cette famille. 
plupart des microprocesseurs \ Le COLT 300 peut être utilisé 
8 bits et 16 bits, est disponible. \ en tant que véritable outil de 
D'autres modules analyseurs \ développement grâce à son 


COLT 300 
LE TESTEUR LOGIQUE DOLCH 


unité centrale (contrôlée par un 

Z80), son système d'exploitation 
universel, sa mémoire centrale 

de 64 K et ses deux disquettes 
double face, double densité. 

Un clavier simplifié est intégré 
au panneau avant, mais un 
clavier complet ASCII peut être 
connecté indépendamment. 
Deux modules enfichables en 
préparation permettront de 
programmer les EPROM et 
les PAL. 


0 
L'appareil de base peut recevoir 


un module enfichable. 
Deux modules supplémentaires 
peuvent être ajoutés dans un 


châssis d'extension. 12, rue des Petits-Ruisseaux - B.P 24 
Le COLT 300, un testeur 91370 Verrières-le-Buisson 

logique qui s'adapte à vos Tél. (6) 9302880 

besoins et évolue avec eux. Télex: 600 517F 


INDUSTRIE SERVICE 


LE TESTEUR D'ÉLITE 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 155 du service-lecteurs (p. 151) 


(suite de la page 127) 


Traceur 
quatre couleurs 


X 100S 
Fabricant : Adcomp 


Type : 


Représentant : Eristel 


Ce traceur pour papier au 
format A4 ou en bande 
continue (caroll) offre de 
nombreuses fonctions 
locales et assure une 
précision de 0,05 mm. 


Autres caractéristiques 
coordonnées absolues ou 
relatives, types de trait, 
tracé d'échelles lin et log, 
écriture alphanumérique 
avec dimension et 
inclinaison ajustables, arcs, 
ellipses, histogrammes, 
code à barres ; 
interpolation (méthode 2 D 
Spline) ; tampon de 20 K 
octets ; interfaces 

RS 232 C, IEEE 488 HP ou 
Commodore, ou 
Centronics. 


Service lecteurs n° 16 


Terminal compact 


Nouveaux Produits 


Type : HP 2392 A 
Fabricant : Hewlett- 
Packard 


Par rapport au modèle 
précédent, ce terminal de 
saisie de données à mode 
bloc présente des 
caractéristiques 
ergonomiques plus 
nombreuses, avec une 
baisse de prix d'environ 
40 % rendue possible par 
l'emploi de circuits à très 
haute intégration. 


Autres caractéristiques 
écran de 30 cm inclinable 
et orientable, faible 
encombrement 

(32 x 36 cm), silencieux 


Sauf indication contraire, 
tous les prix annoncés 
 enrubrique 

“nouveaux produits » 
sont des prix hors taxes 


(sans ventilateur) ; 
caractères en matrice 
9 x 14 ; clavier profil bas 
séparé : 17 versions 
nationales, touches 
d'édition locale, mode 
formulaire ; quatre pages 
de texte, option huit pages. 
Service lecteurs n° 17 


Emulateur 
de terminal Bull 
sur IBM PC 


Type : VIP 7200 
Fabricant : TDT Francom 


L'émulateur VIP 7200 
permet à l'IBM-PC de 
dialoguer avec un terminal 
Bull et de transmettre des 
fichiers sur disquettes et 
disques rigides. Tous les 
attributs du Questar sont 
représentés et l'opération 
est transparente pour 
l'utilisateur final. 


Autres caractéristiques 
aucune modification au 
niveau du terminal Bull ; 
l'émulateur reconnaît les 
touches préprogrammées ; 
configuration minimale de 
l'IBM-EC : 128 K octets de 
mémoire centrale, 160 K 
octets pour la disquette et 
une carte de 
communication asynchrone 


IBM. 
Service lecteurs n° 18 


Disque 
grande capacité 


Type : V 185 


Fabricant : Vertex 
Peripherals 


Ce modèle étend à 

85 M octets la capacité de 
la série V 100 des disques 
Winchester 5 pouces 1/4 de 
Vertex. 


Autres caractéristiques 
quatre plateaux ; temps 
d'accès moyen 30 ms ; 
densité 1 000 tpi ; disques 
métalliques carbonés ; 


interfaces ST 412/ST 506. 
(suite page 130) 


Nouvelle série 800 


Une grande capacité d'analyse 
et plus encore ! 


Le NPC-864 MSTC est un peu différent d'utilisation 
des autres analyseurs. 


e Il possède 48 voies états et une puissance 
d'analyse temporelle de 200 MHz sur 16 voies. 

e Les histogrammes de temps et des événements 
permettent d'afficher les performances de vos 
logiciels. 

e Un double lecteur de disquette. 

e Une interface I EEE-488 en contrôleur, RS 232 en 
maître/esclave, utilisées pour les opérations de 
développement et de tests automatiques. 

e Le 864 MSTC englobe un micro-ordinateur utilisant 
un système d'exploitation sous CP/M. 

e La série 800 est modulaire et évolutive. 


Si simple que vous savez déjà l'utiliser 


° Chaque configuration est étudiée pour une 
utilisation aisée. 


e Toutes les fonctions et options sont accessibles et 
contrôlées par le clavier ASCII. 
Pensez-y ! 


Avant de choisir votre prochain analyseur logique, 
faites connaissance avec la SERIE 800 de NICOLET. 


Le système d'analyse logique qui vous offre le 
meilleur rapport qualité prix. 


Demandez-nous une brochure, 
ou mieux téléphonez-nous ! 


rez Nicolet 


Nicolet Instruments Sarl 


ZI. des Gâtines, rue Elsa-Triolet, 78370 PLAISIR 
Tél. (3) 055.83.00 - Télex 698777 NICINST 
Télécopieur (3) 054.00.97 


Pour toutes précisions : réf. 156 du service-lecteurs (p. 151) 


)( VA nn —/s 
Nouveaux Produits _ — 


128 mm ; poids 650 g : 


alimentation par quatre 


(suite de la page 129) 


Prix US (OEM) : 1 695 $. 
Production : 4° trimestre 
1984. 


Service lecteurs n° 19 


Imprimante 


thermique portable b 


Type : P-40 


Fabricant : Epson 


Représentant : Technology 
Resources 


Cette imprimante 
économique, autonome et 
de petite taille existe avec 
options 20, 40, 80 
colonnes, pour une largeur 
de papier de 112 mm. 


Autres caractéristiques 
impression matricielle ; 
code de commande Epson ; 
480 points par ligne ; 
graphiques ; dimensions h : 
46 mm Xl :216 mmxp: 


batteries NiCd 


rechargeables en 6 h ; 
interface série ou parallèle. 


Prix utilisateur : 1 260 FF. 


Service lecteurs n° 20 


Imprimante 
de tableau 


Type : 6630 


Fabricant : Digitec 


Représentant : Equipements 
Scientiques 


Imprimante matricielle 22 
colonnes à entrée BCD 
parallèle (combinaison de 
données, date, heure, 
labels) avec horloge 
sauvegardée optionnelle. 


om aule 


Autres caractéristiques 
jusqu'à 255 étiquettes 
(labels) de huit caractères 
unitaires standard ; 
sélection des colonnes 
blanches ; vitesse 0,7 ligne 


par seconde ; tampon de 
deux lignes ; options : 
horloge, tampon non 
volatile 2 K caractères : 
graphismes et autres 
programmations spéciales 
sur demande. 


Service lecteurs n° 21 


Unité disquette 
«polyvalente» 


Type : 475 
Fabricant : Shugart 


Cette unité de disquette 5 
pouces 1/4, demi-hauteur, 
double face, présente les 
mêmes performances et le 
même format 
d'enregistrement que les 
unités de disque souple de 
8 pouces, double face. 
Avec 9,6 tpi, ce modèle 
peut lire les données 
écrites sur disquettes 48 tpi 


et permet un interfaçage | 


ES 


standard 8 pouces ou 
5 pouces 1/4. 


Autres caractéristiques 
capacité 1,6 M octets ; taux 
de transfert 500 K bits par 
seconde ; temps d'accès 
piste à piste 3 ms ; densité 
9 646 bpi ; disquettes 
média 600 oersteds ; 
100 000 h. 


Service lecteurs n° 22 


MTBF 


Unités de disques 
5 pouces 1/4 


36200 


Fabricant : Advanced 
Storage Technology 


Type : 


Cette famille de disques 
rigides, 5 pouces 1/4 demi- 
hauteur offre une capacité 
de 61 M octets dans sa 
version 96202 (deux 
disques) ou 103 M octets en 
version 96203 (trois 
disques). 


Autres caractéristiques 
vitesse de transfert 10 M 
octets par seconde ; temps 
d'accès moyen 30 ms, piste 
à piste 5 ms ; densité de 
piste 960 tpi. Prix US : 
modèle 96202 : 1 550 $ ; 
modèle 96203 : 1 950 $. 
Disponibilité : octobre 
(aux Etats-Unis). 


Service lecteurs n° 23 


Mémoire de masse 
portable 


Type : Datatrak 


Représentant : Yrel 


Ce lecteur de disquette 
huit pouces est portable et 
peut se raccorder sur tout 
terminal possédant une 
liaison RS 232 C. 

Autres caractéristiques 
compatible IBM 3740 ; taux 
de transfert de 110 à 9 600 
bauds ; alimentation et 


ventilation intégrées ; 
conversion Ascii/Edcdic ; 
test automatique ; option 
version double unité d'une 
capacité de 2,4 M octets. 
Prix : environ 16 000 FF. 
Délais : 6 à 8 semaines. 


Service lecteurs n° 24 


Unités 
de mini-disquette 


Type : TM 65 
Fabricant : Tandon 


Un modèle 96 tpi, 1 M 
octet et un modèle 48 tpi, 
500 K octets composent 
cette famille de lecteurs- 
enregistreurs 5 pouces 1/4 
demi-hauteur, le premier 
utilisant un 
microprocesseur et le 
second une électronique à 
base de circuits LSI. 
Autres caractéristiques 
— modèle TM 64-4 (1 M 


octet) ; temps d'accès piste 
à piste : 3 ms. Prix OEM 
US : inférieur à 150 $ ; 

— modèle TM 64-2L (500 
K octets) ; temps d'accès 
piste à piste 6 ms. Prix 
OEM US : inférieur à 

125 $. 


Service lecteurs n° 25 


Interface 
de programmation 
analogique 


Type : non précisé 


Fabricant : Multisources 
Electroniques 


Multisources propose une 
interface de programmation 
IEEE 488 ou RS 232 qui se 
place entre un calculateur 
et des alimentations 
programmables. Son rôle 
est de transmettre les 


———_——___———— mr émste 


(suite page 132) 
as | 


Technitexte 


Gould... Innovation et Qualité en Informatique graphique. 


Intelligence et précision : 
Ces tables font la loi. 


Avec la série “Colorwriter®”", GOULD place très haut ce qui 
est désormais la “référence” en traceurs numériques. 

Le tracé graphique assisté par ordinateur concerne 
maintenant tous les domaines (industrie, recherche, 
gestion, médecine...) et rendait nécessaire la définition d'un 
matériel standard du plus haut niveau. 


Intelligence : Avec le Colorwriter, la représentation 
graphique des données informatiques les plus complexes 
(dessins en trois dimensions, histogrammes, diagrammes) 
en 1 à 10 couleurs, est à présent facile : un minimum de 
manipulation (langage incorporé très puissant), permet de 
générer hachures, cercles et caractères (200 en 3 jeux). 


Nombreux logiciels compatibles permettant d'utiliser le 
Colorwriter pour une gamme étendue d'applications avec la 
plupart des ordinateurs. 


Précision : Grande finesse de résolution (0,025 mm) et 
rapidité de tracé (40 cm/s)-—Mémoire d'entrée de 2 à 16K 
octets — Vaste choix d'écriture (fibre, bille, Rotring®, Pentel®) 
— Interfaces IEEE ou RS232C/V24 - Quatre versions 
disponibles : format A3 ou A4, avec ou sans avance 
automatique du papier. Documentation sur demande à : 
GOULD Instruments 

BP 115 - 91162 Longjumeau Cedex 

Tél. (6) 934.10.67 - Télex : 600 824 


Pour toutes précisions : réf. 157 du service-lecteurs (p. 151) 


“2 GOULD 


Electronique 


LECTEURS DE CARTES 
MAGNETIQUES 
PERFORMANTS 
ET ECONOMIQUES 


Principales applications 
e Terminaux bancaires e Horaire variable 

e Terminaux point de vente + Gestion Distribution 
e Contrôle d'accès Carburant, etc. 


MCR:-175 
Lecture sur piste ISO 2. 
Lecteur à déplacement de 
la carte (livrable avec ou 
sans capot). Ce modèle est 
également disponible en 
version ISO 2 ou ISO 3. 


MCR-191 
Lecture sur piste ISO 2 
(réalisable avec ISO 3). 
Lecteur à insertion frontale. 


MTM-290 
Lecture/Ecriture sur pistes ISO 1 + 2 + 3. 
Lecteur motorisé très fiable, 


compact et performant. à 


MTM-200 
Lecture/Ecriture sur piste ISO 2 ou sur 
une piste non ISO. Lecteur motorisé 
spécialement étudié pour les distributeurs 
de boissons, cigarettes, journaux, etc. 

un lecteur 


Pi 
MCR-175 ] 


(voir ci-dessus) et une 
interface RS-232C, = 
directement connectable à 
un terminal bancaire ou autre. 


ACT-270 
Boîtier 
comprenant 


D'autres modèles sont également disponibles (lecture ISO 1 
+ 2,1SO 2 + 3,1SO 1 + 2 + 3, lecture/écriture ISO 2, etc.). 


N'hésitez pas à contacter Annie Fermus au (1) 306.54.27. 


SICOB OEM - Stand 517 


Brite International : lecteurs de disques 
eV 


souples, disques durs, moniteurs couleurs, 
tables traçantes, afficheurs LCD, lecteurs de 
badges type carte de crédit, imprimantes. 


ON BRITE INTERNATIONAL 


C.ITOH ELECTRONICS 


3, villa Poirier - 75015 Paris 
\7 Tél. (1) 306.54.27 - Télex 200 140 C.ITOH 


réf. 158 du service-lecteurs (p. 151) 


hickory-redwood 


Pour toutes précisions : 


Nouveaux Produits. ___ 


(suite de la page 131) 


ordres du calculateur aux 
alimentations et de lui 
communiquer des valeurs 
de mesure. 


Autres caractéristiques 
huit sorties analogiques 
entre 0 et 10 V : 
programmation en tension 
ou en courant ; commande 
de l'interface par clavier en 
face avant ou par 
calculateur ; indicateur 
numérique donnant la 
valeur de consigne et 
permettant l'auto- 
diagnostic ; résolution de 


10 mV avec une précision 
de 0,05 % soit + 5 mV 
(option 10 bits) ou une 
résolution de 2,5 mV avec 
une précision de 0,01 % 
soit + 1 mV (option 
12 bits) ; existe en huit 
versions. Prix : à partir de 
13 300 FF. 

Service lecteurs n° 26 


AVERTISSEMENT 


Les prix que nous 
publions dans « minis et 
micros » ne sont donnés 


qu'à titre indicatif. Sauf 
mention contraire, il s'agit 
de prix hors taxes, que 


nous arrondissons d'ail- 
leurs pour en accentuer le 
caractère approximatif. 


Mémoire de masse 


Type : MB 40/40 


Fabricant : MB 
Electronique-Phylec 


Présenté en coffret 


19 pouces, 3 U (rack ou 
table), cet ensemble permet 
de stocker 40 M octets sur 
disque Winchester 5 
pouces 1/4 et 45 M octets 
sur cartouche 1/4 pouce. 
Le contrôleur incorporé 
offre une capacité 
d'extension disques jusqu'à 
160 M octets au total. 


Autres caractéristiques 
unité Winchester © 540 de 


Quantum ; unité de bande 


de Archive ; contrôleur 540 
de DT ; interface de type 
SCSI ; autres capacités 
possibles : 20 + 20 ou 

30 + 30 M octets : coffret 
aluminium brossé 
(personnalisé sur 
demande). 


Service lecteurs n° 27 


Logiciel 


Générateur 
de programmes 


Type : non précisé 


Grebe 


Fabricant : 


Ce logiciel réalise les 
fonctions standard des 
programmes entraînant un 
gain de temps d'un facteur 
cinq. Il génère une saisie 
contrôlée interactive et les 
maquettes d'état, et gère 
entièrement les fichiers. On 
peut le connecter à des 
terminaux de types 
imprimantes codes ANS et 
écrans ADM 3A ou autres. 
À l'heure actuelle, il est 
disponible en version sous 
système CP/M, langage 
Basic Microsoit et 
séquentiel indexé FABS 1]. 


Service lecteurs n° 28 


Logiciel graphique 
au standard GKS 


Type : 
Fabricant : 


non communiqué 
Ramtek 
Theta 


Représentant : 
Systèmes 


En accord avec le standard 
international GKS$S niveau 
2 B, ce logiciel constitue 
une interface entre des 
applications graphiques et 
une librairie de 
programmes de 
représentations 2D écrits en 
Fortran 77. Disponible 
actuellement sur Dec 

(suite page 136) 


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Ax x  Ax 


LE EX 
NON-NO 
uoljauo4 


NON-13 
UOIaUO4 


‘(eouepusdepur eareel 
ue Jueuuorjouo; se[noseq se[) euoryouÂse 
ed4} ep no (sunuwoo eboioy eun 
e doddez Jed swsiuoIyouÂs ue juos se] 
-noseq se) euoiyouis ed4} sp exe jueaned 


eppequenbes enbrbo] ue sost[pol sewesÀs 
s9T ‘se[qe}siq se] je se[noseq Se] Juos 
eppequenbes enbiho] e[ ep sjuesodwoo 
xnedrouud seT ‘Inengjue }P}9 uos ep 
je soomque ses pe seonbridde (senbroe[s 
XNPBUPIS) S8[qEIIPA S8P SI0J E] P Juepuedep 
enbiu0o11981[9,p }INOII9 UN,P 21H10 EI] P s}P}9 
se ‘enbrbo] ep ed} 29 sue ‘(« erroyeuiq 
-W09 » ISSNE J10A) eouenbes eun Pb JrjP[OYH 


1eruenbes 


‘NON 

-NO 1 NON-LA senod sep sjensn se] 
-oquis se] enb sure ’seod 529 8p 9194 
ep sejqe} Se[ e1JUO9-[9 suUOUuUOp snoN 
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-IBJedW09 8p no) a}jUepI,p seyod sep — 
: (HOX 

Issne soopodde) JISN[OXY-NO SeHod sep — 
: (srepue 

ue HON SeHP) NON-NO seHod sep — 
: (srerpue 

ue GNYN SeHP) NON-LH seHod sep — 
: juowe[ep9 eAnOï} UO ‘21}U09-19 
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"(LOG OJeunu np euot} IOA) jueanos sn|d 
8] LL 21Pojouyos} ue sinsjonpuoorwes 
e SJIsOdsIp 8p JtHed p S99SI[P9I }UOS Se[[4 


senbi6o] soy10q 


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‘NO ‘NON ‘LA ed4A} ep seyuod sep juos 
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a snçd ue arueadequi jrez mb epperquenbes 
enbiho] e] ep e1epjip efpe ‘ena ep jurod 
29 eq ‘uen no no} senbripoe[s xneubis 


MINISs< 
MICrosS 


Les fonctions 
combinatoires 
simples 


Les systèmes numériques, des plus simples 
aux plus compliqués, se composent de 
fonctions combinatoires et séquentielles. 
Les premières ne dépendent que des états 
appliqués aux entrées et pratiquement pas 
du temps, tandis que, pour les secondes, 
le temps joue un rôle primordial dans leur 
comportement. 


Les portes logiques représentent les fonc- 
tions combinatoires les plus simples ; les 
bistables (ou latch) et les bascules (flip- 
flop) constituent les fonctions séquentiel- 
les les plus simples. 

Nous examinons dans cette fiche les fonc- 
tions combinatoires de base. 


Fonction ET 


Variables 
d'entrée 


Fig. 1 - Tables de vérité et symbole: 


Fonction OU 


Variables 
d'entrée 


© Fiche extraite de « minis et micros » n° 216 - SEPTEMBRE 1984 


MINISs 
MICrOS 


E4 


RAPPELS 
D'ELECTRONIQUE 


comment définir 
une fonction logique 


Par définition, une fonction logique prend, 
à la sortie, une des deux valeurs 0 ou 1 (ou 
H pour High et L pour Low, ou encore Vrai 
ou Faux) selon l'état des variables d'entrée 
X,, 3, …, x, dont elle dépend. La valeur 
de la fonction est spécifiée à 1 ou 0 pour 
chacune des 2" combinaisons des n varia- 
bles. On représente couramment une fonc- 
tion logique par un tableau de vérité dans 
lequel sont répertoriées, d'une part, les dif- 
férentes valeurs que prennent les variables 
d'entrée, d'autre part, les valeurs corres- 
pondant à la sortie de la fonction (fig.l). 


Fonction NON 


Variable 
d'entrée 


Les fonctions 
combinatoires 
simples 


Combinatoire 


Relatif à des combinaisons d'éléments. La 
logique combinatoire traite des états tout 
ou rien d'un circuit d'électronique (par 


E4 


GLOSSAIRE 


RAPPELS 
D'ELECTRONIQUE 


exemple, présence ou absence d'une ten- 
sion) en analysant les états de la sortie en 
fonction des seules variables appliquées 
aux entrées, les variables étant des 


Equations portant sur une variable et une constante 


SRE 


fonctions OÙ 


= 


fonctions ET 


HO » x » % »% »% »% »Il 


Louou 


le complément du complément d'une variable est la variable elle-même 


Distributivité des variables 


(x + y). (z +t) = x.2 + xt + y.z + y.t 
X.y + x.z = x (y+2) 


Relations diverses 


y, on écrit x + y = x 
y comme (] 


Théorèmes de De Morgan 
l'inverse d'une somme 
l'inverse d'un produit 


produit des inverses 
somme des inverses 


Tableau de quelques identités remarquables 


© Fiche extraite de « minis et micros » n° 216 - SEPTEMBRE 1984 


PROTEGEZ VOTRE 
INFORMATIQUE 


.… et vos systèmes à microprocesseurs 


BUIRIEAUTIQUIE 
SOGAMATIC 


Régulation de tension. 
Suppression des micro-coupures. 
Suppression des parasites. 


: LL 


SOGAVOLT 


Suppression des parasites. À NL Régulation de tension. 
N.. ] Î ù Suppression des micro-coupures. 


Pour la protection de votre informatique, choisissez entre des modèles incorporables dans 
vos équipements et un modèle plus esthétique s’intégrant dans votre espace bureautique. 


TEKELEC AIATRONIC 


Cité des Bruyères, rue Carle Vernet, 92310 SEVRES Tél. : (1) 534.75.35 - Telex : 204 552 F 
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 159 du service-lecteurs (p. 151) 
N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 135 


Puu12 1013 


Nouveaux P 


(suite de la page 132) 
Vax/Vms et PDP 11, il 
supporte de manière 
standard les processeurs 
graphiques des Ramtek 
9465 et 2020. 


Service lecteurs n° 29 


Logiciel 
de communication 
sur IBM PC 


Type: X25. 
Fabricant : Serita 


Conçu pour l'IBM EC et 
ses compatibles, ce logiciel 
de communication offre 
deux types d'interfaces. 
Une première de type 
fichier pour minimiser les 
aspects de communications 
lors de l'écriture de leurs 
applications. Une seconde 
offrant des applications 


eaux modèles (KTS, 


viennent 1e 
minaux de 


uits 


Autres caractéristiques 
dix circuits virtuels et/ou 
permanents ; jusqu'à 9 600 
bits par seconde ; 
comportement EHD ou 
ETCD. 

Service lecteurs n° 30 


Valise de 
sauvegarde 


Type : 
Fabricant : Yrel 


Gardian 


Cette valise de sauvegarde 
permet de copier la totalité 
d'un disque Winchester en 
une seule opération. Deux 
versions sont disponibles. 
Gardian 10, sauvegarde 
10 M octets et Gardian 36, 


Matériels d'occasion 
utilisez 

les petites annonces 

de « minis et micros » 


joindre 


on. Avantages re 
: Émulation 


(Horiog 
caractères; 
recopie, SYM 
graphique). 
Plus d'ergono 
détachable € 


mie avec S 
tson écran orne 


Kimtron 
roduits 


à gagnel: 


et Pep Sinfodis :les 


et l'équipe qui VON 


on clavier 


ntable. 


36 M octets. Prix : 
FF et 39 500 FF. 


Service lecteurs n° 31 


15 500 


Système 
mini ou micro 


Système 
de traitement 
d'images 


Type : combinaison 
X Paint, Radiance 320 


Représentant : Métrologie 


Ce distributeur français 
propose à des utilisateurs 
non informaticiens 
(architectes, dessinateurs, 
graphistes, etc.) un système 
de traitement d'images 
comportant un logiciel 

X Paint, un micro 


\ud NE . 


s aident 


e du Général- 


541, Set C, avenue 


graphique haute résolution 
Radiance, un banc caméra 
et une tablette sensible. 

X Paint est un logiciel de 
création graphique qui 
peut générer toutes sortes 
de formes géométriques, 
sauvegarder des images (ou 
des parties) et accepter des 
images vidéo pour les 
transformer. 

Radiance 320 est un 
terminal graphique dont les 
caractéristiques essentielles 
sont 256 couleurs en 
simultanée, définition de 
640 par 488 pixels, un 
balayage 625 lignes non 
entrelacé et compatible 
Tektronix 4010. 

Prix : la combinaison 

X Paint, Radiance 320, 
micro-ordinateur (type IBM 
PC ou BFM 186), 

tablette graphique et banc 
caméra est proposée à 


moins de 200 000 FF. 
Service lecteurs n° 32 


plus télématiques. ordinateur, un écran 


formatique. 
6302456 


43 CLAMART Tél: (D É57002 


20800 BRON Tél. (D) 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 160 du service-lecteurs (p. 151) 


RE 


Système connexe 


Système graphique 
couleur 


Ramtek 2020 
Fabricant : Ramtek 


Type : 


Représentant : Theta 
Systèmes 


Conçu pour des systèmes 
de CFAO, ce produit est 
organisé autour de 
processeurs 32 bits 
évoluant dans une 
architecture pipeline. Les 
graphiques de base, 
transformations 
géométriques et de 
vecteurs peuvent être 
réalisés en 2 D ou 3 D. 


Autres caractéristiques 
résolution de 1 024 lignes 
par 1 280 points ; balayage 
non entrelacé 60 Hz. Prix : 
non communiqué. 


Service lecteurs n° 33 


Processeur 
graphique hautes 
performances 


LEX 90/35 
Fabricant : Lexidata 


Type : 


Le processeur graphique 
est construit autour d'un 
microprocesseur 6801 
tandis que la partie 
affichage, qui a besoin 
d'être très rapide, utilise un 
processeur 
microprogrammé en 
tranches à 56 bits piloté 
par un microséquenceur. 
Cela permet d'afficher un 
pixel en 600 ns dans 
n'importe quelle direction. 


Autres caractéristiques 
LEX 90/35, modèle 2 : 
système graphique à 
double résolution, 
sélectable par logiciel 
permettant de générer en 
même temps des images 
ombrées à résolution 
moyenne et des images 

« fil de fer » à résolution 
élevée ; affichage simultané 


d'une image 640 x512Xx8 et 
d'un « overlay » de 

1280 x 1024 x 4 sur un seul 
écran ; version en couleur 
véritable avec deux 
tampons de 640 x 512 x 24 
et une table de couleur 

8 bits. 

LEX 90/35 modèle 3 : 
système graphique 
supportant huit plans 

1 280 x 1 024 avec une 
table de couleur à 8 bits ; 
reconfigurable en double 
tampon quatre plans ; 
prochainement une version 
dépouillée et une version 
pour l'affichage d'images 
de solides. 

Délais : trois mois pour le 
modèle 2 et quatre mois 
pour le modèle 3. 


Service lecteurs n° 34 


Microprocesseur 


Microcalculateur 
8 bits 


Type : EF 6801U4 


Fabricant : Thomson 
Semiconducteurs 


Ce microcalculateur/ 
microprocesseur haut de 
gamme est basé sur le 

EF 6801 avec des 
performances améliorées. Il 
peut fonctionner comme un 
microcalculateur fermé ou 
avec un espace d'adressage 
étendu à 64 K octets. 


Autres caractéristiques 
jeu d'instructions 6800 
amélioré, compatibilité 
logicielle ascendante avec 
EF 6800-6801 ; 
multiplication 8X8 ; 
générateur d'horloge 
interne avec sortie 1/4 : 
interface série ; 
temporisateur 
programmable 16 bits ; 4K 
octets de Rom, 192 octets 
de Ram, 32 octets de Ram 
de sauvegarde ; 29 E/S 
parallèles et deux signaux 
de dialogue ; 
développement sur système 


Thémis ; modèle EF 6803U4 


sans Rom. 


temporisateur 8 bits avec 
prédiviseur 7 bits 
programmable ; 
alimentation 2 à 6 V'; 
brochage compatible EF 
6805P2 et EF 68HC04P2. 


Service lecteurs n° 35 


Microcalculateur Service lecteurs n° 36 
série ERREUR RSS NI 
Microprocesseur 
8 bits 
Type : EF 68HCO05E2 


Fabricant : Thomson 
Semiconducteurs 


Appartenant à la famille 
6805, ce microprocesseur 
C-Mos faible consommation 
se caractérise par 
l'intégration d'une Ram, de 
seize entrées/sorties et d'un 
temporisateur. 


Autres caractéristiques 
entièrement statique ; 
puissance dissipée 35 mW 
à 5 V (fréquence max.), 
attente 5 mW, stop 25 uW ; 
Ram de 112 octets ; 
temporisateur 8 bits avec 
prédiviseur 7 bits 
programmable ; adressage 
8 K octets de mémoire 
externe ; oscillateur 


EF 68HC04P3 


Fabricant : Thomson 
Semiconducteurs 


Type : 


Ce calculateur 8 bits série, 
à très faible consommation, 
est conçu pour les 
utilisateurs nécessitant une 
solution bon marché 
employant le jeu 


d'instructions du 6800. 


Autres caractéristiques 
HC-Mos faible 
consommation ; 
et attente basse 
consommation ; 124 octets 
de Ram sauvegardée ; 2 K 
octets de Rom, et 72 octets 
de Rom pour tables ; 20 
E'S bidirectionnelles 
compatibles C-Mos et TTL ; 


POUR TERMINAUX 
INFORMATIQUES 


FILTRE OPTIQUE ORDI-FLEX 
ANTI-EBLOUISSANT 


(en fibres de nylon noires micro mono filament 
tissées) - 70 modèles 


(suite page 138) 


Pour recevoir 
des fournisseurs 
une documentation 
complète, utilisez 
les cartes 
Service lecteurs 
(en rabat de couverture) 
N'oubliez pas votre adresse 


modes stop 


° Confort de l’opérateur - Prolonge la vie du tube 
e Installation facile. 
Informez-vous : 


I A TE proourrs 


32 rue Fessart - 92100 BOULOGNE Tel. : (1) 604 81 11 TIx : 260 650 
Pour toutes précisions: réf. 161 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 137 


AR FORTRAN 86 
PLM 86 


PASCAL 86 


SOFTSCOPE 


RTCS/UDI est N°7 

un logiciel d'interface Ts 

permettant d'utiliser sur micro-ordinateurs tous les 
logiciels de développement 8086 - 80186. 

Autres produits RTCS: 

+ SOFTSCOPE: logiciel de mise au point en langage de 
haut niveau (PLM 86 - PASCAL 86 - FORTRAN 86 - C 86 
- ASM 86). 

e PC/IRMX 86 préconfiguré pour IBM-PC. 


* Prix H.T. au 01.06.84 
IBMPC est une appellation IBM iRMX est une appellation INTEL 
MS-DOS est une appellation MICROSOFT 


= MICRO TECHNOLOGIE 


ELECTRONIQUE 
68, rue de Paris 93804 EPINAY-SUR-SEINE. 
Tél:(1) 823.15.24 


Pour toutes précisions: réf. 179 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 138 — MINIS ET MICROS N° 216 


(suite de la page 137) 
intégré ; alimentation 3 à 
6 V ; boîtier Dil quarante 
broches ou boîtier porteur 
plastique. 


Service lecteurs n° 37 


Microcalculateur 
8 bits 
bas de gamme 


Type : uPD 7816 
Fabricant : NEC 


Ce nouveau micro- 
calculateur monoboîtier 
constitue une version 
simplifiée du uPD 7811, à 
performances moins élevées 
mais à coût plus faible. 

Le code d'ordre, en 
particulier, a été réduit de 
158 à 98 instructions. 


Autres caractéristiques 
horloge à 8 MHz donnant 
un temps de cycle 
d'instruction de 1,5 us ; 40 
lignes d’E/S ; compatibilité 
avec le bus du 8085 ; 
convertisseur A/N pouvant 
gérer huit entrées 
analogiques en mode 
multiplexé ; interface 

série ; deux temporisateurs 


de 8 bits. 
Service lecteurs n° 38 


Composant 
d'interface 
et périphérique 


Interface 
et temporisateur 


EF 68230 


Fabricant : Thomson 
Semiconducteurs 


Type : 


Ce dispositif contient une 
interface parallèle à usages 
multiples et une fonction 
temporisateur, orientés 
système pour les 
applications à base de 


68000. 


Autres caractéristiques 
bus 68000 ; interface 


Nouveaux Produits 


parallèle 8 ou 16 bits en 
unidirectionnel ou 
bidirectionnel ; option de 
« handshaking » 
programmable ; 
temporisateur à compteur 
24 bits et prédiviseur 

5 bits ; cinq vecteurs 
d'interruption ; registres 
lecture/écriture adressables 
directement. 


Service lecteurs n° 39 


Composant 
d'électronique 


Convertisseur N/A 
12 bits 


MP 7623 


Fabricant : MicroPower 
Systems 


Type : 


Représentant : Unirep 


Selon son fabricant ce 
circuit présente de 
substantielles améliorations 
par rapport au 
convertisseur standard 7541 
à cause de son procédé de 
fabrication. La capacité de 
sortie quatre fois plus petite 
permet un affichage de 

20 V à 0,01 % en moins 


d'une microseconde. 


Autres caractéristiques 
stabilité intégrale et 
différentielle de 

0,2 ppm/°C ; monotonicité 
garantie de — 25 à 

+ 85 °C et dans la gamme 
militaire ; « glitch » de 
faible amplitude dû à la 
faible capacité de sortie 
(52/26 pF pour I, et 
13/45 pF pour L,,:2) ; masse 
virtuelle ; offset de 

330 nW ; potentiomètres 
d'ajustage non nécessaires ; 
boîtier dix-huit broches 
(plastique ou céramique). 
Délai de livraison : quatre 
semaines. Prix : 12,45 $ 
pour cent pièces en boîtier 
plastique, série 
commerciale. 


Service lecteurs n° 40 
ERP PRE ER RER PENSE 


(suite page 140) 


Imprimante Compuprint: 


la partenaire fiable. 


Les Compuprint série I de 
Honeywell Information Systems Italia 
s’adaptent parfaitement à tous les 
systèmes. Conçues à Pregnana Milan, 
elles sont fabriquées dans les usines de 
Caluso en Italie. La série I est 
composée de quatre modèles: L11 I, 
L12 QC I, L32 QC I, 34 QC. 


Il existe une nouvelle ligne 
d'imprimantes qui s’adresse aux 
utilisateurs les plus exigeants 
grâce à une extrême souplesse 
d'emploi vraiment digne d’une 
bonne partenaire. Les nouveaux 
modèles de la série I (L11, L12 
QC I, L32 QC I, 34 QC) sont 
munis d’une nouvelle tête à 
neuf aiguilles qui permet de 
nouveaux standards de 
définition. Les performances 
graphiques dont elles sont 
capables sont réellement 
élevées. Elles offrent un vaste 
choix de caractères, afin de 
toujours avoir celui désiré dans 
la dimension voulue. Les 
modéles QC permettent 
également une impression de 
qualité, obtenue grâce à un 
double passage de la tête 
donnant ainsi une meilleure 
présentation graphique. 

Les nouvelles Compuprint sont 


Pour toutes précisions : réf. 164 du service-lecteurs (p. 151) 


silencieuses. Leur mécanique 
très simple garantit une grande 
rapidité de travail, et un 
fonctionnement de longue durée 
continu et fiable. Les nouveaux 
modèles permettent également 
d'imprimer soit sur feuillets 
séparés soit sur papier paravent 
sans limitation d'utilisation. 
L’extrême cohérence de la 
conception assure un haut 
niveau de performance ainsi 
qu'une grande fiabilité de la 
partie mécanique. 

Ces nouveaux modèles sont à 
Pavant garde de la nouvelle 
génération d'imprimantes 
matricielles de Honeywell 
Information Systems Italia. Ces 
imprimantes se sont affirmées 
rapidement dans le monde 
entier. Elles répondent à une 
vaste gamme d’exigences 
qui leur permet 

de s’adapter à tous les 


systèmes: minis et 
microordinateurs, personnels et 
professionnels, et terminaux. 
Une bonne partenaire pour 
Putilisateur qui choisit les 
nouveaux standards. 

La représentation de Compuprint 
série Ï est assurée en France par: 
Honeywell Information Systems 
Italia- Matrix Printers Operation 
6 Avenue Ampère, 

78390 Bois D’Arcy 

Tél.(3) 0438221 Tix. 695513 

et la distribution par: 
HEXAMATIC 

70 Av. d'Argenteuil 

92600 Asnieres Tél. (1) 7904031 


MES PILES 
POUR FAIRE FACE 


MOSTEK - MK48Z02 


RAM NON VOLATILE 


2Kx8 
TEMPS D'ACCES : 150 NS A 250 NS 


Rue Fourny - BP 22 - 78530 BUC 
Tél. : (3) 956.10.18 - Télex : 698965 


Pour toutes précisions : réf. 165 du service-lecteurs (p. 151) 


ne gamme 
de terminaux 
francais. 


e 12" et 14” 

e compacts, modulai- 
res, ergonomiques. 
ecompatibles VT 52, 
VT 100 et VT 200. 

Les moniteurs COBRA 


et Zéphyr sont déve- 


loppés, construits et 

commercialisés par 

SIEG (Société d'Informa- 

tique et d'Electronique du 

Gard) à Nîmes. Outre la 

disponibilité des matériels, la fabrication en France 
garantit à l'utilisateur : 

e des prix compétitifs, à l'abri des fluctuations monétaires, 
e une remarquable souplesse, 

e des temps de réponses rapides, 

e un support technique efficace, 

ela maîtrise technologique d'une unité de production 
moderne. 


Appelez B. COGNY - 
(66) 27.24.34. 

SIEG - ZI DE GREZAN - 
ROUTE DE BEAUCAIRE - 
30000 NIMES. 


Pour toutes précisions : réf. 166 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 140 — MINIS ET MICROS N° 216 


(suite de la page 138) 


Convertisseur N/A 
12 bits C-Mos 


TP 7541 


Fabricant : Teledyne 
Philbrick 


Représentant : Alfatronic 


Type : 


Ce circuit à technologie 
C-Mos fonctionne sous 
15 V. Il est présenté en 
boîtier Dip céramique 
18 broches. Trois gammes 
de température : O0 à 75°C, 
25 à + 85°C, — 55 à 
+ 125°C. Convient pour 
affichages cathodiques de 
précision, amplificateurs à 
gains programmables et 
générateurs de vecteurs. 


Service lecteurs n° 41 


Convertisseur A/N 
16 bits 


4088 


Fabricant : Teledyne 
Philbrick 


Représentant : Alfatronic 


Type : 


Ce convertisseur est 
spécialement conçu pour 
les applications de mesure 
en bio-médical, la 
reconstruction des sons 
avec des vitesses élevées, 
etc. 


Autres caractéristiques 
temps d'établissement de 
l us ; + 0,0015 % de 
linéarité différentielle ; 
optimisation de l'erreur de 
sortie par apairage des 
échelles de résistances ; 
tensions de sortie de 0 à 
+ 5V,0à + 10 V, 
+2,5V, +5V, +10V 
programmables par plots ; 
alimentation + 15 V ; 
puissance : 465 mW ; 
boîtier céramique 40 


Pour recevoir 
des fournisseurs 
une documentation 
complète, utilisez 


les cartes 
Service lecteurs 
(en rabat de couverture) 
N'oubliez pas votre adresse 


Lee 


Nouveaux Produits 
SE 


broches ; température : 0 à 
15°C, 


Service lecteurs n° 42 


Echantillonneur 
bloqueur 

pour convertisseurs 
14 et 16 bits 


MN 373 
Fabricant : Micro Network 


Type : 


Représentant : Microel 


Cet échantillonneur 
bloqueur est conçu pour 
les convertisseurs à hautes 
résolutions 14 ou 16 bits. 


Autres caractéristiques 
tension d'entrée de 

+ 10 V ; compatibilité avec 
les convertisseurs A/N MN 
5290 où MN ADC 76; 
blocage de 10 V + 1/2 LSB 
pour 14 bits en 10 us ; 
temps de montée de 10 V 
par us ; incertitude à 
l'ouverture de 1 ns 

typique ; fréquence 
d'entrée jusqu'à 10 kHz 
pour 14 bits : boîtier Dip 
céramique 14 broches. 


Service lecteurs n° 43 


Circuit 
de commande 
de moteur 


Type : LS 7263 
Fabricant : LSI 


Représentant : ISC France 


Le LS 7263 est un circuit 
de commande de vitesse de 
moteur à courant continu 
pour disques et bandes, 
nécessitant une stabilisation 
à 0,1 % près et ayant très 
peu d'inertie. 


Autres caractéristiques 
alimentation entre 10 et 

28 V ; version standard 
pour des moteurs tournant 
à 3 600 t/mn : 
programmation par masque 
permettant des versions à 
d'autres vitesses, charges 
ou caractéristiques ; 


(suite page 142) 


des mémoires aux disquettes. 


ADM L’INTERFACE 
ENTRE VOTRE PROBLÈME ET LA SOLUTION 


Disquette : 5” 1/4 - 8” DF - DD - SF - SD 
Mémoires : RAM. 2Kx8-16Kx1 

’ 4 8Kx8-64Kx1 etc. 

D F P.R.OM. 32x4-512x4/38x8-512x8 
Maxell S É é 1024x8 etc. 
; E.P.R.OM. 2716.2732.2764.27128. 

FUJETSU - EUROTECHNIQUE - NEC - 
SGS - etc... 
ELAN : Programme de la 2508 à la 27512 
EPROMS adaptateur pour 8741 - 8748 - 8749 - 
8755 - 8751 - 8752. Liaison série et parallèle 
13 formats - 13 vitesses jusqu'à 19200 bauds 
R.A.M. 64 K octet (option 128 K). Soft pour la 
réalisation d'étiquettes. Fonction télécommande 
(REMOTE CONTROL). 
Autres produits : effaceur, programmateur 
de PAL. 


Service programmation toutes mémoires. 


Electronique 


Centre d'Affaires Paris-Nord Bâtiment le Continental 
93153 Le Blanc-Mesnil - B.P. 337 
Tél. : 865.03.11 / Télex : ADME 213 975 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 167 du service-lecteurs (p. 151) 


Systèmes méga-mini informatique 


Les utilisateurs 
Norsk Data sexpriment.. 


“VERDICT DES UTILISATEURS” J ue —— Une seconde place qui consacre les efforts menés depuis de 


nombreuses années par ce constructeur européen. Tant sur 
le plan de la fiabilité, la fonctionnalité et les performances 


NORSK DATA : SECOND AU CLASSEMENT | Lh | des matériels qu'au plan de la qualité des logiciels et de la 
“APPRÉCIATION GLOBALE"” “hu 1 diversité de la gamme. 


r À À Présent aujourd'hui sur les principaux marchés informati- 
Moyenne Appréciation fl | ques mondiaux, NORSK DATA propose, en effet, une 
Constructeurs | i Iues aux, È Prof , , 

| des 13 critères:| | globale ! gamme étendue de systèmes méga-mini (16 et 32 bits) par- 
BURROUGHS 2,89 _ 2,85 " . Î ticulièrement adaptés au domaine de la bureautique, aux 
BULL 2,79 2,85 marchés scientifiques et techniques et à la constitution de 
DATA GENERAL 3,47 3,52 réseaux informatiques. 
DIGITAL 3,29 3,28 ÿ | 
HEWLETT-PACKARD 3,25 3,34 A 
IBM 3,18 3,17 o1 ce “verdict utilisateur” vous intéresse, adressez ce cou- 
ICL 2,84 2,87 pon-réponse à : 
INTERTECHNIQUE 3,10 3,09 NORSK DATA, Service Communication 
KIENZLE 3,03 2,92 —— 


NCR | 2,97 3,04 CETTE 
4 


NIXDORF 3,02 3,10 
NORSK-DATA 
PERKIN-ELMER 


NOM 


3,25 3,37 
2,99 3,14 \ 
PRIME 3,23 3,26 - SOCIÈTÉ 
SFENA-DSI 3,09 3,19 

SPERRY | 3,04 | 3,03 ADRESSE 


_. ET FH FH Norsk Data France 
$ 
$ 4 


Interrogés dans le cadre de la cinquième enquête 
01-DATAPRO, les utilisateurs NORSK DATA ont exprimé He 282* 92213 Saint-Cloud Ce: de» x 
eur satisfaction sur l'ensemble des produits et services se ‘2e HET Téléphone : (1) 602. 


roposés par NORSK DATA. Norsk Dat Data Télex : 201 108 


#99 120, Bureaux de la Colline TEI 


souhaite avoir des informations complémentaires sur 
NORSK DATA 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 168 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 141 


(suite de la page 140) 
détecteur de vitesse faible 
incorporé ; technologie 
P-Mos ; boîtier Dil à 

18 broches, plastique ou 
céramique. 


Service lecteurs n° 44 


Nouveaux Produits 


Composant 
mémoire 


Deux Ram 
dynamiques 
256 K bits 


Type : MT 1256 et MT 4064 


Fabricant : Micron 
Technology 


Représentant : A2M 


Ces deux versions 
organisées respectivement 
en 256 K mots de 1 bit et 


64 K mots de 4 bits 
bénéficient d'un dispositif 
de correction d'erreurs. Ce 
système détecte les erreurs 
de 1 bit en générant un 
mot de contrôle codé sur 4 
bits pour chaque groupe de 
8 bits stockés en mémoire. 


Autres caractéristiques 
temps d'accès variant de 
120 à 200 ns : 
consommation de 150 mA 
et 10 mA (au repos) ; 
surface de 42 mm? ; boîtier 
de 16 et 18 broches. Prix : 
500 FF à l'unité. Délais : 
fin 1984 pour la version 
4064 (64 K mots de 4 bits). 


Service lecteurs n° 45 


Sauf indication contraire, 
tous les prix annoncés 


en rubrique 
« nouveaux produits » 
sont des prix hors taxes 


UNITÉS DE DISQUES 
WINCHESTER 10 MO 
<.. DEMI-HAUTEUR 


7e» Ÿ 


Le HH612 of- 

fre 10millions 

d'octets de 
mémoire 
formatée 

avec des be- 

soins de voltage 

très bas et des carac- 


téristiques de très haute fiabi- 
lité que l'on ne trouve habituellement que dans des 
mémoires de masse de plus grande capacité. Il pèse seu- 
lement 3 livres et s'adapte parfaitement à des conditions 
critiques d'espace, de poids et de puissance. 


C'est l'unité à choi- 
sir pour le bu- 
reau, l'usine et # 


les systèmes mili- * 2 


taires aussi bien 


e°*+ Microscience 
+ International 
Corporation 


que pour les ordinateurs portables. Pour obtenir une 
information complète, prendre contact avec : 


MICROSCIENCE INTERNATIONAL CORPORATION 
Kzeillerstrasse Z1/11, D-8000 Munchen 80, West Germany 
téléphone 089/4315669 ; Télex : 521 34 42 ampd. 


Pour toutes précisions : réf. 169 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 142 — MINIS ET MICROS N° 216 


Communication 
et réseaux 


Minitel compatible 
VT100 à À 


CONFIGURATION DU RESEAU: 
RÉSEAU INTERNE OÙ URBAIN 


* Coût PIT nul en réseau inteme. 
** Economie d'une ligne TRANSPAC en réseau urbain. 


Type : Vidéocom 7004 
version VT100 
Fabricant : Télé- 
informatique 


Avec cette version de 
l'adaptateur vidéotex 
programmable Vidéocom 
7004, le Minitel devient un 
terminal asynchrone 
standard. Il est possible 
alors pour l'utilisateur de 
gérer des écrans Minitel à 
l'aide des utilitaires de 
formatage de nombreux 
types d'écrans. 


Autres caractéristiques 
— Vidéocom 7004 : 
adaptation des Minitel aux 
ordinateurs : aide au 
développement 
d'applications Vidéotex ; 
utilisation du réseau 
commuté : réseau de 25 à 
120 terminaux Minitel. 

— Version VT100 : 
fonctions gestion du 
curseur, des attributs 
vidéo, des séquences de 
télécommandes Minitel ; 
conversion d'attributs 
norme Ànsi en attributs 
vidéotex ; programmation 
des touches de fonctions ; 
configurations quatre ou 
huit voies. Prix 
configuration quatre voies 
version teletype : 

16 000 FF. Option VTI00 : 
3 000 FF. 


Service lecteurs n° 46 


Modem optique 


Type : MO-64 
Fabricant : Silec 


Ce système permet de 
réaliser des liaisons 
bidirectionnelles point à 
! 
Leur once 


point en utilisant un câble 
à deux fibres optiques. La 
vitesse maximale de 
transmission est de 64 K 
bits par seconde et la 
portée de 2,5 km avec une 


fibre 100/140. 


Autres caractéristiques 
liaison série asynchrone, 
bidirectionnelle 

simultanée ; émission par 
diode électroluminescente 
et réception par diode 

PIN ; interface V24- 

RS 232 C ; coffret standard 
1/2-19 pouces avec test 
manuel et visualisation. 


Service lecteurs n° 47 


Divers 


Alimentations 
programmables 
enfichables 


Type : MEPR et MEPA 


Fabricant : Multisources 
Electronique 


Ces alimentations 
programmables et 
enfichables sont conçues 
pour permettre le dialogue 
avec un calculateur par 


LE US EE Se |] (suite page 145) | 


VME 


DY4 
THOMSON 


STD 


DATRICON 


MULTIBUS® | ISI Ra ation 


et compatibles 


INTEL - AMS - BURR - BROWN 
DATACUBE - ELECTRONIC SOLUTIONS G64 
IMAGING TECHNOLOGY 
ISTINTERNATIONAL - METACOMP - SEMAE 
TEXAS - ZENDEX... en 


TEKELEC [LÀ AIRTRONIC 


Cité des Bruyères, rue Carle-Vernet, 92310 SÈVRES. Tél. : (1) 534.75.35 - Télex : 204552F 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 170 du service-lecteurs (p. 151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 143 


Pueu 12 1009 


", 


, | qe 


AA 


.€t bien d’autres! 


MICE est le lien entre votre calculateur et vos applications. 

Pour les études, la maintenance ou la mise au point sur site, 
MICE est un émulateur universel, souple et économique, pour la 
plupart des microprocesseurs 8 et 16 bits du marché. 

MICE Il est le plus sophistiqué de la gamme, c'est un vrai temps 
réel qui dispose d’une mémoire d'émulation de 32 Ko extensible. 
MULTI-MICE est l'outil idéal pour les applications multiprocesseur. 
MICE, de MICROTEK International Inc., est distribué en 

FRANCE par MICRO TECHNOLOGIE. 


CRO TECHNOLOGIE 


ELECTRONIQUE 
68, rue de Paris 93804 EPINAY-SUR:-SEINE. 
Tél: 823.15.24 Télex: INTEGRA 612 973 F. 


Pour toutes précisions : réf. 171 du service-lecteurs (p. 151) 


PAGE 144 — MINIS ET MICROS N° 216 


Pour toutes précisions : 


| N VA “ “ qu 


UNE GAMME COMPLÈTE D'ALIMENTATIONS 
ET DE CONVERTISSEURS 


La standardisation, raison de choisir 


> 
ELBA-GMBH 


Présentation en cassettes au standard 
Europe et en modules au standard international 


- Puissance de 1,5 W à 200 W 

- Mono-tension, multitension 

- Technologie récente 

- Découpage à 100 KHZ par MOS 
- Rendement élevé 

- Encombrement et poids réduits 
- Normes VDE. 


Ces produits sont distribués par : 


La source de votre énergie 


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ELECTRONIQUE 


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TEL. : 340.55.46 / TELEX 240038 F 


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réf. 172 du service-lecteurs (p. 151) 


Nouveaux Produits ___ 


(suite de la page 142) 
l'intermédiaire d'une 
interface de programmation 
analogique. 


Autres caractéristiques 
alimentation à tension ou 
courant constant ; taux de 
régulation de 10 ‘pour une 
variation de 10 % d'entrée 
et une variation de charge 
de 0 à 100 % ; temps de 
réponse < 50 us ; réglage 
manuel pour les 
alimentations MEPR ; 
tensions de sortie 20, 40 et 
60 V avec des puissances 
de 40, 80 et 160 W ; 
présentation aux normes 
Europe ; 128,4 mm de 
hauteur et 220 mm de 


Pour recevoir 
des fournisseurs 
une documentation 
complète, utilisez les 


cartes lecteurs 
Service lecteurs 
(en rabat de couverture) 
N'oubliez pas votre adresse 


profondeur ; raccordement 
par connecteur Din 41612 
(2 477 contacts). 


Service lecteurs n° 48 
FRERE ESS SEE 


Claviers 
professionnels 


Type : Ergokey EKT et EKI 


Fabricant : Advanced 
Input Devices 


Ce clavier compatible IBM 
est disponible en deux 
versions, style européen ou 
international. La première 
(EKT) comprend 83 touches 
à la norme DIN. La 
seconde a des touches 
rectangulaires droites qui 
permettent un relégendage 
par milar préimprimé. Ces 
claviers nécessitent 75 % 
de composants en moins 
que leurs homologues à 
système capacitif, et offre 
une meilleure fiabilité. 


Prix : environ 50 $ par 
grande quantité. 


Service lecteurs n° 49 
= 


Connecteurs doubles 
pour cartes 


VSBX série Il 
Viking 


Type : 


Fabricant : 
Connectors 


Représentant : ISC France 


Ces connecteurs améliorent 
la robustesse et la fiabilité 
des connexions entre cartes 
filles sur cartes mères. 


Autres caractéristiques 
2X18ou 2X(18 + 4) 
contacts ; pas de 2,54 mm ; 
contacts canés (0,6 mm de 
côté) avec trois épaisseurs 
d'or ; sorties à souder ou à 
wrapper ; détrompeur 
évitant le risque de fausse 
insertion ; courant de 3A ; 
résistance de contact 


inférieure à 10 mA ; 
isolement supérieur à 


1000 MA. 
Service lecteurs n° 50 


Fond de panier 
LSI 11 


Type : BP 64 
Fabricant : General 
Robotics 


Le BP 64 supporte un fond 
de panier Q-Bus qui peut 
recevoir des modules LSI 
11 (douze modules « dual » 
ou six « quad »). 


Autres caractéristiques 
dimensions de 

29,5 x 10 x 24 cm environ ; 
montage vertical ou 
horizontal ; adaptation 
facile au châssis Retma 

5 pouces 1/4. Prix : 300 $. 


Service lecteurs n° 51 
EE | 


9, rue d’Arcueil BP 78 - 94253 
GENTILLY CEDEX. TÉL. (1) 664.11.01. TÉLEX 201069 


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e Les hommes : RTF compte 34 ingénieurs technico-commerciaux 

rêts à intervenir pour répondre efficacement 

à vos besoins en composants actifs et passifs. 

e La méthode : RTF possède un équipement informatique, travaillant 

en temps réel, toujours prêt à informer sur le stock disponible. 

e Le stock : RTF dispose de plus de 20.000 références toujours prêtes 
à être livrées, parmi les marques les plus performantes u marché. 

e L'implantation : RTF près de vous grâce à ses 2.200 m° 

de locaux en périphérie de Paris, ses bureaux en Bretagne, 

dans le Sud-Ouest, et dans la région Rhône-Alpes. 

e L'expérience : RTF est depuis 50 ans 
le professionnel sans cesse à l'affût 

des nouvelles techniques, et toujours prêt 
à “coller” à l'évolution constante 

ét nécessaire de ce marché. 


0... 


référence 


173 du service-lecteurs (p. 


Répondances 


IS 
; O 


Veuillez m'adresser gratuitement 
et sans engagement de ma part 
votre documentation. 

RTF 9 rue d'Arcueil BP 78 

94253 Gentilly CEDEX. 


Nom 


Adresse 


151) 


N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 145 


AVMAIANATINT EAVMANTINT 
COFHIQLLON ________ _ J'OTIMIOULION 


FAIRE COMMUNIQUER DES SYSTÈMES INFORMATIQUES 
Réseaux de communication et interfaces associés 


Comment faire dialoguer des systèmes informatiques ? Comment se reconnaître dans les différentes architectures de réseaux ? Quelle est 
l'avenir des réseaux locaux ? 

Pour répondre à toutes ces questions, la CEGOS vous propose le stage « Réseaux de communication et interfaces associés » 

Après une présentation des concepts fondamentaux de la transmission de données, seront détaillées, tour à tour, les architectures de réseaux 
de communication, des exemples de réseaux généraux (TRANSPAC, RTC) ou locaux (Ethernet, LNA) les plus en vue pour la transmission de 
donnée. Date des stages : 3-4 octobre 1984, 6-7 novembre 1984, 11-12 décembre 1984. 


Mise en œuvre d’une application autour du bus IEEE 488 


Le bus IEEE 488 (ou IEC 625) est devenu de fait un véritable standard de communication, principalement en instrumentation pour vous familiari- 
ser avec les principes généraux de ce bus et surtout pour vous permettre de devenir effectivement opérationnel dans le choix et la mise en 
œuvre de matériel, CEGOS vous propose le stage « Mise en œuvre d’une application autour du bus IEEE 488 » 

Deux axes principaux sont suivis. L'un vise à développer rapidement une application enployant le bus IEEE à base de matériel existant : struc- 
ture de la configuration, familiarisation avec le logiciel (BASIC). L'autre cherche à approfondir les différents aspects de la norme, pour dominer 
des problèmes plus précis dans la conception d'une interface. Date de stage : 15-19 octobre 1984. 


Pour tout renseignement complémentaire et inscription, contacter Christine CHEVAL 
Tour Chenonceaux - 204, Rond-point du Pont de Sèvres - 92516 Boulogne Billancourt - Tél. : 620 60 98 


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AU LANGAGE 
PASCAL 


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Le langage de programmation PASCAL est maintenant universellement reconnu comme un stan- 
dard pour la génération de logiciel : il allie en effet performance et simplicité. 

e Répond à un standard de spécification {norme internationale élaborée par l'ISO ou l'AFNOR. 
e Efforts très nets pour assurer sa promotion (disponible sur tous les micro-ordinateurs, nom- 
breuses littératures...) 

e Portabilité [échange de programmes, récupération de programmes pour différents micros... 
e Efiicace. 

e Maintenance plus aisée (programmes plus clairs et structurés). 

e Programmation structurée. 

e Economique. 

Ce cours est destiné aux Ingénieurs ou Techniciens qui s'intéressent au langage PASCAL, en vue 
de son utilisation pour la génération de logiciel de base. (Ex.: Editeur... Gestion) ou pour la pro- 
grammation d'applications industrielles. 

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® Initiation à la programmation d'un microprocesseur (51) + Micro-informatique industrielle (S2) e PAS- 
CAL ($4) e Microprocesseur 68000 (S5) + Logiciel KDOS/MDOS {56) 

e Méthodologie de programmation {$7) + Mise en œuvre des circuits périphériques 8 & 16 bits (S8 À et B) 
e Microprocesseur 6809 (S9A) + Logiciel OS9 [S9B). 

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# PROGRAMMATION, 
UTILISATION et MISE 
EN ŒUVRE des circuits 
PERIPHERIQUES, 
FAMILLE 6809 - 68000 


FORMATION 


do 
La mise en œuvre d'une application à microprocesseurs demande une parfaite maîtrise du fonctionnement des circuits 
périphériques dont certains sont plus complexes que l'unité centrale 
La connaissance de la gamme des principaux circuits périphériques permettra au stagiaire de choisir le composant le 
plus approprié à son application et facilitera sa programmation 
Les connaissances générales de programmation des microprocesseurs de la famille 6800 ou 6809 sont indispensables 
CIRCUITS ETUDIES 6821 PIA 68488 GPIA (IEEE 488) 68230 PI/T 
6850 ACIA 6828 PIC MMU 
6852 SSDA 6522 VIA 68901 
6840 TIMER 9511/12 CALCULATEUR 
6844 DMAC 68121 IPC 
6845 CRTC 93365 GDP 
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CALENDRIER 84 CALENDRIER 84 
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CAL (54) e Microprocesseur 68000 {S5) * Logiciel KDOS/MDOS [56). 


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Tél. (1) 775.00.30 - TELEX 620967 F 


j METHODOLOGIE 
DE 
PROGRAMMATION 


FORMATION 


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e N'écrivez plus vos programmes pas à pas sans aucune analyse ni méthode; les techniques de 
conception de logiciel structuré vous permettront de réduire les coûts de développement, facilitera la 
programmation et la lisibilité des programmes. 

Ce stage s'adresse aux concepteurs de logiciels pour la Micro-électronique, qui désirent acquérir les 
connaissances indispensables à l'analyse et aux techniques de programmation modernes. 

Une bonne méthode de programmation et notamment l'adoption de techniques structurées permet- 
tent d'améliorer la fiabilité, la productivité, l'évolutivité et la maintenance des systèmes. 


e Ce stage est fortement conseillé aux électroniciens venus naturellement aux microprocesseurs. 
*Cours orienté applications industrielles. 


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® Initiation à la programmation d'un microprocesseur {S1) e Micro-informatique industrielle ($2) e PASCAL [54) 
e Microprocesseur 68000 {S5) e Logiciel KDOS/MDOS {S6). 

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CAL (4)  Microprocesseur 68000 (55) * Logiciel KDOS/MDOS (S6) 

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N° 216 MINIS ET MICROS — PAGE 147 


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Les textes sont composés en corps 8. Une ligne sur une colonne com- 
prend 23 signes typographiques, chaque signe de ponctuation ou espace 
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PAGE 148 — MINIS ET MICROS N° 216 


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PAGE 150 — MINIS ET MICROS N° 216 


RÉFÉRENCES SERVICE LECTEURS 


71 
32 et 33 
86 
124 
64 
132 
140 
56 
54 


Il de couv. 


25-60 
78 
130 et 131 
139 


14 et 15 
125 
17-118 
59 
85 


118-130 


Métrologie 
Microscience 

Micro Technologie 
Minis et Micros Formation 
Mostek 

NEC 

Nicolet 

Norsk Data 

Numelec 

Olivetti 

Ordinateur Individuel 
Ordinateur Personnel 
PEP Sinfodis 

Peri Technologie 
Philips 

Plessey Microsystems 
Plessey Périphéral 
Qume 

Rhône-Poulenc 

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Sicob 

SPI 

System Contact 

T2I 

Techdata 

Technology Resources 


Tekelec 


Televideo 
TIV 


Tracor 


Transrack 


Unixsys 
Yrel 


67 
142 
138-144 
146 et 147 
28 et 29 
40 
129 


126 et 127 
22 et 23 
6 et 7 
145 
30 
79 
68 
62 


65-IV de couv. 


13-20 


26-106- 
135-143 


38 et 39 
140 
80 


169 
179-171 
174 à 177 


168 
102-151 
105 
148 
107 


131 et 132 
134-178 
108-149 


119-144- 
159-170 


117 
110 
138 
125 
166 
141 


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« MINIS ET MICROS » N° 216 - 10 SEPTEMBRE 1984 


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1 2 3 4 5 6 7 B 91011 12 13 14 15 16 | 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 
17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 | 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 


33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 
49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 
65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 
97 98 99 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 


[] abonné [] non abonné Nombre total des références cerclées L_1l_] 


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PAGE 150 — MINIS ET MICROS N° 216 


RÉFÉRENCES SERVICE LECTEURS 


71 
32 et 33 
86 
124 
64 
132 
140 
56 
54 


Il de couv. 


25-60 
78 
130 et 131 


14 et 15 
125 
17-118 
59 
85 


118-130 


Métrologie 
Microscience 

Micro Technologie 
Minis et Micros Formation 
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Technology Resources 


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67 
142 
138-144 
146 et 147 
28 et 29 
40 
129 


126 et 127 
22 et 23 
6 et 7 
145 
30 
79 
68 
62 


65-IV de couv. 


13-20 


26-106- 
135-143 


38 et 39 
140 
80 


169 
179-171 
174 à 177 
121 
126 
156 
168 
102-151 
105 
148 
107 


136 
131 et 132 
134-178 
108-149 


119-144- 
159-170 


117 
110 
138 
125 
166 
141 


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INFORMATION 2e L RUBRIQUE NOUVEAUX PRODUITS Entreprise ou administration 1 1 1 1 1 1 1 1 1 7 | 

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SUR LES Référence Référence | LL | | | VOULU OU OU LU LL LU LL LL 1 
service Nom du produit service Nom du produit | 


lecteurs lecteurs PUBLICITÉ 
Carte CPU à base de 6809 26 4 5 6 7 8 910 11 12 13 14 15 16 | 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 


Interface de programmation 
avec MMU analogique 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 | 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 


33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 | 127 126 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 
49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 | 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 
Générateur de programmes 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 | 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 


LA 


Carte micro-ordinateur 27 Mémoire de masse 
à mémoire virtuelle 28 


Micro-ordinateur monocarte 29 Logiciel graphique 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 | 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 


CE 


Modules-contrôleurs Sasi au standard GKS 97 98 99 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 
AUX CARTES Module d'interface « universelle » 30 Logiciel de communication [} abonné [] non abonné Nombre total des références cerclées | 1! | 
: sur IBM PC 
SERVICE Modules-contrôleurs 
multifonction 31 Valise de sauvegarde Critiques, suggestions, souhaits. que nous lirons avec la plus grande attention et que nous publierons éventuellement. 


LECTEURS 7 Contrôleur de disque VME 32 Système de traitement d'images 
Contrôleur de disque souple 33 Système graphique couleur 


Carte mémoire secourue 34 Processeur graphique 
au standard Multibus haute performance 


Micro-ordinateur d'acquisition 35 Microcalculateur 8 bits : 
de données analogiques 36 Microcalculateur série 
Carte de surveillance 37 Microprocesseur 8 bits 
Terminal de visualisation 38 Microcalculateur 8 bits 
Table graphique interactive 39 Interface de temporisateur AFFRARERIE 
Station graphique 40 Convertisseur N/A 12 bits 
Tables graphiques 41 Convertisseur N/A 12 bits C-Mos | 
Traceur quatre couleurs 42 Convertisseur A/N 16 bits 


Terminal compact 43 Echantillonneur bloqueur pour i M 


Emulateur de terminal Bull convertisseurs 14 et 16 bits 
sur IBM PC 44 Circuit de commande de moteur 


Disques grande capacité 45 Deux Ram dynamiques 256 K bits 
Imprimante thermique portable 46 Minitel compatible VT 100 Service lecteurs 

Imprimante de tableau 47 Modem optique 5 place du Colonel Fabien 
Unité de disquette « polyvalente » 48 Alimentations programmables 75491 PARIS CEDEX 10 
Unités de disques 5 pouces 1/4 49 Clavier professionnel 


Mémoire de masse portable 50 Connecteurs doubles pour cartes 
à haute densité 


51 Fond de panier LSI 11 


Unités de mini-disquette 


TECHDATA 


di dus dd 


Intelligent systems 
série 8000 


Les INTELLIGENT SYSTEMS existent en mode alphanumérique — 48 lignes de 
80 caractères — ou graphique — 480 H X 384 V. Le logiciel IGS — plus de 150 commandes 
— permet de tirer parti aisément et rapidement de toutes les possibilités graphiques. 


En version terminal ou système DESK TOP COMPUTER -— avec floppy disk de capacité 
80 Koctets à plus de 1 Moctets — les INTELLIGENT SYSTEMS présentent 8 couleurs 
de base donnant la possibilité de multiples combinaisons de teintes. 


De très nombreuses options permettent d'établir sur mesure une configuration modulaire 
pour s'adapter aux besoins de l'utilisateur. 


La possibilité de combiner le système d'exploitation CPM avec le graphique couleur 
multiplie la puissance des INTELLIGENT SYSTEMS. 


Un clavier, un photostyle ou une tablette à digitaliser permettent de dialoguer avec le 
système. La recopie de l'écran peut s'effectuer, en couleur, sur papier (imprimante 
graphique) ou sur support photographique. 

Tous les modèles sont équipés d'interfaces CCITT V 24 ou boucle de courant. De 
nombreuses émulations sont disponibles : DEC VT 100, TEKTRONIX 4014... 


Les INTELLIGENT SYSTEMS sont utilisés dans les domaines les plus variés et 
notamment pour des applications industrielles de commande de processus pour visualiser 
des synoptiques, des histogrammes, des courbes... 


Techdata 40 rue des Vignobles 78400 Chatou - Téléphone : (3) 952.62.53 - Télex 698 979 
(Sud-Est), immeuble L’Orée d’Ecully, chem. de la Forestière - 69130 Ecully. (7) 833.15.44 - Télex 375 964 


USA : Techexport, INC. 244 second avenue - Waltham, Mass 02154 - Tel. (617) 894.00.92 - Telex : 951262. 

UNITED KINGDOM : Techex, Limited. 5b Roundways Elliott Road - West Howe Bournemouth Dorset BH 118JJ - Tel. (02016) 7 1181 - Telex 4 1 437 
W.GERMANY : Techdata GMBH. Wallersheiner Weg 13.19 - D-5400 Koblenz - Tel. (261) 80.10.75 - Telex : 8 62 400 teg d. 

SUISSE : Techex AG. Chimii Baert Bahnstrasse 18 CH-8603 Schwerzenbach - Tél. (01) 825 09 49 - Telex : 57033 CH. 

ITALIE : Techex S.r.i. ASSAGO (MILAN) Milanofiori - Palazzo A/2 - Casella Postale 3384 - 20089 ROZZANO - Tel. (2) 82.40.3183. 


Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 178 du service-lecteurs (p. 151) 


) 


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Depuis ces quelques dernières 
années, tous les constructeurs de petits 
ordinateurs espèrent voir se développer 
en Europe une croissance explosive de 
leurs ventes, une lame de fond identique 
à celle vécue aux Etats-Unis et au Japon. 
Eteffectivement, il apparaît que l'Europe 
Va, à son tour, être atteinte par la vague 
et que le vieux continent s'apprête à 
connaître une croissance aussi foudro- 
yante des marchés des petits ordinateurs: 
importe donc, pour chaque construc- 
teur de bien se placer et d'optimaliser la 
part qu'il désire prendre dans ce marché 
en pleine mutation. Pour les petits 
ordinateurs et produits connexes, 
limportance des réseaux de distribution 
estprimordiale; aussi faut-ilqueles 
fabricants de petits ordinateurs et 
d'équipements apparentés construisent, 
développent et améliorent leurs circuits 
de distribution. 


Sivos activités se situent dans un ou 
plusiers des domaines suivante: 
. vente de systèmes 
e OEM pour qui la valeur ajoutée de vos 
équipements se compose, même 
partiellement, de petits ordinateurs 


OÙ One OU ee ON Ou 0 O0 OPEL TOP ENTER 


tique au détail 

e grossiste 

e grossiste en machines de bureau 

e grossiste en matériel de bureau 

e acheteur par quantités 

eentreprises s’occupant 
d'ingénierie informatique 

efabricants 

ereprésentants, 


Vous conviendrez rapidement 
avec nous que COMDEX/EUROPE ’84 
sera assurément une date majeure à 
noter dans votre agenda. Elle intéresse 
toute organisation et toute structure 
indépendantes amenées à vendre des 
ordinateurs. 


Les constructeurs et fournisseurs ont 
besoin de VOUS. Vous pourrez les 
rencontrer à COMDEX/EUROPE 84, 
oùils se tiennent prêts à parler avec 
VOUS des arguments et des avantages 
qui plaident en faveur de la vente de 
leurs produits. COMDEX/EUROPE ’84 
est donc pour vous l’occasion rêvée de 
trouver de nouvelles sources pour 
accroître la rentabilité de votre affaire. 


D) OPA ENNO) CG... O1 CC ORNE 


D'INFO 


COMDEX/EUROPE organise une 
série de conférences consacrées 
spécifiquement aux courants et pro- 


blèmes susceptibles d’influencer le 
fonctionnement de votre entreprise. 
Ces sept séances plénières présen- 
teront les perspectives pressenties 
par une équipe éminente d'experts 
internationaux. 


Lundi: le 29 Octobre 1984 
11:00-12:15 
CEP-1THEME PRINCIPAL: QUELLE 


DIRECTION PREND LE MARCHE 
EUROPEEN DES ORDINATEURS£ 


Le conférencier qui développera 
ce thème d'introduction sera un 
spécialiste confirmé. Il analysera le 
marché, en plein développement des 
petits systèmes d'ordinateurs et il 
abordera le problème sous ses différents 
angles. Les fournisseurs européens 
doivent faire face à de fortes poussées 


américaines et japonaises. Mais il n’est 
pas certain que ce soient de grandes 
entreprises qui triompheront dans la 
lutte pour la conquète du marché: des 
entreprises de taille plus modeste et 
donc plus souples pourraient parfaite- 
ment s'imposer. 


Lundi: le 29 Octobre 1984 
14:00-15:30 


CEP-2 QUELS PROFITS UNE 
PRESENCE SUR LE MARCHE DES 
PETITS SYSTEMES APPORTERE 


Echanges de vues entre reven- 
deurs indépendants: critères qui les ont 
amenés à choisir leurs produits. Quelles 
marques choisir, comment localiser les 
fournisseurs, comment vendre, assurer 
le service après-vente et quelle assis- 
tance attendre de la part des construc- 
teurs? Les spécialistes de COMDEX/ 
Europe seront présents pour aider ceux 
qui sont confrontés de problèmes de 
choix. Les spécialistes se livreront à 
une analyse des positions occupées sur 


le marché et passeront en revue les prix 
etles performances. On présentera les 
liens entre matériel (systèmes portatifs, 
transportables, systèmes fices à poser 
sur table et systèmes multi-utilisateurs) 
et principales catégories d'utilisateurs. 


Mardi, le 30 Octobre 1984 
10:30-12:00 

CEP-2LE LOGICIEL, SOURCE 
DE PROFITS 


Ilexiste une nouvelle génération 
d'utilisateurs qui ont fait naître une 
demandepour des ensembles bon 
marché; fiables, simples et pratiques à 
l'emploi. A cette demande répondune ” 
offre d’ensembles multi-fonctionnels 
intégrés, avec logiciels directement 
distribués par techniques digitales vers 
les bureaux de l'utilisateur ou vers les 
consommateurs privés On voit se 
développer une famille d'organisations 
de vente au détail, qui écouleront plus 
de logiciels que de matériel, caril devient 
évident que la plupart des utilisateurs 
sont éventuellement prêts a payer plus 


14:00-15:30 


CEP-4LA VENTE D'ORDINATEURS 
AU DETAIL ET PROBLEMS DE 
CROISSANCE DE SEGMENT DE 
MARCHE 


Il ya quelques années, il était 
généralement admis qu'on ne pourrait 
jamais vendre de petits ordinateurs au 
détail, On pensait au contraire qu'ils 
seraient eux aussi soumis à des 
procédures d'installation et de mise 
en service multiples à l'instar des grands 
ordinateurs vendus et installés parles 
maisons qui proposent des systèmes 
complets. Aujourd’hui, des milliers de 
points de vente au détail présentent, 
partout en Europe, une gamme incroya- 
blement étendue de petits systèmes 
d'ordinateurs, de périphériques, 
de logiciels et d'équipements’auxiliaires. 
Cette séance de travail S’intéressera 
à l'examen de préoccupations commu- 
nes à tous les ei d'ordinateurs au 
détail. 


:) COMPEM/EUROPE 84 


29 Octobre - 1 Novembre 1984 
Centre d'Exposiotions RAI, Amsterdam, Pays-Bas 
COMDEX/EUROPE'84 Boîte Postale 7000, 1007 MA Amsterdam, Pays-Bas Téléphone (31) 20-460201 Télex 12358 NL 


| 


pour leurs logiciels que pour leur matériel. 


Mardi: le 30 Octobre 1984 


00:00: 00:06:10 Oo Oo 0140: OR OeeEEaELELELELELELEL 2 0. D O0 00 OC 


Mercredi: le 31 Octobre 1984 


14:00-15:30 


CEP-6 DE NOUVELLES CHANCES 
D'AFFAIRES POUR CEUX DONT 
LE METIER EST D'INTEGRER 

DES SYSTEMES DANS DES 
EQUIPEMENTS FINAUX 


Des milliers d'utilisateurs mal 
initiés découvrent que leur système bon 
marché est incapable de fournir les 
performances nécessaires pour 


Jeudi: le 1er Novembre 1984 


10:30“12:00 


CEP-7 ETES-VOUS PRET A 
AFFRONTER LA PROBLEMATIQUE 
DÜ MARCHE POTENTIEL 
QU'OFFRE LA BUREAUTIQUE 2 
Que ce soit par câblage direct 
dans des réseaux locaux où par dés 
modems branchés surle réseau télépho 
niqué public, est possible d'étendre 
considérablement les performances des 
ordinateurs ’de table”. Il existe tout un 


Mercredi, le 31 Octobre 1984 
) 10:30-12:00 


CEP-5 TABLE RONDE VENDEURS/ 
FOURNISSEURS 


Notre table ronde est un temps 
tortde COMDEX/Europe Elle réunit des 
figures de’proué de l'industrie, des’inter- 
locuteurs qui répondent franchément et 
spontanément à vos questions, celles-ci 
sont résumées à partir de question- 
naires distribués lors des séances précé- 
déntes/Pourla table ronde qui auralieu 
cétté année-ci, on retiendra notamment 
la discussion de problèmes délicates 
comme les conflits entre canaux de 
distribution etlarépartition desfrais 
d'assistance entre vendeurs et four- 
nisseurs.Sidurantle débatlé ton monte, 
c'est parce que les thèmes discutés 
sont sérieux et rarement débattus en 


résoudre les tâches imposées. Voici 

un domaine d'intervention pourles 
’intégrateurs” de systèmes. 
Lés’Spécialistes de COMDEX/Europe 
vous exposeront comment trouver ces 
utilisateurs déçus et comment répondre 
àäleurs attentes Les experts parleront 
également delimportance de maintenir 
une Structure des prix réaliste de tous 
les éléments de l'ensemble, même les 
prestations comme la formation, 
l'assistance; l'entretien etles inévitables 
améliorations des systèmes. Commela 
participation à cette séance de travail 
vous l’apprendra, l'avenir n’a jamais été 
aussi prometteur pour les ’intégrateurs” 


marché à conquérir/celuidesinter- 
connexions entre terminaux/ordinateurs 
centraux télécopieurs/copieurs, 
équipements de traitement de textes et 
de pilotage vocal;etbien- d'autres. 

Tous ces débouchés-potentiels sont 
autantdenouvelles sources de profits 
eétde courants d'affaires avecles 
vendeurs et revendeurs. La bureautique 
est un phénomène dont tout le monde 
parle,un marché lucratif à ne pas 
négliger. 


) public. de systèmes! 


| (:) COMPER/EUROPE 84 


29 October - 1 November, 1984, The RAI Congress & Exhibition Centre, Amsterdam, The Netherlands 
) Exhibit Hours: Monday 11:00 HRS t0 17:30 HRS; Tuesday, Wédnesday 10:00 HRS to 17:30 HRS; Thursday 10:00 HRS to 16:00 HRS 
This form is for advance registration only. It can not be used on-site. Please photocopy for additional registrants. 


To have your registration credentials ready and awaiting your arrival at COMDEX/Europe, complete the form and mail no later than 8 October. 
Please print ortypewrite the information as you wishitto appear on your badge. 


Firstname Lastname 


38 


Pérsons undeérthé age 0116 are 
notpermitted onthéExhibit Floor. { 


- Name | 


= BS2 
2! VUE 1222 
L ty | 


+ + 
Telephone Code 


OI PNNTEE SSL Df185 


includes admission to the Exhibition on all (4) days and to all (7) 
Conference Sessions. 
) By enclosing full payment with this form. minimal delay is assured. 


Check method of payment used. 
Eurocheck payable to COMDEX/EUROPE 


Title k 


Company 


Company 
Address 


Postal code 


Country of 
Residence 
GE T LE T 
Telex 


Country 


BE SURE.TO COMPLETE. OTHER SIDE 


: 
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JGIS HIHIO 31T14WO9 OL 34n 


UHnvoice to address below 


In the event of cancellation, registration fee will be refunded 

if written notice is received prior to 28 September, 1984 1f notice 

) TBanktransfer to Amro, Amsterdam account nr. 43.95.98.338 [is received on or after 28 September, fee will be applied toward 
Forward invoice to the above address. registration for COMDEX/Europe'85. 


) DON'T FORGET THE OTHER SIDE 


Le 
s 


(@) 


For additional information call: (31) 20-460 201 Telex12358NL CIRCLE ONLY ONE IN EACH GROUP 


Your organization LD y 7 
© ACCOMMODATIONS : a mr 2 
£ L 4 or : 5 
Complete this part of the form only if you require hotel reservations. SB LUE CC SL 8rd Party Service 
(@) Arrival date [ Guaranteed for late arrival Representative . SM Software Package/ 
SC  Computer/WP System Dealer Developer 
Departure date SD Systems House/integrator SN OEM- ee 
ï SE Commercial OEM SQ OEM-Other 
O nt SF  Turnkey Vendor SR Consulting 
AMEX cardnr. SGEN IE SG Value Adder ST Education 
Ow Diners Club card nr. Exp. Date EE COM PUErREASr ST CEE me 
Q = ice Machine Dealer m 
= Joreceive special conference rates, our staff must make your : = a 
reservations for you. Please indicate your first (5) choices by writing ue function | Vourtitie © 
Of the numbers one (1) through five (5) in your decreasing order of FA L Administration À 
Ê preference in the box to the left of the hotel list. Ifthe hotels you NPBI/MATRENNR , 4 
0° select are unavailable a reservation will be made in another hotel as A — rer prete ns 
k CR IR to the ones you requested. All rates include FE — SORWAE Development MM Marketing/Sales 9 
; FF Engineering MINS MERE ET EE 7 TE, 
® Mail this form before 8Octoberto: | FG Consul DD 
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